Red Rising tome 2 : Golden Son
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Red Rising tome 2 : Golden Son

Hello ! Toujours dans le thème de l’espace et des mondes futuristes, on se retrouve pour une chronique du deuxième tome de la saga Red Rising de Pierce Brown : Golden Son. Un second volet haut en couleurs et plein de rebondissements que je vous recommande sans hésiter !

ATTENTION ! Cet article contient des spoilers sur ce tome ainsi que le précédent !

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Le résumé :

« Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale: il sous-estime son ennemi. En un éclair, il perd tout.

Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… quitte à transformer une vendetta familiale en guerre totale. Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien. »

Ce que j’en ai pensé :

L’ellipse du début

Après un prologue se déroulant dans la continuité même du premier tome (comprenez par-là environ deux secondes après sa fin), Pierce Brown nous colle une ellipse de la mort qui tue qui nous amène deux ans plus loin : à la fin des études de Darrow à l’Académie, version spatiale grandeur nature de l’Institut qui constitue la suite logique du parcours d’un Or qui souhaite avoir du pouvoir.

D’un côté, ce choix nous évite un tome 2 qui serait une copie conforme du premier sur des principes similaires avec Darrow qui passe un nouveau test et devient encore une fois un meneur. Il était donc aussi judicieux que logique de ne pas épiloguer sur son passage à l’Académie. Par contre, j’avoue que j’aurais aimé plus d’informations…

Sevro fanart (Red Rising : Golden Son) by Phantomrin

Artiste : @Phantomrin

« A l’Institut, on nous a entraînés à survivre et à conquérir. A l’Académie, on nous enseigne la guerre. »

Pierce Brown, Golden Son

Dans le premier tome, on apprend aux côtés de Darrow le fonctionnement de la société et des Ors ainsi que leur code. L’auteur reprend ce principe dans Golden son sans pour autant nous donner un cours de rattrapage sur les connaissances acquises par le Faucheur à l’Académie, ce qui fait que certaines parties du récit m’ont complètement larguée : je n’arrivais pas à savoir si les vaisseaux dont on parlait étaient petits ou grands ou encore quelles étaient les procédures dont Darrow et ses amis parlaient. En soi cela ne gêne pas beaucoup dans la lecture puisque la plume de Pierce Brown est toujours aussi fluide et les actions s’enchaînent avec brio, mais c’est tout de même un détail qui mérite d’être relevé.

Un tome plus politique

« Je ne suis pas fait pour la lente guerre froide et politique. Ni pour la subtilité, Enfer! Convaincre des gamins de se cacher dans les tripes d’un cheval? Aucun problème. Soudoyez quelqu’un, le corrompre discrètement? J’en serais incapable, même pour sauver ma vie. »

Pierce Brown, Golden Son

Dans Red Rising Darrow était limité aux « murs » de l’Institut et sa rébellion contre les Ors n’en était qu’à ses débuts. Dans Golden Son, il a enfin regagné le monde normal et se retrouve au centre d’une intrigue entre les Bellona, devenus ses principaux opposants, soutenus par Octavia au Lune elle-même, et le clan Augustus dont il fait lui-même partie.

Un tome plus fin qui pose aussi des questions sur les Fils d’Arès, leurs origines (inattendues !) et leurs motivations alors même que leurs propres soldats désertent les rangs de la résistance. Darrow apprend à ses dépens qu’il doit aussi bien manier sa langue qu’il ne manie sa sang-lame ou son rasoir…

La problématique autour des obsidiens et de leur esclavage par les Ors est aussi intéressante, avec tous les échos historiques qui l’accompagnent.

Darrow (Red Rising 2 : Golden Son)

Artiste : Tommy Arnold

Mais toujours aussi violent

Red Rising était déjà plutôt cru, que ce soit dans les combats du Faucheur ou dans les actes du Chacal. Je vous conseille d’avoir l’estomac toujours bien accroché pour lire Golden Son, festival des têtes coupées et autres joyeusetés bien sanglantes. Rien de nouveau ici mais c’est vrai que les textes de Pierce Brown sont plus hard que le Young Adult habituel et je tenais à le souligner à nouveau.

Un entourage différent

« Il faut une minute pour se lier d’amitié, une seconde pour la briser, des années pour la réparer. »

Pierce Brown, Golden Son

Si Darrow avait plutôt bien géré son entourage dans le premier tome (Mustang quoi), il fait pas mal d’erreurs dans ce second. En perdant l’amitié de certains, comme celle de Roque. Mais surtout en s’alliant aux mauvaises personnes. Dès que le Chacal l’a contacté, j’ai su que ça se finirait mal. Avec un personnage aussi dangereux que lui, c’était évident. Mais je n’imaginais pas que ça tournerait mal à ce point…

Une fin qui promet une suite exceptionnelle

La fin est une grosse surprise qui conclut en beauté Golden Son. Inattendue, violente et retorse comme le reste du roman, elle constitue une apogée fabuleuse. C’est à la fois cruel de nous laisser sur ce cliffanger et génial car on se prépare à un troisième tome encore au-dessus des deux précédents.

En conclusion

Un deuxième tome tout à fait à la hauteur du premier et qui nous laisse espérer un troisième tout aussi surprenant : cette dystopie est vraiment à lire à tout prix !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Découvrez ma chronique du tome suivant : Morning Star

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