Belle Morte de Bella Higgin
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on replonge dans la mode des vampires avec un roman plein de romance et de sang : Belle Morte de Bella Higgin.
Belle Morte, c’est le genre de roman sans prise de tête, avec une intrigue ultra prévisible. Le genre qu’on lit comme on regarde de la télé-réalité. Bref, pas un chef d’œuvre mais on prend quand même plaisir à le lire.
Afin de mieux justifier mon avis et avancer des arguments concrets, cette chronique contient dans le dernier paragraphe des spoilers sur le roman. Il sera évidemment signalé en rouge et vous pouvez lire tout le reste sans problème !
Le résumé
LES VAMPIRES SONT DÉSORMAIS L’INCARNATION DE LA GLOIRE.
Ces magnifiques et mystérieux êtres immortels sont sortis de l’ombre il y a dix ans. Depuis, le monde entier ne peut plus se passer d’eux. Ils ont éclipsé les plus grandes stars. Les célébrités moins connues ont quasiment disparu de la circulation. Les journeaux à scandale, les magazines et les réseaux sociaux sont dédiés aux vampires.
TOUT LE MONDE LES ADULE. TOUT LE MONDE SAUF MOI.
~ Retour sur cette lecture ~
La plume clichée au possible
L’un des points qui, je trouve, freine un peu la lecture de Belle Morte, c’est les expressions très clichées de l’auteure. Par exemple, l’héroïne est décrite plus d’une fois comme ayant une « chevelure couleur d’automne » (elle est rousse quoi XD).
Entre ça et le héros qui songe, quelques minutes après leur première rencontre :
« Elle était ici pour une raison, et quand elle découvrirait la vérité, elle quitterait Belle Morte et il ne la reverrait plus jamais. Edmond avait passé des siècles à construire un mur autour de son cœur, et personne ne parviendrait à le briser.
Pas même Renie Mayfield. »
Bella Higgin, Belle Morte
On sent le côté Wattpad, pas dans le bon sens du terme (à noter que je n’ai rien contre Wattpad qui a notamment lancé cette incroyable autrice dont les histoires tout sauf clichées sont incroyables). Quelques tournures un peu longues, des descriptions simples… L’auteure ne fait pas vraiment dans la finesse.
La romance
Si vous n’êtes pas fan d’amour au premier regard, passez votre chemin ! La relation entre Edmond et Renie se construit à toute vitesse, sur la base d’un coup de foudre et d’une complicité autour d’un secret commun.
Les « complications » (différence d’âge, passé sombre du vampire, obsession de Renie pour sa sœur, relation interdite) sont vite balayées. Et à l’image de la plume, les clichés se multiplient dans la romance : Edmond est un beau brun ténébreux, Renie une mortelle inconsciente de sa beauté et not like the others girls (elle n’est pas fan des vampires, elle, elle est juste venue pour mener l’enquête sur la disparition de sa sœur).
Je dois dire que Renie m’a d’ailleurs irritée plus d’une fois. Elle se met dans des situations dangereuses dans son obsession de retrouver sa sœur au lieu de réfléchir et d’élaborer des plans, d’essayer de faire confiance à Ysanne. Roux se retrouve également en danger plus d’une fois à cause d’elle.
Tiens, en parlant de ses amis, encore des clichés ! Si Roux est intéressante (bien que j’aie du mal à comprendre son amitié magique et soudaine pour Renie qui est juste insupportable), Jason est le gay best friend par excellent. Il est là pour parler avec l’héroïne de ses peines de cœur, aime la mode et veut devenir coiffeur…
Un côté pêché mignon
Si j’ai pointé de nombreux aspects du roman qui m’ont dérangée dans les paragraphes précédents, j’ai tout de même dévoré ce roman et apprécié ma lecture. Tout en étant consciente de ses nombreux défauts (car j’ai parlé du style et de la romance mais l’intrigue n’est pas en reste), je pense qu’il pourra plaire à certains.e.s de par son côté simple et accessible. C’est juste qu’au vu de certaines chroniques hyper positives que j’avais pu lire avant de commencer le roman, je m’attendais à quelque chose de plus complexe et travaillé.
ATTENTION : à partir d’ici, cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question.
Les « plot twist«
Il y a deux grosses « révélations » dans le roman… Et aucune ne m’a surprise.
La première est bien évidemment ce qu’est devenue June. Après quelques pénibles 100 pages de recherches où Renie galère, elle parvient enfin à entrer dans l’aile ouest et constate que sa chères sœur a été transformée en vampire. Ça, j’aurais pu le parier. Et la transformation s’est mal passée. En même temps on se doutait que ce serait le cas, vu que Ysanne tenait à garder Renie loin d’elle…
La seconde est l’identité du meurtrier de June et une nouvelle fois, je n’ai pas vraiment été étonnée. Après tout, il était le premier à encourager Renie à chercher sa sœur, était dans les parages à chaque fois qu’elle avait failli en mourir… Et s’intéressait un peu trop à June.
Pas de surprise pour moi dans Belle Morte donc, y compris aux passages ou j’en attendais un minimum. Maintenant les cartes sont rebattues pour le tome 2 puisque Renie est devenue une vampire et qu’une révolution semble être en marche, mais je ne suis pas certaine de poursuivre ma lecture de la saga.
En conclusion
Belle Morte est un roman de vampires très cliché qui fait néanmoins passer un bon moment au lecteur. Si vous arrivez à passer outre la prévisibilité de l’intrigue et le comportement parfois irrationnel des personnages, il vous plaira peut-être !
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