La cité du ciel tome 2 : L’alcazar
Merci à la Collection R pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui me revoilà avec une chronique d’un second tome qui est carrément meilleur que le premier : La cité du ciel tome 2, L’alcazar, d’Amy Ewing.
Honnêtement, je n’avais gardé du premier tome que de vagues souvenirs : les triades, la cité du ciel, le spectacle, la fuite de Sera avec les jumeaux McLellan. Autant le dire, pas assez pour bien comprendre et apprécier ce second tome. J’ai donc fait un petit tout par le merveilleux blog de Summaries Books (si vous ne connaissez pas, elle propose des résumés spoilants qui permettent de se remettre dans le bain avant de continuer une saga !). J’ai aussi relu ma chronique du tome 1, puis je me suis plongée dans cette suite.
C’était juste génial ! Amy Ewing approfondit ici son univers bien plus que dans ses autres romans et tout était là : suspense, magie, romance, révélations…
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que sur le tome précédent.
Pour retrouver ma chronique du tome 1 c’est par ici !
Le résumé
Elle est tombée du ciel… Saura-t-elle y remonter ?
Précipitée du haut de la Cité du Ciel dans l’espoir de rompre le cordon qui la relie à sa planète d’attache, Sera sait désormais où le trouver : sur la légendaire île de Braxos. Mais elle aura besoin pour l’atteindre de toute l’aide de ses alliés humains.
Le voyage promet en effet d’être périlleux et il n’y a pas de temps à perdre : la grande prêtresse abuse de plus en plus de sa toute-puissance, menaçant la survie de la Cité et de tous les êtres chers à Sera.
Celle-ci est prête à tout pour sauver son peuple, quand bien même il lui faudrait se sacrifier une nouvelle fois…
~ Retour sur cette lecture ~
Pelago et les Byrne
L’alcazar est écrit avec un mélange de quatre points de vue : ceux de Léo, Agnès, Sera et Leela. Dans le cas des trois premiers, ils se recoupent souvent et racontent le voyage mené par les jumeaux et la céruléenne vers Pelago et plus particulièrement l’île de Braxos.
J’avais déjà bien aimé cette partie de l’intrigue dans le tome 1 mais là, on est carrément à un autre niveau. J’ai adoré découvrir peu à peu, en même temps que les personnages, les ficelles de la politique pélagienne et les villes animées décrites par l’auteure. Sans en faire trop et tomber dans de longues descriptions enuyeuse, elle parvient à nous faire visualiser les lieux, personnages et même leurs vêtements avec brio, autant vous dire que le dépaysement est total ! J’ai aussi trouvé hyper intéressant le choc culturel que la découverte de ce pays engendre chez Léo et Agnès (et à moindre niveau chez Sera).
Mais ce roman n’aurait certainement pas été aussi bon sans l’étrange famille Byrne. Agnès et Léo parviennent à trouver leur grand-mère mais pas seulement : elles se découvrent aussi deux oncles et même plus tard un troisième, lui illégitime. Je suis allée de surprises en surprises, depuis l’entretien d’Agnès avec Matthias jusqu’à l’arrivée d’Erza et du père des jumeaux à Culinnon. La découverte de l’île familiale a elle aussi été énorme, je ne m’attendais vraiment pas à ce que les arboréals et les mertags viennent de là !
En bref, un univers enfin hyper approfondi de ce côté, des plot twists et des manigances, c’était juste parfait. Et pourtant, ces rebondissements et révélations ne parviennent pas à éclipser ceux encore meilleurs vécus par Leela…
Du côté de la cité
WOW. Amy Ewing a placé la barre haute en termes de world-building et de backstories de personnages avec cette partie-là du récit. Les découvertes faites par Leela sont juste énormes et c’était génial de remonter peu à peu avec elle le fil du passé pour comprendre les motivations de la Grande prêtresse et le fonctionnement de son étrange magie.
Avec cette ligne narrative, L’alcazar gagne à la fois en originalité et en approfondissement de l’univers. J’ai trouvé beau le message de diversité lorsque Wyllin explique qu’il existe toutes sortes de sexualités chez les céruléennes, tout comme elles ont différentes vocations dont la Grande prêtresse a pu les priver.
L’évolution des personnages depuis le tome 1
Nos quatre narrateurs gagnent en profondeur mais aussi en maturité dans L’alcazar. Léo et Sera acceptent peu à peu leurs sentiments mutuels et forment vraiment un couple adorable. Du côté d’Agnès, elle assume elle aussi ses sentiments pour Vada et surtout s’affirme peu à peu vis-à-vis de sa grand-mère qui n’est décidément pas telle qu’elle l’espérait.
Mais la palme de la plus belle évolution revient sans conteste à Leela. Cette dernière devient plus assurée, plus réfléchie au fil de ses découvertes et se transforme peu à peu en une meneuse. La voir prendre la responsabilité de la cité à la fin, s’exprimer avec autant de calme et d’éloquence, c’était juste fabuleux. Alors qu’elle ne m’avait pas vraiment marquée dans le premier tome, j’ai eu un coup de cœur pour elle dans ce second !
En conclusion
Un deuxième tome largement meilleur et plus approfondi que le premier. La cité du ciel est une duologie vraiment originale qui saura plaire à tous les fans de fantastique et fantasy avec ses personnages attachants et ses nombreux rebondissements !
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