Le Faiseur de rêves tome 2 : la Muse des cauchemars
Hello ! Aujourd’hui je vous parle d’un gros coup de cœur, un bijou d’onirisme et de rebondissements qui m’a emportée tout droit dans un autre monde : le deuxième tome de la duologie du Faiseur de rêves, la Muse des cauchemars.
Pour retrouver ma chronique du tome 1 c’est par ici !
Je dois dire que ce n’était pas gagné d’avance. J’avais adoré le Faiseur et je m’étais lancée dès que possible dans le second tome, mais au bout de quinze pages j’avais déjà oublié le début. Je n’arrivais vraiment pas à accrocher, à retourner dans ce monde étrange. Donc je l’ai mis de côté, et il y a peu de temps je me suis décidée à le sortir de nouveau. Je devais être plus dans le bon mood parce que cette fois j’ai totalement accroché, et il était fini en moins de 24 heures !
Le résumé
Il est un monde où hommes et femmes naissent avec un don précieux, dont seuls les plus puissants gagnent le droit de se servir en temps utile, mais toujours au nom de l’Empire. A respectivement seize et dix-sept ans, Nova et Kora rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront enfin les enlever. Alors, seulement, elles pourront accomplir leur véritable destin.
Très loin de là, à travers l’espace et le temps, dans la mythique Cité oubliée – qu’après tant d’années, Lazlo Lestrange peut dorénavant contempler de ses yeux -, retentit une explosion qui fait basculer son monde et celui de Sarai. Laur avenir ne tient désormais plus qu’à un fil, celui que manipule par la seule force de son esprit une enfant cruelle et meurtrie. A la fois plus puissant et plus vulnérable que jamais, le jeune home va devoir choisir : sauver celle qu’il aime ou bien tous les habitants de la ville interdite jusqu’au dernier.
Sans compter qu’un danger plus grave encore menace… Car l’oiseau blanc qui surveille la citadelle depuis toujours veille, et il est grand temps pour lui de passer enfin à l’action.
~ Les éléments qui ont fait de ce tome un coup de cœur ~
L’action
C’est le premier point que je retiens de la Muse des cauchemars. Ce n’est pas tant que le roman en est rempli, mais il y en a beaucoup plus que dans le Faiseur de rêves. Si le premier tome faisait l’effet d’une longue balade dans un univers fabuleux, le deuxième tient plutôt d’une course poursuite pour échapper aux démons dudit univers.
Une énorme amélioration qui donne tout de suite plus de rythme à l’histoire et le transforme en un véritable page-turner. Le genre de roman dans lequel rien n’est résolu alors qu’il reste qu’une petite cinquantaine de pages et qui nous tient jusqu’au bout. La preuve : j’ai presque fait une nuit blanche pour le finir et ce alors que j’étais déjà sérieusement en manque de sommeil.
Le couple Lazlo/Sarai
Fan art par @tatatjah
Dans la catégorie des couples de roman les plus touchants, j’ai nommé Lazlo et Sarai ! Un peu comme Feyre et Rhysand ou Emma et Julian, il s’agit du genre de couple goal à l’alchimie magnifique dont on souhaite de tout cœur le bonheur.
C’est d’ailleurs leur amour qui est moteur de l’histoire et souvent à l’origine des différentes actions qui s’y déroulent. On les voit aussi découvir l’amour tant dans le sens physique de dans l’attachement qu’il induit et on assiste avec amusement et émotions à leurs expériences. Néanmoins le roman reste très soft sur ce point et donc par conséquent est vraiment tout publics.
A la recherche de la rédemption
Parce que l’histoire de cette duologie, c’est celle de la rédemption d’êtres qui ont commis le pire pour protéger ceux qui leurs sont chers. On a donc au centre de l’histoire Minya, Eril-Fane mais aussi un nouveau personnage, lui aussi piégé dans ses remords, toujours à la limite de la folie.
Une autre évolution notable est celle de Thyon Nero, qui s’accompagne d’une monstrueuse prise de conscience. Si j’avais détesté de tout mon cœur le filleul d’or dans le tome précédent, je pense que je ne suis pas la seule à avoir apprécié le changement qui s’opère dans la Muse des cauchemars.
Les explications tant attendues
D’où venaient les Mésarthim ? Que s’est-il réellement passé le jour du Carnage ? D’où vient la haine si profondément ancrée dans Minya ?
La Muse des cauchemars apporte enfin les réponses à ces questions, tout en ouvrant une porte sur les autres œuvres de Laini Taylor (les éditions Lumen si vous passez par-là, est-ce que vous pouvez traduire Daugther of smoke and bone ? ^^). Avec des histoires monstrueuses et belles à la fois, on découvre l’origine de Skathis et de ses pouvoirs ainsi que de son affreuse clique, dont on suit plus précisément un membre en particulier. On sait enfin pourquoi les Mésarthim engendraient volontairement de nombreux enfants, ce que ceux-ci devenaient et on en apprend davantage sur l’origine de Lazlo.
Fan art par @lesyablackbird
A la croisée des histoires
Dans la Muse des cauchemars on retrouve Lazlo, mais on découvre aussi les deux sœurs Kora et Nova, si proches l’une de l’autre et si désespérées, ainsi que l’histoire d’un immense oiseau blanc déjà croisé plusieurs fois…
Parce que Laini Taylor ne se contente pas d’une seule histoire dans son roman, elle en mélange plusieurs en les alternant avec efficacité pour intriguer le lecteur jusqu’à les faire se croiser alors qu’on ne s’y attend pas. Un aspect de l’histoire 100% réussi qui contribue aussi à la rendre aussi addictive !
En conclusion
Si le Faiseur de rêves était une très belle découverte, la Muse des cauchemars est un véritable coup de cœur que je vous recommande totalement et qui donne aussi envie de se plonger dès maintenant dans les autres œuvres de la magicienne qu’est Laini Taylor. A lire et à relire.
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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