Le sanctuaire d’Emona tome 1 d’Alexandra Koszelyk
Merci à la collection R pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui je reviens pour la chronique d’un roman troublant : Le sanctuaire d’Emona d’Alexandra Koszelyk.
Ce fut une lecture assez déstabilisante. Le sanctuaire d’Emona traite de magie, de monde parallèle et de nature mais le fait d’une façon originale et inattendue : le suspense est présent tout de long de la lecture et on découvre toute cette magie en même temps que les héros du roman.
Je m’excuse par avance, cette chronique risque d’être un peu brouillon car j’ai du mal à retranscrire le sentiment que laisse cette lecture mais sachez que si vous cherchez un livre qui traite d’amitié et de magie avec une plume qui sort de l’ordinaire, il vous plaira sans aucun doute !
Le résumé
Séléné n’a gardé de son passé d’enfant adoptée que son prénom et une mystérieuse marque en forme de croissant de lune au creux du poignet.
Irina prétend lire dans les étoiles, consulte sans cesse son tarot divinatoire et fabrique des santons magiques dans des écorces de bois.
L’une et l’autre n’ont rien en commun, mais lorsqu’elles se retrouvent coincées en Slovénie dans une étrange maison dissimulée au fond d’un parc planté d’arbres centenaires, elles comprennent que leur rencontre n’est pas liée au hasard.
Des forces invisibles sont à l’œuvre, qui les poussent au seuil d’une découverte extraordinaire. De celles qui changent la face du monde.
~ Retour sur cette lecture ~
Un départ on ne peut plus réaliste
Premier fait très déstabilisant avec Le sanctuaire d’Emona : il a un début très réaliste et on ne peut plus neutre, il pourrait tout aussi bien s’agir des premiers chapitres d’une romance d’été.
Tout se passe du point de vue de Séléné, qui sent qu’elle s’étouffe dans le quotidien de sa famille adoptive et souhaite partir en Australie pour l’été. Le roman se centre sur la jeune fille, sa personnalité, ses aspirations et ses sentiments ainsi que sur la description de son entourage. Un début donc plutôt commun… si ce n’est l’introduction qui laisse entendre une part de thriller, voire de paranormal.
Des touches de paranormal
Séléné n’est pas la première héroïne à faire des cauchemars très réalistes ou à dessiner d’étranges créatures (elle m’a immédiatement rappelé Clary de The mortal instruments en cela), mais pendant la majeure parte du roman le paranormal n’apparaît que par petite touches discrètes.
J’ai adoré la façon dont Alexandra Koszelyk fait monter le suspense et la tension tout du long du récit, pour ne nous révéler la vérité qu’à la toute fin. Les indices sont font de plus en plus nombreux, surtout qu’il y a un grand nombre d’incohérences et de petits détails qui nous mettent la puce à l’oreille mais on ne parvient pas pour autant à distinguer le tableau d’ensemble. Tous les ingrédients sont réunis pour faite de Le sanctuaire d’Emona un véritable page turner qui nous intrigue et nous captive.
Une douce magie
Malgré un décor plutôt sombre, le message du roman est, lui, doux et plein de bienveillance. Un astucieux contraste que l’on ne peut que saluer ! A travers de jolies métaphores, Le sanctuaire d’Emona parle de confiance, respect de la nature et d’harmonie. Vous ne pourrez qu’aimer le lien qui se crée peu à peu entre Séléné et Irina alors qu’elles vont de découverte en découverte, cette belle amitié qui est au centre de l’hitsoire.
Le détail qui m’a fait grimacer
Même si j’ai apprécié ma lecture, il y a un truc, un tout petit truc, qui m’a gênée avec cette histoire. C’est sûrement du détail mais je serai curieuse d’avoir d’autres avis sur le sujet donc si jamais vous avez aussi lu le roman, n’hésitez pas à me donner le vôtre en commentaire.
Au début de l’histoire, Séléné part en voyage avec son frère et deux autres personnes, dont Irina (j’essaie de rester vague pour ne pas spoiler ceux qui n’ont pas encore lu le roman). A un moment donné, le frère de Séléné et la quatrième personne disparaissent pour une raison qui est bien explicitée dans le roman. Seulement, Séléné et Irina n’ont plus de nouvelles des deux autres et tout cela semble être considéré comme normal. Pire : alors que l’excuse donnée à l’origine pour le départ des deux personnes ne semble plus plausible (le temps pris pour l’action en question est plus courte que le temps écoulé), personne ne s’inquiète. Tout le monde semble avoir oublié ces deux personnages, dont on ne se souvient qu’à la toute fin ! Donc pas vraiment problématique, mais un peu déstabilisant.
En conclusion
Une très bonne lecture que j’ai pris plaisir à découvrir, même si elle était vraiment étrange. Si vous cherchez un roman style fantastique/fantasy qui sort un peu de l’ordinaire, je ne peux que vous le recommander !
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