
Romance à l’anglaise : de l’humour et des abeilles
Merci aux éditions Casterman pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman coup de cœur dans le style Bridgerton mais en young adult : Romance à l’anglaise d’Erica George.
Ce roman est un petit bonbon ! C’est drôle, léger, avec une romance toute mignonne doublée d’un cadre victorien très Jane Austen : tout ce que j’adore. Et en plus il est en Young adult donc pas de scènes explicites, que de l’humour et des moments cute ! Les personnages sont attachants (surtout Blythe, même si Briggs est chou aussi avec son envie de protéger sa famille et la façon dont il admire Blythe) et les rebondissements au rendez-vous.
Si vous aimez les romances d’époque façon Bridgerton (il y a pas mal de similitudes avec les romans de Julia Quinn !) et les situations cocasses, vous tenez votre prochain coup de cœur !
Le résumé
Blythe déteste Briggs depuis qu’il l’a précipitée dans l’auge à cochons devant tout le monde quand ils étaient enfants… Aujourd’hui, elle a 18 ans et n’a qu’une passion : ses abeilles. Briggs, lui, endetté jusqu’au cou, doit absolument épouser la riche Sabrina. Malgré leur inimitié, Blythe aidera Briggs à conquérir la froide jeune fille ; en échange, il trouvera le financement pour ses chères ruches. De dîners en bals, de tea time en balades équestres, ils se rapprochent jusqu’à ce que l’inévitable se produise : un baiser passionné au clair de lune. Braveront-ils leur orgueil ou poursuivront-ils leurs ambitions quitte à sacrifier leur amour ?
~ Retour sur cette lecture ~
Une jeune femme sûre d’elle
Blythe a tout d’une héroïne de Jane Austen : fille d’un gentleman qui a perdu sa fortune, et qui donc vit simplement et à la tête sur les épaules (sooo Lizzie Bennet core). En plus d’être intelligente et débrouillarde, Blythe est déterminée à allier sauvetage de sa famille et passion à travers la gestion de ruche. Oui, l’héroïne de Romance à l’anglaise est fascinée par les abeilles ! Elle a d’ailleurs réalisé le prototype d’une ruche qu’avec son cousin et partenaire d’affaire, ils essaient de vendre aux nobles de leur connaissance.
Autant vous dire que vous allez l’adorer : entre ses réparties fort sympathique et sa détermination à vendre des ruches, elle est attachante.
Un lord désargenté
Briggs aussi a des soucis d’argent : au moment de toucher l’héritage paternel, il a découvert avec effroi qu’il ne restait plus grand-chose puisque feu son père avait tout dilapidé dans des jeux ou auprès de sa maîtresse. Un secret qu’il décide de garder pour protéger la vision que sa mère et son petit frère ont du défunt, tout en trouvant une solution qui lui éviterait de devoir se séparer du domaine familial.
Solution placée sous ses yeux par son meilleur ami en la personne de Miss Sabrina Dixon, une jeune femme dont la dot serait largement suffisante pour composer les problèmes… Et la froideur suffisante pour être comparée à une porte de prison (oupsi).
L’humour omniprésent
Je pense qu’il n’y a pas un seul chapitre de Romance à l’anglaise qui ne m’ait pas fait glousser ! Entre les échanges de piques entre Briggs et Blythe et les situations improbables dans lesquelles ils parviennent à se mettre, la lecture est légère et géniale.
Rien que leur passé d’ailleurs : l’histoire de l’auge à cochons est assez épique. Et maintenant adultes, Briggs et Blythe trouvent d’autre genres de situations embarrassantes dans lesquelles se mettre (d’ailleurs la bonne société se relâche un peu sur la bienséance par rapport à ce qu’on peut voir dans d’autres romans d’époque, vu ce qu’on leur passe !). Mention spéciale à une certaine scène de baiser et à la réplique de Blythe qui clôt le chapitre, je pense que c’est le moment où j’ai le plus ri de ma lecture !
La romance qui s’installe
Erica George prend le temps de nous montrer les personnages ainsi que leur passé commun à travers quelques flashbacks dynamiques, avant de commencer à préparer le terrain pour une chouette histoire d’amour.
J’ai aimé le fait qu’au-delà de l’attirance physique qui existe dès le début entre les protagonistes, c’est leurs interactions et leurs comportements qui les font vraiment tomber amoureux. Bien sûr, la romance a un côté très prévisible, mais ça ne m’a pas du tout dérangée (c’est au contraire ce que je cherche quand j’opte pour ce genre de roman !). Et puis on a tout de même quelques rebondissements savoureux (ou frustrants selon comment vous les prenez), surtout autour de la demoiselle que Blythe doit aider Briggs à séduire.
En conclusion
Un roman drôle et entraînant, coup de cœur pour ma part ! Si vous aimez les romances victoriennes et les héroïnes qui n’ont pas leur langue dans leur poche alors je vous recommande Romance à l’anglaise : je suis certaine qu’il vous plaira !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


Reel de Sébastien Gendron
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Un commentaire
Charlotte
Rien que le résumé me tentait, mais ton avis me donne envie de me procurer le livre dès sa sortie !