Seul un monstre de Vanessa Len
Merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un des romans qui a fait le plus de bruit à la rentrée : Seul un monstre de Vanessa Len.
J’ai adoré ce roman, qui se trouve être un premier tome de duologie/saga (?), en tout cas pas un one-shot comme je le pensais à l’origine. Il mélange à la fois personnages morally grey, voyages dans le temps et secrets de famille pour un cocktail aussi addictif qu’explosif.
Tous les fans de fantasy (surtout si vous avez aimé La Trilogie de gemmes) apprécieront sur ce roman qui les entraînera dans une histoire originale, bien qu’un peu complexe à suivre.
NOTE : le tout dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question. Il sera indiqué en rouge avant et vous pouvez lire le reste de l’article sans soucis !
Le résumé
Chaque été, Joan Chang-Hunt, seize ans, passe ses vacances avec la famille de sa mère disparue, une joyeuse bande d’excentriques. Cette année, cependant, Joan se rend compte que la famille Hunt n’est pas qu’une adorable tribu de farfelus : c’est un clan de monstres, capables de voyager dans le temps en dérobant de précieuses minutes, des heures voire des années aux humains qui les entourent. Et Joan, bien qu’à demi humaine, dispose elle aussi de ce talent.
La vie de l’adolescente bascule subitement lors qu’elle découvre que Nick, le jeune passionné d’histoire qu’elle pensait avoir rencontré par hasard, est en réalité un impitoyable chasseur de monstres, prêt à tout pour éradiquer les douze clans de voyageurs dans le temps qui hantent les rues de Londres. Et lorsque sa famille se retrouve menacée, Joan se retrouve confrontée à un choix cornélien : accepter sa nature profonde et jouer, à son tour, avec la ligne temporelle pour les sauver… ou bien rester humaine.
~ Retour sur cette lecture ~
Familles et clans
Petite ambiance de mafia dans Seul un monstre avec des Familles qui se livrent à des jeux politiques toujours plus complexes, tout en ayant obtenu des places dans les plus hautes sphères de la société londonienne.
S’ajoute à cela les pouvoirs spécifiques de chaque famille, qui sont liés de près ou de loin au fait que tous les monstres voyagent dans le temps. D’ailleurs, j’aurais adoré que la petite comptine que tous les enfants monstres connaissent soit imprimée dans le roman, car je trouve qu’elle aide à mieux saisir l’intrigue :
« Les Oliviers voient,
Les Hunt dissimulent,
Les Nowak vivent,
Les Patel bloquent,
Les Portelli ouvrent,
Les Hathaway emportent,
Les Nightingale prennent,
Les Mtawali préservent,
Les Argent persuadent,
Les Ali scellent,
Les Griffith révèlent…
Mais seuls les Liu se souviennent. »
Vanessa Len, Seul un monstre
Fanart par @arz28
Voyage dans le temps
Le sujet du voyage dans le temps est délicat, car il faut que l’auteur pose des règles pour un minimum de cohérence. Ici Vanessa Len joue le jeu en posant des postulats clairs : le temps est un flux, il ne peut subir que des modifications minimes et se corrige de lui-même, une personne ne peut pas exister plusieurs fois en même temps…
Je trouve que l’auteure est parvenue à s’approprier les codes du voyage dans le temps et à en jouer, que ce soit dans la façon dont elle l’utilise pour créer l’intrigue de Seul un monstre ou même dans la façon dont il est réalisé (le vol de temps aux humains par les monstres qui leur permet de se déplacer dans le temps).
Des monstres
Le livre tient sa promesse : on est du côté des méchants et si Joan a un minimum de morale, ce n’est pas le cas des monstres qui l’entourent qui raccourcissent sans le moindre scrupule la vie des humains. J’ai vu plusieurs avis qui se disaient déçus que les monstres soient vraiment méchants mais de mon côté, j’ai trouvé ça top ! On compatit tout de même avec Joan et Aaron, qui ont vu leur famille massacrée, tout en comprenant le Héros qui se bat pour de bonnes raisons…
Fanart par Grace Zhu Art
ATTENTION : ce dernier paragraphe contient des spoilers sur le roman dont il est question
Tant de questions non résolues
Ayant totalement zappé qu’il s’agissait d’un tome 1 (my bad), j’étais un peu frustrée par toutes les questions restées en suspens à la fin de ce premier tome. Je suis toujours frustrée par ces questions sans réponses, mais je peux maintenant faire des hypothèses et attendre le tome 2 avec impatience !
La réponse qu’on attend le plus, c’est évidemment qui est le roi de la cour des monstre, qui est cette fameuse femme qui a forcé Nick à devenir le héros et quels sont ses objectifs ? Je suis absolument fan de l’idée d’un complot à plus grande échelle que Joan pourrait être amenée à résoudre.
D’ailleurs, à propos de Nick, comment voyage-t-il dans le temps ? C’est triste que l’on ne l’ait pas encore découvert, d’autant plus que je ne sais pas comment le sujet pourra être amené à nouveau par la suite…
Et puis il y a tous les mystères autour d’Aaron (sorry Nick d’ailleurs, mais je le shippe 1000 fois plus avec Joan). Son pouvoir, sa famille, comment il s’est vu déshérité…
Sans compter ceux autour de Joan. Quel est ce clan auquel elle appartient, celui que les Olivier traquent et qui lui vaut de pouvoir défaire l’œuvre du temps ? Va-t-elle récupérer son pouvoir, d’ailleurs, ou l’a-t-elle épuisé ? Trop de questions sans réponses, il nous faut la suite !
En conclusion
Seul un monstre est un excellent premier tome, bien complexe comme il faut, tout en rebondissements et complots. De la fantasy comme on l’aime que je ne peux que recommander aux fans du genre !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Découvrez ma chronique du tome 2 !
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