La fourchette, la sorcière et le dragon : retour en Alagaësia
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La fourchette, la sorcière et le dragon : retour en Alagaësia

Hello ! Aujourd’hui je reviens pour vous sur ma lecture d’un recueil de contes qui a fait du bruit, et pour cause : La fourchette, la sorcière et le dragon de Christopher Paolini est un livre inédit se déroulant dans l’univers de la saga Eragon, terminée depuis quelques années.

Autant le dire tout de suite : si j’ai pris plaisir à retrouver l’Alagaësia et les personnages emblématiques de cette saga qui m’avait tellement plu, pour moi ce recueil n’est pas un coup de cœur mais plutôt une petite déception, ne s’étant pas révélée à la hauteur de mes attentes.

ATTENTION : cet article contient des spoilers sur le livre dont il est question

Pour ma chronique sans spoilers d’Eragon c’est par ici !

Résumé

Cela fait un an que l’Empire est tombé. Un an que le tyran Galbatorix a disparu.

Après la victoire, Eragon a quitté l’Alagaësia en quête du lieu parfait pour entraîner la nouvelle génération de dragons à naître et leurs futurs dragonniers. Aujourd’hui, ses nouvelles responsabilités ne lui laissent aucun répit. Construire un nouveau refuge pour protéger les œufs des dragons, abriter les précieux EldunarÌ, répondre aux demandes des différents peuples, gérer les querelles entre les Urgals belliqueux et les Elfes hautains… Le dragonnier ne connaît pas de repos. Trois histoires vont pourtant le distraire et lui permettre d’envisager l’avenir sous un nouvel angle.

~ Retour sur cette lecture ~

Avis général

L’objet-livre

Les éditions Bayard ont fait les choses en grand pour ce nouveau volume : hardback, tranche dorée et même illustrations des différents chapitres conservés, alors que ces détails ne sont pas courants en VF. Le livre en lui-même est donc un très bel objet qui ravira les collectionneurs de jolies éditions et qui se démarque au milieu des paperbacks et poches habituels.

Maintenant j’ai tout de même un léger reproche à faire à ce format, c’est qu’on dirait qu’il a été pensé pour atténuer la rapidité de lecture de ce texte, qui écrit en gros caractères sur des pages épaisses n’est pourtant pas un si gros volume. Une petite déception après les quatre merveilleux pavés que sont les romans du cycle de l’Héritage, de voir une histoire aussi courte.

Ce que j’ai aimé retrouver

En tout premier vient le duo Eragon/Saphira avec tous leurs échanges, leurs taquineries et leur lien si magique. J’ai aussi pris plaisir à redécouvrir les peuples de l’Alagaësia et leurs mœurs, leurs cultures et leurs langages. On retrouve la mythologie crée par Paolini et c’est toujours une réussite !

Ce qui m’a manqué

La liste est malheureusement assez longue, autant dire que j’avais des attentes un peu trop hautes pour La fourchette, la sorcière et le dragon.

Ce qui m’avait marqué dans Eragon, c’était avant tout la magie de l’aventure, la quête incroyable menée par le héros au travers d’un pays avec un voyage et des combats épiques à la clé. Bref, l’épopée fantastique dans toute sa splendeur. Dans ce tome, je m’attendais donc a du dépaysement et des mini-aventures qui m’auraient fait rêver.

L’objectif est en partie atteint, surtout pour la troisième histoire (le dragon) qui m’a rappelé ce que j’avais adoré dans la saga d’origine.

Et puis il y a les personnages qui m’avaient touchée dans Eragon, car ce n’était finalement pas le héros de la saga que je préférais. Arya, Orik, Nasuada ou encore Roran et leurs idéaux, leurs personnalités sont fabuleux. Je pensais donc les apercevoir dans ce tome, et grosse déception : aucun d’entre eux n’est davantage qu’évoqué…

La fourchette, la sorcière et le dragon

Les nouvelles

Maintenant que je vous ai parlé du recueil dans son ensemble, j’aimerais revenir en détail sur chacune de ces histoires, qui sont vraiment inégales.

La fourchette

Le principal souci de cette nouvelle est que l’histoire est inachevée. Croiser à nouveau Murthag, le voir utiliser ses pouvoirs et découvrir ce trafic de pierres étranges, ç’aurait pu être un magnifique préquel a une nouvelle histoire. Ce dont il s’agit probablement, mais c’est dommage de le lire ainsi sorti d’un contexte et sans véritable fin.

Donc une super histoire trèèès courte qui soulève plein de question et qui laisse du coup une impression d’inachevé.

La sorcière

Des trois histoires de La fourchette, la sorcière et le dragon, celle-ci est de loin la plus étrange. Ce qui paraît logique étant donné que le personnage d’Angela, qui est au centre de cette nouvelle, l’est aussi. Les morceaux d’histoire laissés par la sorcière à Eragon n’ont pas de sens individuellement et en ont encore moins ensemble.

Le dragon

La plus complète des trois nouvelles, Le dragon est un conte Urgal dans lequel j’ai retrouvé les accents d’aventure et d’héroïsme que j’avais adoré dans Eragon. L’histoire est entraînante et le style de la narration, à la façon d’un conteur, très agréable.

En conclusion

Un recueil qui, s’il rappellera aux fans de la saga son univers, ne convainc pas totalement. Le format très court ne permet pas de plonger totalement dans les histoires et on ne retrouve pas tout à fait le style de Paolini dans la narration. Dommage, mais c’est tout de même un très beau livre objet à poser sur son étagère !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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