La saga Phobos adaptée en bande dessinée !
Hello ! La chronique du jour porte sur l’adaptation en bande dessinée d’une saga que j’apprécie tout particulièrement : Phobos de Victor Dixen.
Je savais depuis un petit moment que cette adaptation se préparait puisque j’avais échangé avec l’auteur à ce sujet au SLPJ 2019 (ça remonte dis donc !) et je suis ravie de voir le fruit de ce travail en librairie, d’autant plus que j’ai sincèrement apprécié ce nouveau format.
Note : cet article est évolutif, il sera complété au fil de la sortie des tomes de la bande dessinée qui devraient être au nombre de 10 (2 pour le tome 1, 2 pour le tome 2, 3 pour le tome 3 et 3 pour le tome 4 des romans).
Le résumé
Six filles. Six garçons. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer.
Dans un futur proche, la conquête spatiale est relancée par le biais de la téléréalité la plus ambitieuse de tous les temps : le programme Genesis.
Six filles et six garçons âgés de 17 à 20 ans ont été sélectionnés parmi des milliers de candidats de tous les pays pour établir la première colonie humaine sur Mars. Ils sont tous orphelins, sans attache, sans promesse d’avenir… sans famille pour intenter un procès si les choses tournent mal. Ils effectuent les six mois de voyage en aller simple dans deux compartiments séparés du vaisseau Cupido, à destination de Phobos, la lune de Mars. Ils ont un objectif : trouver le partenaire avec qui enfanter sur la base d’un rendez-vous de 6 minutes hebdomadaire et tout ça, sous l’œil inquisiteur des caméras qui filment le vaisseau 24 heures sur 24.
Léonor, la candidate française, a signé pour la gloire davantage que pour l’amour, mais il y a une chose qu’elle ne pouvait pas prévoir : une fois embarqués dans le vaisseau, les candidats et candidates sont tous condamnés à une mort certaine…
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour faire demi-tour.
Une planche
Les dessins
On doit le travail graphique de cette adaptation de Phobos en bande dessinée à Eduardo Fransico. La colorisation a été réalisée par Chiara Di Francia et le lettrage par Fabio Amelia.
Pour les curieux, il y a d’ailleurs un dossier très intéressant à la fin de la bande dessinée (tome 1) qui explique la démarche de création et les échanges entre Victor Dixen et Eduardo Fransisco tout au long du projet.
Pour en revenir à l’aspect graphique de la bande dessinée, il m’a totalement séduite. C’est vrai que ce n’est pas le genre de dessins que j’avais imaginé pour Phobos et j’avais été un peu déçue lors de la révélation de la couverture mais avec le recul, ça correspond très bien à l’ambiance de la saga.
Le style est proche des comics, dont on retrouve les codes avec beaucoup de dessins de personnages en mouvement et des dessins de contour fins mais marqués. Au niveau de la colorisation, on est le plus souvent sur des dégradés avec du bleu, du violet et du rouge, couleurs souvent associées à l’espace dans l’imaginaire.
Le seul personnage que je n’ai pas vraiment reconnu, c’est Harmony McBee. Je l’imaginais vraiment avec des traits beaucoup plus doux, et dans des couleurs plus pâles… Mais pour le reste, j’adore !
Tome 1 : Les éphémères
Ce premier tome de la bande dessinée correspond à la moitié du premier tome du roman. Pour répondre tout de suite à la question qui préoccupe certains d’entre vous, il n’est pas nécessaire d’avoir lu les romans pour lire la bande dessinée (solution testée et approuvée par mon petit frère).
Cependant, une bande dessinée c’est court et si les descriptions du roman ont été retransmises en images avec beaucoup de finesse, on perd au passage les parties les plus longues qui faisaient durer le suspense. Résultat, là où dans le roman on se pose énormément de questions, dans la bande dessinée on a l’impression de presque tout savoir tout de suite…
Au-delà de cet aspect, j’apprécie toujours autant cette histoire originale et vous pouvez retrouver mon avis qui est sans spoiler sur le tome 1 du roman (donc tomes 1 et 2 de l’adaptation de Phobos en bande dessinée) par ici !
Tome 2 : La règle du jeu
Un grand merci à Victor Dixen et aux éditions Glénat de m’avoir fait parvenir ce second tome.
Dans l’adaptation de la seconde partie du premier tome de la saga, le mystère surgit à nouveau. Mystère autour des recherches d’Andrew, mystère autour de la première apparition d’Harmony McBee… Sans compter le suspens du choix de Léonor (quoique atténué pour ceux qui comme moi ont lu le roman et savent déjà à quoi s’en tenir).
Les illustrations sont toujours aussi sublimes, on est plongés avec efficacité dans l’ambiance de la saga et j’ai adoré. Je trouve qu’elles illustrent aussi bien les réactions de Léonor : sa panique lorsque le téléphone a disparu, sa rage contre Marcus, son intérêt pour Mozart…
Vous avez lu cette bande dessinée ? Elle vous tente ?
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