Les plaines du vent de Lucille Chaponnay
Hello ! Aujourd’hui, je vous propose la chronique d’un roman original et génial : Les plaines du vent de Lucille Chaponnay.
J’avais adoré sa duologie La cité des Sang-Pur et comme pour celle-ci, j’ai plongé dans l’univers de Les plaines du vent en avant-première puisque j’ai illustré ses trois personnages principaux dans le cadre de la campagne ulule du lancement du roman.
Donc j’ai évidemment craqué pour le roman pendant ladite campagne, en version reliée s’il vous plait ! D’ailleurs je suis fan du travail de Lucille sur ce roman (qui est auto-édité !), l’objet-livre est juste magnifique avec ses décorations argentées sur la couverture et même la mise en page des chapitres qui est très belle.
Quant à l’histoire, je l’ai aussi adorée mais je vais détailler un peu plus que ça mon avis dans cette chronique !
Le résumé
Dans les Plaines du Vent, les Chasseurs traquent les Aefas, ces chevaux élémentaires indispensables au fonctionnement des Cité-Etats.
Vania est sur le point de devenir l’un deux. Pourtant, ce n’est pas son choix mais celui du prestige… Et de sa meilleure amie Carmène dont elle est inséparable.
Si c’est un honneur, être Chasseuse exige bien des sacrifices. Entre l’Ultime Pas et la vie rude en dehors des dômes, Vania devra dire adieu à son identité pour revêtir celle de Chasseuse. Saura-t-elle renoncer à son passé ? Est-elle prête à faire face aux secrets qui se cachent sous le dôme ?
~ Retour sur cette lecture ~
Le concept de l’univers
Le récit s’ouvre sur un petit chapitre qui nous présente l’univers du roman ainsi que la légende de sa création. On est donc sur un décor aride, à base de plaines et de villes cachées sous terre pour survivre, parcourue par des entités magiques.
Celles-ci prennent la forme de l’élément qu’elles maitrisent (eau, feu, air ou terre) ou se matérialisent sous forme d’un cheval. Cette idée m’a beaucoup plu car elle est peu utilisée en fantasy Young Adult, elle m’a un peu rappelé la façon dont peuvent être représentés les djinns de la mythologie arabique dans certains romans.
L’univers, bien qu’original, est très simple à appréhender et on comprend rapidement le fonctionnement de la cité où vit l’héroïne et le rôle qu’elle est censée y jouer.
Les Chasseurs
Dans les cités des Plaines du Vent, les Chasseurs sont à la fois les stars et les explorateurs. Ils capturent les aefas pour que ceux-ci puissent ensuite fournir aux villes l’énergie nécessaire à leur fonctionnement (ce sont un peu les éoliennes locales).
Seulement, capturer des créatures magiques et pas toujours matérielles n’est pas évident, d’où les années de formation et le fait que les chasseurs dédient leur vie à leur métier. Un peu à la manière des Factions dans Divergente, ils renoncent à leur identité et leur famille pour intégrer leur caste.
Le roman commence à quelque jour de ce grand évènement pour Carmène et Vania, qui sont prises de doute à l’approche de la date fatidique. J’ai beaucoup aimé la façon dont sont décrits les liens de Vania avec sa famille et le mélange de mélancolie et tristesse que ressent notre héroïne alors qu’elle s’apprête à leur dire au-revoir.
Une des fameuses illustrations réalisées pour la campagne Ulule
Un récit rapide
J’ai adoré Les plaines du vent principalement parce que l’action s’enchaine rapidement et de façon fluide, ce qui rend très dynamique le récit. Mais c’est aussi son point faible : à plus d’un moment on reste sur notre faim, on regrette que les sentiments de tels personnages ne soient pas plus explorés ou que certaines réflexions ne soient pas plus poussées.
Pour moi, Les plaines du vent aurait carrément pu être une duologie, sans même parler de la fin qui pourrait très bien permettre une suite. Non, rien que l’action de ce tome aurait pu être encore plus explorée, surtout les relations de Vania avec Jack et Carmène que j’aurais aimé mieux connaître.
Une fin ouverte
La fin du roman est géniale, dynamique et offre une très belle apothéose au récit. J’ai adoré le « combat » final, les réactions des différents personnages et l’émotion qui en découle. Le dernier chapitre, en particulier, est vraiment bien pensé.
Evidemment, je vais éviter de détailler plus que cela mon avis dessus pour ne pas vous spoiler. Notez tout de même que cette fin reste assez ouverte, ce qui signifie que même si Les plaines du Vent tome 2 n’est pas à l’ordre du jour il pourrait l’être à l’avenir si l’auteure le souhaite.
En conclusion
Les plaines du Vent est un coup de cœur pour son originalité, son addictivité (ça existe pas mais vous m’avez comprise) et la plume de Lucille Chaponnay dont je suis toujours aussi fan. Une lecture idéale pour les fans d’aventures et de révolutions, le tout dans un décor aride mais surprenant !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?