4 raisons de lire Le prince cruel
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4 raisons de lire Le prince cruel

Hello ! Aujourd’hui je reviens avec la chronique du tant attendu Le prince cruel d’Holly Black sorti mercredi dernier aux éditions Rageot.

Le verdict est simple : oui, c’est le coup de cœur que tout le monde me promettait. Je le placerai au même niveau que Grisha, juste un petit peu en dessous d’ACOTAR et Six of crows dans le même genre (qui font sans conteste parti de mon top 10 de romans favoris de tous les temps, c’est vous dire…).

Bref, sans plus attendre, voilà ma chronique !

Le résumé

Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ. Enlevée au monde des mortels lorsqu’elle n’était qu’une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l’épée. Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n’est qu’une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles… et cruelles.

Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire. Jusqu’à la tuer ? Mais Jude, elle, est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie.

~ 4 raisons de lire Le prince cruel ~

1 – Les personnages sont hauts en couleur… et horribles !

Disons-le tout de suite clairement : vous allez détester la plupart des personnages de cet univers. Même l’héroïne, Jude, vous fera lever les yeux au ciel assez souvent. Par contre, ils sont vraiment bien décrits au point qu’on se les représente sans problème. Leurs caractères sont bien définis et collent parfaitement avec leurs actions. On comprend leur logique, leurs motivations.

Pour en revenir à Jude, je suis bien consciente qu’elle ne fait pas l’unanimité. Elle est égoïste, ambitieuse et peut se montrer cruelle. Mais pour ma part, je l’ai adorée. J’ai aimé la voir se défendre et parfois même gagner, j’ai compati en découvrant peu à peu sa backstory et je me suis vraiment attachée à elle. Elle est tellement humaine, dans ses réussites comme dans ses erreurs, et il s’agit d’un des personnages les plus réalistes que j’aie pu découvrir dans mes lectures !

4 raisons de lire Le prince cruel : Jude par par Loweana

Fan art par Loweana

Dans les personnages secondaires, ceux qui ressortent le plus sont Taryn, la sœur jumelle de Jude, et le prince Cardan. Ce dernier est cruel, malveillant et l’auteure nous le montre bien à travers le point de vue de Jude. Ce n’est qu’à la fin du récit qu’elle commence à nuancer ce point de vue, en ajoutant un passé à Cardan et en comprenant mieux ce qu’il traverse. Taryn est aussi égoïste que sa jumelle, bien que d’une façon différente. On note aussi le relief de Madoc, qui joue le rôle ambigu de l’assassin des parents de Jude mais aussi de père pour elle à Domelfe, celui du manipulateur Locke ou encore l’intelligente Oriana qui cache habilement son jeu… Aucun n’est négligé pour notre plus frand plaisir !

Peu n’importe que vous les appréciez ou non, ce sont des personnages non manichéens créés jusque dans les détails que vous adorerez rencontrer et aimer ou détester !

2 – Manipulations et plots twists sont au rendez-vous

Et encore, c’est un doux euphémisme. Du début à la fin de Le prince cruel, Holly Black nous mène en bateau et le fait avec talent. Si vous aimez les livres qui surprennent, les machinations politiques et les complots alors ce roman vous ravira sans aucun doute.

Ne vous laissez pas endormir par le rythme lent du récit après l’incipit, les 200 dernières pages du roman sont un véritable feu d’artifice de révélations et de surprises qui en font un livre impossible à lâcher. Et on ne parle même pas de la fin qui appelle immédiatement à se jeter sur le second tome…

3 – Le monde des fae

4 raisons de lire Le prince cruel : Cardan par par @nanfe1789

Fan art par @nanfe1789

Du côté de l’univers, je l’ai trouvé plutôt dépaysant car il s’inspire vraiment du folklore anglais qu’on n’a finalement pas trop l’habitude de croiser dans les romans. Mention spéciale aux éditions Rageot qui ont d’ailleurs pris la jolie initiative de détailler les créatures et leur origine à la fin de la version française !

Domelfe est aussi fascinant qu’horrible. Lors du début du récit, Holly Black prend bien le temps d’installer son univers et ses règles souvent cruelles. Une école en plein air avec des sujets d’études qui font rêver, mais qui est aussi un lieu d’injustice et de frustration, un palais que Jude appelle sa maison mais qui héberge finalement ses plus cruels ennemis… La contradiction est partout, le beau côtoie sans cesse l’atroce et le mélange rend l’univers absolument addictif.

4 – La relation ennemies to lovers

Alors je vais direct mettre un warning là-dessus. Déjà, comme toutes les relations de ce type (à part éventuellement dans ACOTAR), elle est malsaine. Ensuite, dans Le prince cruel, Holly Black commence seulement cette relation qui sera, d’après ce que j’ai compris, approfondie dans la suite de la saga.

Maintenant, si vous appréciez ce genre de relation ambiguë, avec de la tension et des révélations… juste foncez ! Pour ma part, j’ai adoré la tournure que prenait peu à peu l’histoire sur cette partie-là et j’ai vraiment hâte de voir comment l’auteure va exploiter tout cela dans les deux prochains tomes !

En conclusion

Un grand favori de la littérature Young Adult outremer qui devrait aussi faire des ravages par ici ! C’est un véritable coup de cœur et j’attends maintenant avec beaucoup d’impatience la traduction du second tome (voire je vais vite arrêter d’attendre d’ailleurs XD ). A lire absolument pour les amateurs de fantasy !

Pour aller plus loin, découvrez ma chronique du tome suivant !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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