So let them burn : de l’action et des dragons
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So let them burn : de l’action et des dragons

Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une saga (ou duologie ?) fantasy avec tout ce que j’aime (des dragons !) : So let them brun de Kamilah Cole.

J’ai adoré ce roman de fantasy avec des dragons (comment ça je l’ai déjà dit ? Oui, j’ai un faible pour les dragons, ça date de ma période Eragon/Chroniques du Monde émergé). C’est de la fantasy comme je l’aime : de l’action, des complots, des pouvoirs divins et de la revanche.

Pour tous les amateurices de fantasy Young adult à la recherche d’un roman entraînant, avec des personnages morally grey, de la représentation (couple queer, POC) et de la magie, je suis certaine que vous adorerez So let them burn !

NOTE : So let them burn est un tome 1. Aucune date officielle n’a déjà été annoncé pour le tome 2 en VO (même s’il est noté début 2025 sur Goodreads) ou en VF, ni quelle taille ferait la saga !

Le résumé

Faron Vincent est capable d’invoquer le pouvoir des dieux. Cinq ans plus tôt, sa magie divine lui a permis de libérer son île de l’ennemi – l’empire de Langley et ses impitoyables dragons. À dix-sept ans, Faron est une légende pour son peuple et une nuisance pour les royaumes voisins.

Toute puissante, la jeune femme pensait n’avoir plus aucune guerre à mener. Jusqu’à ce qu’elle découvre, lors d’un sommet international pour la paix, que sa sœur aînée, Elara, noue un lien sans précédent avec un dragon ennemi. Les dieux se montrent formels : pour briser ce lien, Faron devra tuer Elara…

~ Retour sur cette lecture ~

Faron et la figure de l’élue

Faron est l’Infante Empyréenne, celle qui a mis fin à la guerre contre l’empire de Langley du haut de ses douze ans en priant les dieux et en recevant des pouvoirs en réponse. Héroïne pour son peuple et cible à abattre pour les dirigeants de Langley.

Maintenant, la guerre est finie mais Faron garde ce statut privilégiée, d’autant plus qu’elle peut toujours appeler les dieux. Elle est vénérée par son peuple mais peine à avoir une vie normale d’adolescente. Le traumatisme de la guerre est toujours là, elle n’arrive pas à créer des amitiés.

Lorsque la reine décide d’organiser un sommet de la paix en présence de ceux qui les avaient colonisés, Faron est bien évidemment conviée. Et quand le sommet dérape, Faron est celle qui se retrouve avec, en grande partie, le poids du problème sur ses épaules…

Une des forces de So let them burn, c’est que l’autrice raconte à la fois un après (après la guerre contre Langley, après un passé commun fort entre la reine, Faron et Elara qu’on découvre peu à peu) et une nouvelle histoire.

Elara, la grande sœur

Si j’ai été sensible à la détresse de Faron et à son point de vue, mon coup de cœur personnage va sans la moindre hésitation à Elara. L’aînée inquiète et protectrice, qui veut à la fois être là pour Faron et vivre ses propres rêves.

Alors qu’elle se retrouve malgré elle liée à un dragon ennemi, elle va devoir affronter un univers totalement inconnu qu’est l’école de Pierrefeu, à Langley.

J’ai aussi aimé ses réflexions sur le colonialisme et ses mécanismes, son recul politique. On sent qu’elle est plus âgée que Faron et elle apporte une seconde lecture intéressante à certains des passages de sa petite sœur.

Et enfin, je n’en dis plus pour ne pas spoiler mais j’ai adoré sa romance !

Les enjeux politiques

La manipulation est un mot clé dans So let them burn. Entre Warwick, le dirigeant de Langley qui incarne le cauchemar des Iryens et qui semble ourdir quelque plan maléfique et les dieux qui ordonnent à Faron de tuer sa sœur, la catastrophe arrive à coup sûr.

C’est aussi là que ressort le côté plus gris des personnages, avec Faron qui refuse de sacrifier sa sœur alors que la paix qu’elle a durement obtenue est en danger. Si cet aspect du roman évolue lentement et que certaines « révélations » étaient un peu trop prévisibles à mon goût, j’ai tout de même apprécié la construction de l’univers et l’autrice pose de belles bases pour un tome 2 qui promet d’être explosif !

En conclusion

Un premier tome de fantasy réussi qui réunit à la fois des éléments classiques (les dragons, l’élue, la magie et les deux camps opposés) et d’autres plus modernes (des personnages moins manichéens) ainsi que des messages forts. So let them burn est définitivement à lire, et je m’en vais surveiller pour vous les actualités de l’auteur afin de vous annoncer le tome 2 dès qu’on aura des nouvelles !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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