Portrait de Katniss Everdeen, personnage principal du roman et des films Hunger Games
Films

Hunger games : 5 erreurs et 5 réussites de l’adaptation cinématographique

Aujourd’hui, comme l’indique le titre, je vais détailler l’adaptation cinématographique du premier volume de la trilogie à succès de Suzanne Collins : Hunger Games.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, je vous mets le résumé :

« Les Hunger Games ont commencé.
Le vainqueur deviendra riche et célèbre.
Les autres mourront…

Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène: survivre, à tout prix.

Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature… »

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Et pour commencer, 5 erreurs dans l’adaptation :

1 – Katniss

Outre l’actrice (je ne critique pas le jeu de Jennifer Lawrence mais plutôt son apparence, cf erreur 3), il se trouve que la Katniss du livre et celle de l’écran sont très différentes. Dans le livre, elle veut survivre. Point. Elle est aussi antipathique et associable. Dans le film, ces caractères présents sont atténués. Une version édulcorée en somme, comme d’ailleurs pour Haymich et même pour le film en lui-même qui est loin d’être aussi violent que le livre.

2 – La fin dans l’arène

Dans le livre comme dans le film, Katniss et Peeta sont agressés par des bêtes monstrueuses avant de jouer avec le capitole par la menace des baies empoisonnées.

Il se trouve que si dans le film on aperçoit que des espèces de gros chien qui ont l’air de vouloir bouffer tout ce qu’ils trouvent, ce n’est pas exactement ce que raconte le film. En effet, dans la version de Suzanne Collins, Katniss et Peeta font face à des bêtes ayant les attributs physiques des tributs morts. Il y a d’ailleurs autant de bêtes que de morts. Je trouve dommage d’avoir perdu ce qui est certes un détail, mais qui me semble particulièrement intéressant. Le côté profanateur et l’horreur de reconnaître des amis morts dans ces monstres montre bien la cruauté du capitole. Donc un simple détail qui s’est perdu, et qui m’a manqué.

3 – Le cast

Petit rappel : dans les Hunger Games de Suzanne Collins, les districts meurent de faim pendant que le capitole mange plus que raison. On peut donc supposer que dans le district 12, par exemple, les gens seraient maigres à cause de la malnutrition. Mais que nenni ! Le film nous montre un Gale grand, fort, musclé. Même Katniss semble manger à sa faim. D’ailleurs, si dans le livre les repas offerts par le capitole avant l’entrée dans l’arène sont l’occasion pour Katniss et Peeta de se remplumer un peu, on constate ici qu’ils ne touchent même pas à la nourriture. Etrange pour des adolescents de 16 ans affamés.

Ah oui. De 16 ans. Parce que quand je vois Gale ou Katniss, je ne leur donne clairement pas 16 ans.

4 – L’envers du décor

Quitte à sortir, autant le faire intelligemment. Dans le livre, c’est Katniss qui parle à la première personne. On n’a donc que son avis à elle. Dans le film, les réalisateurs ont choisi de sortir de ça, de nous monter l’ « envers du décor ». Une position intéressante mais que j’ai trouvé mal explorée. Voir Seneca Crane choisir de ramener Katniss vers les autres dans l’arène, c’est plutôt bien. Ça apporte quelque chose. Mais par contre, les scènes avec Snow me semblent en trop. J’aurais préféré voir les réactions de Primrose et Gale, forcés de regarder les jeux. Dommage.

5 – Le Capitole

Aussi extravagant soit-il dans le film, il n’est rien à côté de celui du livre. Katniss décrit ses habitants comme ayant la peau teintée et on voit même dans le troisième tome certaines modifications physiques qu’ils s’accordent sous forme de chirurgie, comme l’ajout de serres ou de fourrure. Si on regarde le capitole du film, on note de l’excentricité de la population mais elle reste loin de celle décrite dans le livre. J’ai été déçue de ne pas trouver plus.

Réussites :

1 – Le cast

Mais… Tu viens de le mettre dans les erreurs !

Certes. Si j’ai souligné les défauts du casting, je lui trouve aussi des qualités. Si on oublie les acteurs qui ont mangé à leur faim et à qui on donne trois ans de plus qu’au personnage qu’ils jouent, le choix reste assez bien fait. Jennifer Lawrence est assez convaincante en Katniss. Et il y a une actrice dont j’approuve vraiment le choix, c’est Jacqueline Emerson dans le rôle de la Renarde. Ce personnage qui apparaît beaucoup dans le livre est davantage relégué au second plan dans le film. Mais quand j’ai lu le livre, je l’imaginais exactement telle qu’elle est représentée dans le film.

2 – Les effets spéciaux

On peut dire que pour l’adaptation de la trilogie phare, Hollywood a mis les moyens. N’étant pas particulièrement calée sur le sujet, je ne saurais pas dire exactement ce que ça vaut, mais j’ai vu très peu de faux raccords et les effets futuristes qu’on peut retrouver avec les champs de force ou dans la salle de gestion de l’arène me semblent au point. En comparaison avec d’autres adaptations de sagas dont la qualité m’avait choquée #percyjackson, je trouve que Hunger Games arrive à nous mettre des étoiles dans les yeux.

3 – Le retrait des scènes de violence

Certaines personnes considèrent Hunger Games comme une forme de Battle Royale édulcorée. Je comprends ce point de vue mais à mon sens, le fait que l’adaptation soit plus violente que le livre ne lui enlève pas grand-chose. Je pense au contraire que c’est une plus-value qui lui permet de toucher un public plus étendu sans choquer. Le massacre de la corne d’abondance ou l’attaque de Glimmer par les guêpes tueuses sont ainsi suggérés mais sans s’étaler sur le sujet. Des anecdotes racontées par Katniss ont aussi été coupées comme l’histoire d’un tribut qui était devenu cannibale pendant ses jeux.

4 – Le décor de l’arène

A part la corne d’abondance qui ne colle pas du tout avec ce que j’avais imaginé, je trouve le paysage réaliste et globalement fidèle à celui décrit dans le livre. Le district 12 aussi est plutôt bien reconstitué, on retrouve le marché noir caché et sale, les bâtiments délabrés et la misère qui régnaient dans la version de Suzanne Collins.

5 – Le respect du scénario

Oui, c’est sûr, il y en aura toujours pour dire que tel passage manque et que c’est inacceptable. Mais globalement, surtout en comparant à d’autres adaptations comme celles de Divergente ou du Labyrinthe, l’essence même de l’histoire reste présente. Les passages-clés sont là, les personnages aussi. Donc, oui, l’adaptation de l’histoire en elle-même est réussie.

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Et toi, quel est ton avis sur cette adaptation ?

Puisse le sort vous être favorable,

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