Trouver l’équilibre dans l’utilisation des trackers
Hello ! Aujourd’hui je vous propose un article de réflexion sur l’une des composantes les plus intéressantes du Bullet Journal : les trackers.
Les trackers sont un véritable outil de développement personnel, modulable et très utilisés par les fans de Bullet Journal. Néanmoins, il peut être difficile au début de savoir comment les utiliser : quelle unité de temps préférer ? Quel type de tracker ? Quelle mise en page me convient ? Combien d’habitudes à la fois ? Autant de questions auxquelles je vais essayer de répondre à travers cet article.
Au programme :
- Qu’est-ce qu’un tracker ?
- Les différents grands types de trackers
- Les unités de temps des trackers
- Un équilibre qui colle à votre emploi du temps
~ C’est parti ! ~
Qu’est-ce qu’un tracker ?
Un tracker est un outil permettant de suivre une habitude sur une durée donnée. Autrement-dit, un élément de votre Bullet Journal qui vous permettra de répondre à des questions telles que « Est-ce que j’ai bien bu 5 verres d’eau chaque jour cette semaine ? », « Combien de temps je dors en moyenne par nuit ? » ou encore « Est-ce que je lis suffisamment par rapport aux objectifs que je me suis fixés ?».
Pour répondre à toutes ces interrogations, il faut savoir qu’il y a différents types de trackers. Commençons donc par faire le tour des plus répandus :
Les différents grands types de trackers
Les mood trackers
Ces trackers aux formes souvent originales permettent de suivre votre état d’esprit, souvent sur une durée d’un mois. Une sorte de journal intime ultra-raccourci où chaque jour vous coloriez la case en fonction de votre humeur dominante : joie, tristesse, stress…
Il s’agit de l’un des trackers les plus répandus pour ses différents avantages : il permet de voir en un seul coup d’œil comment vous avez vécu un mois donné, de vous rendre compte que vous êtes parfois trop négatif (ou positif), de réaliser que vous avez beaucoup stressé et donc de pouvoir en identifier la cause.
Par @bujotrulla
Artiste inconnu(e)
Les habits trackers
Très répandus aussi, les habits trackers ont pour simple fonction de dire si chaque jour vous avez fait ou non une tâche donnée. Par exemple si j’ai un habit tracker dédié au sport ce mois-ci, si j’ai fait du sport aujourd’hui je coche la case, sinon non.
Les bénéfices sont ici aussi nombreux : vérifier qu’on s’en tient à un planning donné, regarder si à quelle fréquence revient une certaine habitude, s’assurer qu’on s’en tient bien à une habitude prise récemment… C’est le type de tracker le plus modulable, tant en terme de temps que par rapport aux tâches auquel il est lié.
Les sleep logs
Les sleep logs consistent à noter combien de temps vous dormez chaque nuit, tout simplement. Ils prennent le plus souvent la forme d’un graphique, gradué en heures, dans lequel on trace un trait de l’heure du coucher à celle du réveil.
Un tracker plus que pratique pour trouver son équilibre, savoir de quel temps de sommeil on a besoin et le moment où on s’endort le plus facilement… Il a plus d’une application et c’est un tracker que je ne peux que vous recommander de tester !
Par @bujowithandrea
Par @thebujophase
A year in pixel
C’est le seul des trackers auquel je n’ai jamais pu me tenir. Il est exigeant, car le but est de le remplir sur l’ensemble de l’année, et de préférence tous les jours pour que ce soit fait avec précision.
Initialement, il s’agissait d’une sorte de croisement entre le mood tracker et le habit tracker : colorier chaque jour le pixel selon un code couleur lié à l’humeur avec pour objectif d’aller vers la joie (+ = + tu connais).
Avec le temps, je vois de plus en plus de dérivés qui vont davantage vers le habit tracker qui se ferait sur un plus long terme. Ce qui m’amène au point suivant : les unités de temps des trackers.
Les unités de temps des trackers
La plupart des exemples de trackers que vous trouverez sur internet se font généralement au mois, surtout pour les mood trackers, habits trackers et sleep logs. C’est en effet la plupart du temps le plus pratique, mais ce n’est en aucun cas une règle et vous pouvez très bien fonctionner à la semaine, de façon bi-mensuelle ou encore à l’année.
La question qui se pose donc est la suivante : comment savoir quelle est l’unité de temps qui me convient ? Je vous rassure, la réponse est très facile à trouver. En fait, il suffit de savoir sur combien de temps vous voulez regarder votre habitude. C’est ce qui explique le choix du mois : c’est une durée suffisante pour se faire une vraie idée de l’habitude et pas trop longue pour ne pas démoraliser.
Cependant, ce n’est pas toujours la bonne. Par exemple, pour ceux qui sont encore étudiants, si vous avez une semaine de révisions avant un examen que vous prévoyez d’être intense, vous pouvez vous faire un habit tracker à la semaine « Faire deux exercices de la matière » qui n’est pas nécessaire au mois mais prend tout son sens pendant la semaine de révision. De la même façon, je tiens (cf photo d’en-tête de l’article) un tracker des mes cours en coloriant les heures effectuées : il est logique qu’il se fasse au semestre.
Un équilibre qui colle à votre emploi du temps
Vous savez quelle habitude vous souhaitez tracer, et vous avez déterminé l’unité de temps qui vous convient. Il vous reste une étape, et pas la moindre, pour rendre votre tracker au top : savoir où le placer.
A vrai dire, c’est la raison pour laquelle j’ai mis un moment à prendre en main mes trackers, et je pense que mal les placer peut être un frein à l’utilisation. Je m’explique : sur Pinterest ou Instagram, on remarque souvent que les tracker ont le droit à leur propre page, voire double page rien qu’à eux après la page du mois. Si ça vous convient c’est top, sinon j’aimerais vous proposer deux alternatives qui ont fonctionné pour moi.
La première idée, c’est de placer tous vos trackers au début de votre Bullet Journal, en y laissant 12 pages (donc une par mois) dédiées au moment où vous le commencez. Pourquoi ? Si vous avez vos collections et autres pages que vous consulter régulièrement au début de votre Bujo, alors vous irez plus facilement souvent sur votre page de trackers et arriverez donc plus facilement à la remplir avec régularité.
La deuxième, c’est d’incorporer directement vos trackers à la page du mois. Et du coup je vous renvoie dans ce cas vers mon article sur la page du mois parfaite !
En conclusion
J’espère que cet article vous aura aidé(e) à réfléchir à comment utiliser les trackers dans votre Bullet Journal, et qu’il vous permettra de trouver votre propre équilibre.
N’hésitez pas à faire part de votre expérience en commentaires !