
If you could see the sun d’Ann Liang
Merci aux éditions Pocket Jeunesse pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman qui mêle contemporain et fantastique : If you could see the sun d’Ann Liang.
J’étais intriguée par ce roman au résumé original, qui combiné au style d’Ann Liang (que j’avais découvert dans This time it’s real) promettait une histoire sympathique. Au final j’ai apprécié ma lecture, même si j’aurais aimé m’attacher un chouïa plus aux personnages.
Le résumé
Et vous, que feriez-vous si vous aviez le don d’invisibilité ?
Élève boursière dans une prestigieuse école, Alice, 17 ans, se sent exclue parmi des camarades trop riches, trop beaux, trop parfaits. Jusqu’au jour où elle se découvre un don surprenant : Alice est capable de devenir invisible. Avec l’aide de son rival académique Henry, elle décide de monétiser cette fabuleuse capacité pour finir de payer ses frais de scolarité, que sa bourse ne couvre qu’à moitié. Ensemble, ils créent l’application « Beijing Ghost », et proposent des services de plus en plus douteux moralement, et d’autant plus risqués qu’Alice n’a en fait aucun contrôle sur son étrange pouvoir. Alors qu’elle songe à arrêter, les tarifs de l’école augmentent et, malgré les réticences d’Henry dont elle est devenue plus proche, Alice doit se résoudre à faire un dernier coup, franchement illégal et plus dangereux que tout ce qu’elle a pu faire auparavant.
Combien de temps peut-on jouer avec les limites de la loi sans de se compromettre pour de bon ?
~ Retour sur cette ~
Le fantôme de Pékin
Lorsqu’elle devient invisible par intermittence, Alice panique. Difficile de voir le positif quand on disparait de façon random au milieu de ses cours ! Mais après une discussion avec sa tante, elle y voit finalement une opportunité : celle de monnayer ses services de fille invisible, pour rassembler de quoi payer ses frais de scolarité dans son lycée huppé.
Il y a quelques facilités scénaristiques autour de cet aspect central de l’intrigue (le pourquoi du comment des disparitions d’Alice n’est jamais expliqué, et son business se monte sans heurts), mais j’ai bien aimé la façon dont sa capacité surnaturelle est exploitée.
Rivals to lovers
Je ne suis jamais contre un petit rivals to lovers (encore plus quand ce sont des rivaux scolaires hihi) et celui-ci était sans surprise très mignon. Henry est trop chou et l’évolution de sa relation avec Alice, quoique prévisible, grandement satisfaisante.
Le discours sur la morale
Comme on peut s’en douter, les demandes sur l’application d’Alice versent rapidement dans l’illégalité. La question se pose alors de savoir jusqu’à où notre héroïne est prête à aller pour rassembler l’argent dont elle a besoin pour ses frais de scolarité…

Henry et Alice par @doodlesandstalling
Au-delà de la question de la morale et des limites, se pose aussi celle de à quoi Alice aspire dans la vie. Le succès et la sécurité financière, certes, mais encore ? If you could see the sun nous pose la question des objectifs de vie et de notre rapport à la réussite.
Voyage à Pékin
Comme avec This time it’s real, If you could see the sun a ce côté immersif. On est plongés dans la culture d’Alice avec les nombreux mots en chinois dans le texte, ainsi que les nombreuses descriptions de Pékin (et de la nourriture, miam !).
En conclusion
Une chouette histoire avec une base originale, même s’il y a quelques facilités narratives. Si vous voulez une lecture sans prise de tête avec en bonus un petit tour à Pékin, If you could see the sun pourrait totalement vous plaire !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


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