Un peu malgré eux de Becky Albertalli et Aisha Saeed
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Un peu malgré eux de Becky Albertalli et Aisha Saeed

Merci à Hachette Romans et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce titre.

Hello ! Aujourd’hui on part sur la chronique d’un one-shot avec de la politique, de l’engagement et de la diversité : Un peu malgré eux de Becky Albertalli et Aisha Saeed.

Si ce roman n’est pas un énorme coup de cœur que je vous recommanderai pour son intrigue palpitante ou ses rebondissements, je pense qu’Un peu malgré eux est quand même le type de livre qu’on devrait mettre entre toutes les mains. Pourquoi ? Parce qu’il nous parle de politique, d’outsiders, de s’engager dans quelque chose… Et une chose est sûre : il donne envie de se bouger !

Le résumé

YES

D’un côté, Jamie Goldberg, 17  ans, juif, maladroit. Il s’est retrouvé embarqué dans la campagne d’un candidat aux élections locales.

NO

De l’autre, Maya Rehman, 17  ans, musulmane, un caractère bien affirmé. Elle vit cette année son pire Ramadan  : sa meilleure amie est trop occupée pour passer du temps avec elle, son voyage à Rome est annulé, et maintenant ses parents se séparent.

MAYBE

Ensemble, et surtout malgré eux, ils sont recrutés pour faire du porte-à-porte afin de convaincre les électeurs potentiels de se déplacer le jour J. Peu à peu cette mission commune et les rebondissements de la campagne les rapprochent…

SO…

~ Retour sur cette lecture ~

De la diversité

Comme je le disais dans l’introduction de cette chronique, Un peu malgré eux est un joli roman qui se trouve contenir une belle diversité. En effet, on compte deux personnages principaux qui appartiennent à des religions (juif et musulmane) et de couleur, plusieurs personnages secondaire homosexuels…

Côté politique

J’en vois d’ici certains fuir à la mention de ce fameux mot en « p ». Alors rassurez-vous : il n’y a rien de complexe ou de long à suivre dans Un peu malgré eux, pas de discours interminable ni de campagne électorale qui vire au bourrage de crâne.

D’ailleurs, dans ce roman où on suite à la fois les points de vue de Jamie et Maya, on découvre que si Jamie s’intéresse d’jà un peu à la politique, ce n’est absolument pas le cas de Maya. Les auteures prennent donc le soin d’expliquer simplement et clairement la politique américaine. Au fur et à mesure du récit, Jamie et Maya s’impliquent de plus en plus dans cette campagne électorale et tout comme eux, on commence à vraiment s’intéresser aux conséquences de ce futur changement politique.

C’est un roman qui donne envie de s’investir, de se renseigner sur les lois ou les projets à côté desquels on a tendance à passer. L’exemple pris dans le roman est une interdiction du port du voile qui, sous couvert « d’améliorer la sécurité de l’état », est évidemment raciste et discriminatoire.

L’histoire d’amour

Au-delà de l’aspect politique (encore une fois vraiment intéressant) et de la diversité de l’histoire, Un peu malgré eux est avant tout une jolie histoire d’amour.

Je dois avouer que j’ai adoré le couple formé par Maya et Jamie. Il sonne tellement juste ! On voit leur relation évoluer peu à peu, de simples connaissances à bon amis jusqu’à quelque chose de plus romantique. Et surtout, il n’y a pas de drama. Pas de rebondissements invraisemblables, de personnages qui agissent de façon étrange et illogique ou même qui refusent de pardonner de petits mensonges. Juste deux personnes qui se découvrent de nombreux points communs, de belles qualités et, petit à petit, une attirance mutuelle.

Un incursion dans le quotidien façon Becky Albertalli

Comme dans les autres romans de l’auteure, et même dans celui-ci écrit à quatre mains, on retrouve tous ces petits détails du quotidien qui rendent le roman attachant, et ces personnages secondaires qui apportent tous quelque chose.

J’ai adoré la grand-mère de Jamie. Elle est pleine d’humour, de bon conseil et juste géniale. Elle joue les stars d’insta avec son chien tout en dirigeant à la baguette le clan familial, et apporte un peu de douceur au récit. Ajoutez à cela la bar-mitsva de la petite sœur de Jamie, Sophie, ainsi que la mère qui stresse et veut que l’évènement soit parfait et on se retrouve avec une ambiance familiale joyeuse bien qu’en bazar, que même le désagréable cousin Gabe n’arrive pas à gâcher.

Chez Maya, c’est moins la fête. Elle traverse avec difficulté le divorce de ses parents qu’elle n’arrive pas à accepter, tout en se sentant abandonnée par sa meilleure amie qui rentre à l’université. Mais c’est justement trop chou de voir sa rencontre avec Jamie changer les choses et lui apporter du positif !

En conclusion

Une jolie histoire d’amour, pleine de douceur avec une toile de fond politique qui apporte beaucoup au récit. Entre tout ça et une belle diversité qui fait plaisir, Un peu malgré eux est un roman agréable à lire et apporte une réflexion chez son lecteur, ce qui ne gâche évidemment rien !

Et si vous cherchez un autre roman sympa du même genre, je vous conseille Leah à contretemps !

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