Dead garden tome 1 : L’héritière

Merci aux éditions Flammarion pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour un roman sombre mais teinté d’humour, enrobé dans une belle édition collector : Dead garden tome 1, l’héritière, de Cassandra O’Donnell.

C’est le premier roman de l’autrice que je lis et je dois avouer être curieuse de découvrir les autres, maintenant ! Cassandra O’Donnell nous plonge dans un univers d’urban fantasy avec une part d’horreur qui n’est pas sans me rappeler Vampyria, saupoudrée d’une généreuse couche d’humour noir. Une alliance tout à fait réussie à laquelle j’ai accroché pour ma part !

A noter qu’il y a quelques descriptions explicites de cadavres/bouts de cadavres/morts assez graphique (on est sur du Young adult, pas du jeunesse) donc esprits sensibles s’abstenir. Et l’humour est noir, genre bien noir donc idéal si vous aimez ça mais pas forcément pour vous si ce n’est pas le cas !

Il faut aussi savoir que Dead garden tel que vous le trouvez en librairie est une réédition (il était sorti une première fois il y a 5 ans) et que Léonora, l’héroïne de Dead garden, est la fille de Rebecca Kean, personnage principale d’une autre saga de l’autrice !

Le résumé

Croyez-moi, devenir faucheuse et passer toutes ses journées en compagnie des défunts n’est pas le métier qu’on rêve de faire à seize ans… Mais bon, comme le dit si bien grand-mère, dans la vie on ne fait pas toujours ce qu’on veut. En particulier quand on grandit dans une famille comme la mienne. Mauvais sorts, disparitions inquiétantes, empoisonnements suspects… chez nous les distractions ne manquent pas. Quand s’ajoutent une série de meurtres inexpliqués dans le clan des puissantes sorcières Vikaris et la visite inopinée d’Hela, la déesse de la mort, je commence à me dire que ça fait beaucoup ! Il est grand temps de m’intéresser aux forces maléfiques qui se mettent à l’œuvre…

~ Retour sur cette lecture ~

Faucheuse, vampire, sorcière… Une héroïne multitâche !

Leonora, dite Léo, l’héroïne de Dead garden, est unique. Fille d’un puissant vampire et d’une non moins puissante sorcière (comment un vampire mort a pu engendrer un enfant, ce n’est pas précisé dans ce premier tome mais je suis curieuse), elle peut aller et venir à sa guise dans le monde des morts comme dans celui des vivants.

Elle est d’ailleurs tellement allée et venue à sa guise qu’elle a attiré l’attention d’Hela, déesse de la mort, qui a fait d’elle l’une de ses faucheuses chargées de guider les âmes vers l’au-delà. Mais tout ça se complique quand des morts étranges s’enchaînent chez les Vikaris, le clan de sorcières maternel où Léo réside en ce moment…

Si j’ai adoré le cynisme de Léo et ses pensées ironiques, je la trouve presque trop puissante, un peu le syndrome de l’héroïne invincible qui a tous les pouvoirs. Je suis vraiment curieuse de savoir comment elle évoluera par rapport à ça dans les prochains tomes, j’espère qu’on lui découvrira des faiblesses !

Un roman surprenant

Je SAIS qu’on n’est pas censés juger un livre à sa couverture, blablabla (qui ne l’a jamais fait ?) mais je dois dire que je me suis laissée avoir par celle de Dead garden tome 1. En la voyant, je m’attendais à un roman gothique et certainement pas au mélange d’urban fantasy, d’horreur et d’humour qui constituent ce texte ! Et je dois dire que c’est une très agréable surprise !

Dead garden emprunte des codes à différents genres et les mélange avec brio pour un roman plein de suspens qui vous fera à la fois rire et grimacer (les descriptions de cadavres, la violence des Vikaris, toussa toussa).

Une première plongée dans l’univers

Vous l’aurez deviné au résumé, Léo va devoir faire face à un Grand Méchant (ce n’est même pas moi qui le dis, c’est elle) dans ce premier tome, le fameux individu qui sème la terreur chez les Vikaris. J’ai eu l’impression à la lecture de L’héritière que l’enquête n’était toutefois qu’un point de départ, un bon moment pour introduire cette héroïne dont nous allons suivre les aventures sans vraiment construire quelque chose de complexe.

On voit venir d’assez loin l’identité du coupable, il n’y a pas forcément beaucoup de suspens de ce côté ni de réelles révélations. Si j’aurais aimé un peu plus de retournements dans l’enquête, j’apprécie le temps que passe l’autrice à expliquer l’univers (n’ayant pas lu Rebecca Kean avant) et a raconter le passé de ses personnages pour bien les ancrer.

En conclusion

Le premier tome de Dead garden fut une très bonne lecture, je continuerai avec plaisir cette saga ! Je suis ravie d’avoir enfin découvert la plume de Cassandra O’Donnell et je pense me laisser également tenter par les Rebecca Kean à l’occasion, ayant vu dans des chroniques que l’humour y était tout aussi présent.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?