Les aigles de Vishan Lour
Hello ! Si vous fréquentez le blog ou mon insta depuis un moment, vous aurez compris que je suis absolument fan de la plume de Pierre Bottero. Alors évidemment, quand les éditions Rageot ont publié un texte retrouvé par sa femme, je me suis empressée de me le procurer.
Les aigles de Vishan Lour est un roman très court (moins de 100 pages en fait). Je ne vais pas épiloguer encore et encore sur le génie de l’auteur (j’ai déjà écrit un article entier dessus 😅), cette chronique sera donc plus courte que d’habitude.
Le résumé
Plume est une Ombre, une jeune acrobate qui sillonne les rues d’AnÓcour et vole pour survivre. Estéblan est un écuyer de la confrérie des Chevaliers du Vent. Il accompagne la délégation qui sera reçue au palais et doit nouer des relations avec le nouveau roi qui s’est emparé du pouvoir sans être adoubé par la confrérie. Quand la délégation est assassinée, Estéblan décide de venger ses compagnons. Mais il croise Plume. Plume qui le dissuade d’intervenir… dans l’immédiat.
Le format court
La longueur du roman a ses défauts et ses avantages. D’un côté, on reste vite sur notre faim avec des actions peu décrites et une histoire qui n’est finalement qu’esquissée. D’un autre, ce texte court pourrait très bien convaincre certaines personnes de se mettre à la littérature fantastique et de lire les autres romans de l’auteur, en proposant un aperçu de son style facile à aborder. J’aurais aimé que ce soit plus long, pouvoir profiter plus longtemps de Plume, Estéblan et de leurs aventures. Mais bon, si on en arrive là j’aimerais aussi la suite des Âmes croisées et tout un tas de choses tout aussi impossibles autour de l’œuvre de Bottero…
Les personnages
Plume est citée plus d’une fois comme étant une première esquisse des Marchombres, d’un autre côté dans la préface le texte est situé comme ayant été écrit après la Quête d’Ewilan qui les mettaient déjà en scène. En tout cas certaines réflexions de ce petit brin de fille ne sont pas sans rappeler la pensée Marchombre :
« Je suis libre, vois-tu, cela vaut toutes les familles du monde. »
Estéblan est bon, loyal mais tout comme sa compagne d’aventure, sa présentation est bien trop brève pour qu’on puisse vraiment parler de lui. Ce que je retiendrais surtout de ce texte, c’est tout le travail autour des oiseaux avec les rapaces amis avec les personnages, mais aussi le merveilleux qui accompagne les aigles géants des chevaliers. L’univers plutôt médiéval dépeint est séduisant, tout comme cet ordre de justiciers qui règnent sur le ciel. Même les créatures de cauchemar du récit, les banshees, sont une forme de rapaces.
Retrouver la plume de Bottero
C’est à mes yeux le plus gros attrait des aigles de Vishan Lour : son auteur, qui pour moi comme pour beaucoup d’autres signifie la garantie d’une plume belle et travaillée. Sur ce point c’est une réussite, j’ai retrouvé la poésie de ses textes et le rythme si particulier qu’il donne à ses phrases. C’était absolument génial de pouvoir me replonger dedans !
En conclusion
J’ai apprécié retrouver la plume de mon auteur favori dans un texte indédit que j’aurais aimé plus long, mais on ne peut pas y faire grand-chose… En tout cas je conseille Les aigles de Vishan Lour à ceux qui comme moi adorent Pierre Bottero, mais aussi à ceux qui souhaiteraient le découvrir sans se lancer dans l’une de ses trilogies !
Avez-vous lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?