Destins cruels tome 1 de Kaylie Smith

Merci à Page turners romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une nouvelle saga de fantasy Young adult : Destins cruels de Kaylie Smith.

Malheureusement, malgré de très bonnes idées et une dynamique à la Sarah J Maas, je n’ai pas franchement accroché à ce premier tome. Pour des raisons que j’expliciterai dans la suite de cette chronique, cette lecture ne m’a pas convaincue.

Cependant, comme toujours quand je donne un avis négatif, je vous encourage vivement à vous faire votre propre opinion sur le roman !

Le résumé

« Laissez-moi choisir mon destin.

Quitte à me perdre en chemin. »

À Illustros, le destin des sorciers est déterminé par des dés magiques. La jeune Calliope Rosewood n’est plus qu’à trois lancers de dés d’une dangereuse malédiction. Chassée par les reines sorcières qui voient en elle une ennemie du pouvoir, Calla doit vivre cachée. Mais tout change lorsqu’elle rencontre Gideon, dont l’avenir est également maudit. Car d’après le jeune homme, il existe un moyen d’échapper à leur cruelle destinée…

~ Retour sur cette lecture ~

De très nombreuses références

Destins cruels pioche dans plusieurs folklores et mythologies, comme si l’autrice avait essayé de mixer toutes les dernières tendances pour en ressortir son univers. Fae ? Présents. Valkyries ? Présentes. Sirènes ? Présentes. Parques ? Présentes. Rien qu’ici on a un petit échantillon d’un mélange improbable, qui devient vite too much.

Ce que je trouve le plus dommage, c’est que les sorcières se suffisaient à elles-mêmes. Avec leurs différents pouvoirs et organisations, il y avait de quoi faire ! Pourquoi pas les sirènes à la rigueur pour l’histoire de Daphné (qui n’est qu’à peine entamée dans ce tome), mais avions-nous vraiment besoin des fae par exemple ?

C’est d’autant plus dommage que l’idée des dés et du destin, sur laquelle je reviendrai également, est excellente. Mais on ne fait qu’effleurer la construction des sociétés des sorcières, l’histoire de leurs reines et même le pourquoi du comment de l’entraînement de leurs armées…

Fanart par @joleanart

L’idée des dés et du destin

Dans le monde construit par Kaylie Smith pour Destins cruels, les sorcières et sorciers ont un destin tracé. Par six lancers de dés, des dés bien particuliers, ils découvrent si ils sont des guerriers de sang, sorciers tous puissants désignés par les Parques pour mener une guerre millénaire.

Et ce n’est pas tout ! Lorsqu’un sorcier ou une sorcière a fait ses six lancers, il doit allégeance à sa reine, et une contrainte magique l’oblige à lui obéir.

L’idée est riche et pleine de potentiel ! D’autant plus qu’il ne reste qu’un guerrier de sang à nommer et que Calla, qui est en bonne voie pour le devenir, va croiser la route d’un certain Gideon qui est dans la même situation qu’elle. Commence alors à se former l’idée d’effacer leurs lancers et de prendre le contrôle de leur destin… Le pitch est incroyable, et je suis d’autant plus déçue de la tournure que prend ensuite le roman.

L’inspiration Sarah J Maas

Des faes, des beaux princes, de sombres créatures révélant à la belle héroïne son tragique destin… De nombreux éléments n’étaient pas sans me rappeler les ACOTAR et Throne of glass, mais malheureusement sans la complexité des personnages et la finesse de l’univers que peuvent avoir ces sagas.

En effet, après un début fascinant et plein de belles surprises, les héros de Destins cruels rentrent dans la forêt… Et à partir de là, c’est la chute libre au niveau du scénario. On entre dans un cycle de rencontre avec une sombre créature, puis drama (provoqué par la sombre créature, impliquant presque toujours Calla, Gideon et Ezra), puis réconciliation, nouvelle créature et rebelote. En plus de ne pas faire avancer des masses l’histoire (en dehors du triangle amoureux), ce schéma rallonge la quête de façon peu agréable et j’ai mis un looong moment ma lecture en pause à cause de ça.

L’occasion est trop belle, paf, triangle amoureux. En quelques pages, voilà que les deux frères sont attirés par Calla. L’ex et traître se révèle pas si traître et pas forcément coincé au statut d’ex, et le frangin est intelligent et sexy as hell. C’est souvent lourd, on voit venir les révélations de loin (sauf Calla qui a mis ses œillères-d’héroïne-jolie-et-naïve). Et quand il y a un dernier plot twist à la fin, on n’est même pas déçu (en tout cas pas moi). Oupsi.

En conclusion

Un premier tome dont l’idée prometteuse n’est malheureusement pas suivie d’une exécution à la hauteur à mes yeux. Je vous invite cependant à le lire de votre côté pour vous faire votre propre avis !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?