Crescent City tome 1 : La maison de la terre et du sang
Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique du premier tome d’une trilogie favorite du public : Crescent City tome 1, La maison de la terre et du sang de Sarah J Maas.
Ayant adoré les sagas ACOTAR et Throne of glass, j’étais impatiente de découvrir Crescent city, la nouvelle trilogie de l’autrice. Malheureusement, je suis loin des coups de cœur qu’avaient été les premiers tomes des deux autres sagas susmentionnées. J’ai trouvé ce tome long, bien qu’intéressant, avec au moins plusieurs centaines de pages en trop…
Le résumé
Liés par le sang.
Tentés par le désir.
Déchainés par le destin.
Bryce, une jeune femme mi-fae, mi-humaine, a une vie parfaite : elle travaille la journée chez un marchand d’antiquités qui vend des artefacts magiques et fait la fête toute la nuit avec ses amis en savourant chaque plaisir qu’offre Lunathion – plus connue sous le nom de Crescent City. Mais un jour, un terrible meurtre va venir ébranler les fondations de la ville, de même que le monde de Bryce.
Deux ans plus tard, son travail ressemble à une impasse et elle se plonge dans l’oubli en écumant les clubs les plus fameux. Mais lorsque le meurtrier frappe de nouveau, Bryce se retrouve entrainée dans l’enquête et doit faire équipe avec Hunt, un mystérieux ange déchu dont le passé noir hante chacun de ses pas. Ce dernier est l’assassin personnel des archanges et il doit protéger la jeune femme, même s’il lui porte peu d’intérêt.
À la recherche de la vérité, Bryce et Hunt vont apprendre à se connaître et vont explorer les bas-fonds de la ville jusqu’aux niveaux les plus sombres de l’Anfer où des choses qui dormaient depuis des millénaires se réveillent…
~ Retour sur cette lecture ~
Le vocabulaire et les répétitions (oskour)
Je ne sais pas si c’est dû au texte ou à sa traduction (ce que je serai sûrement tentée de vérifier un jour vu que j’ai aussi un exemplaire VO) mais le roman est rempli de répétition et d’expressions désuètes, en plus du vocabulaire très Sarah J Maas sur les scènes de sexe (vraiment, ce n’est pas comme si le mot « bite » avait une tonne de synonymes).
Entre « mettre les bouts », « j’en ai autant à votre service » (j’ai commencé à compter que vers la fin mais trop d’occurrences, et ce n’est même pas une private joke entre certains personnages), certaines expressions devraient être interdites au bout d’un certain nombre d’usages.
Un looooong world-building
Etant donné que j’apprécie généralement les univers originaux à la politique complexe, inutile de vous dire que j’ai adoré Crescent City sur ce point. On a tous les éléments pour une intrigue explosive : des acteurs aux intérêts qui diffèrent, de la corruption, des injustices…
Fanart de Danika par @mftfernandez
Malheureusement, je trouve que les explications quant à l’univers et son aspect politique ne sont pas du tout fluides. On intègre les descriptions de Lunathion et de ses dirigeants par pavés de 2 ou 3 pages au cours de monologues internes de Bryce ou Hunt, de la façon la moins naturelle possible. Et en plus, il y a souvent des répétitions (quant à la puissance de Danika, la position de la Meute des Démons ou celle de Rhun) qui alourdissent le récit…
Donc en résumé, un grand oui pour la qualité de l’univers de Crescent City mais un bilan plus mitigé sur la façon dont il est amené au lecteur…
Fanart de Hunt par @faeriereverie (non trouvé.e sur internet)
Une enquête qui s’éternise
Bryce n’a absolument aucune piste quant au meurtrier de Danika, et l’enquête patine au possible. Bien sûr, je comprends l’importance des éléments qu’elle découvre et qui vont mener au final mais quelques coupes n’auraient pas été de trop.
Certes, la longueur de l’enquête donne le temps à Bryce et Hunt de se tourner autour histoire de faire monter la tension et de rendre leur rapprochement crédible avant de conclure (encore que crédible… On est encore sur la bonne vielle formule de l’immortel plusieurs fois centenaire et de la jolie fille de 20 ans mais c’est du Sarah J Maas donc je l’ai cherché). Mais plus de 800 pages avant de découvrir que c’était celui que je soupçonnais (ben tiens donc), c’est too much je trouve.
Les 200 dernières pages
Alors que j’étais en train de me dire que j’aurais mieux fait d’aller voir ailleurs le jour où j’ai acheté le roman, l’action a enfin décollé. Et je dois dire que les 200 dernières pages du roman sont particulièrement qualitatives.
Tout ce que j’attendais est enfin là, concentré à la fin : des plot twist, des scènes épiques, des personnages qui sont badass au possible et de l’action. Pile ce que je veux dans un roman de fantasy : un scénario qui pète le feu et un vrai suspens sur ce qui va arriver aux héros. Dommage que ça arrive aussi tard dans le récit parce que vraiment, qu’est-ce que les rebondissements de la fin sont incroyables !
En conclusion
Je pense que « c’était bien mais qu’est-ce que c’était loooong » résume parfaitement ma lecture du tome 1 de Crescent City. Bien évidemment, avec la fin je suis curieuse de connaître la suite mais je ne ressens pas non plus le besoin d’enchaîner les tomes comme je l’avais fait pour ACOTAR et Throne of glass…
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?