L’affaire Alaska Sanders de Joël Dicker
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du roman policier du roman : le dernier en date de Joël Dicker, L’affaire Alaska Sanders.
Sans surprise c’est un coup de cœur : je suis toujours aussi fan de la plume de l’auteur et de son talent pour construire avec minutie des intrigues complexes et bluffantes dont on ne parvient jamais à deviner le fin mot avant qu’il ne nous le révèle.
Etant donné que Le livre des Baltimore était et reste mon roman préféré de Joël Dicker, vous vous doutez que j’ai été ravie de découvrir cette histoire qui fait le lien entre La vérité sur l’affaire Harry Quebert et mon favori !
A la fin du roman, Joël Dicker glisse d’ailleurs (sans trop de subtilité) un passage qui ouvre clairement la voie vers une quatrième enquête qui réunirait à nouveau l’écrivain et son cher ami Perry pour une nouvelle aventure, affaire à suivre…
Le résumé
Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d’une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d’un lac. L’enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice.
Onze ans plus tard, l’affaire rebondit. Le sergent Perry Gahalowood, de la police d’État du New Hampshire, persuadé d’avoir élucidé le crime à l’époque, reçoit une troublante lettre anonyme. Et s’il avait suivi une fausse piste ?
L’aide de son ami l’écrivain Marcus Goldman, qui vient de remporter un immense succès avec La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, inspiré de leur expérience commune, ne sera pas de trop pour découvrir la vérité.
Joël Dicker est né en 1985 à Genève où il vit toujours. Ses romans, traduits dans le monde entier, ont passionné des millions de lecteurs.
~ Retour sur cette lecture ~
La jonction sur La vérité sur l’affaire Harry Quebert et Le livre des Baltimore
Comme je le disais plus haut, L’affaire Alaska Sanders est réellement pensé pour faire le lien entre les deux volumes déjà existants, complétant ce que certains appellent la trilogie des Baltimore. Je mets en doute le fait que les aventures de Marcus s’arrêtent à trois volumes mais ce qui est certain, c’est que ce lien est bien pensé.
L’affaire Alaska Sanders nous offre des réponses, notamment sur l’évolution de la relation entre Marcus et Harry après la publication d’un roman sur le second par le premier ainsi que les premières réflexions de Marcus qui l’ont poussé par la suite à écrire l’histoire de ses cousins.
Au final, cette lecture ne m’a donné qu’une envie : relire dès que possible le Livre des Baltimore pour me plonger à nouveau dans ce tome que j’adore !
La crise existentielle de Marcus
J’adore suivre les aventures de Marcus mais il faut avouer que c’est un personnage principal assez antipathique. Autant j’adore Perry, son côté bourru et son humour, autant Marcus et ses crises existentielles à chaque tome me semblent parfois too much. Dans ce roman, c’est sa vie sentimentale qui l’obsède alors qu’il se lance à la recherche de l’âme sœur. Jusqu’ici rien de bien désagréable, on en vient même à éprouver de la compassion à certaines de ses déconvenues. Mais son comportement par la suite, surtout vis-à-vis de Laurène, m’a un peu embêtée… D’un autre côté, j’aime le fait qu’il soit imparfait (et pour le coup il l’est vraiment !) et qu’il fasse des erreurs, ça permet d’avoir un narrateur qui n’est pas trop lisse.
Une enquête passionnante
C’est toujours difficile d’en dire plus sur ce genre de roman sans en dire trop… Alors par où commencer ? Entre une affaire pourtant supposée close, l’un des coupable étant mort et l’autre derrière les barreaux, et peu d’indices supplémentaires desquels repartir, on se demande où Marcus et Perry vont tomber. Tout du long on hésite, on ne sait même pas si ce ne sont pas ceux qu’on a jugé coupables qui le sont, même si les preuves qui les accusent diminuent. Le suspense est présent, on tourne les pages à toute vitesse pour explorer le passé et comprendre. Un page-turner en bonne et due forme qui vous séduira sans le moindre doute !
Par contre
Un point qui fâche, pas sur le fond mais sur la forme. J’ai été un peu irritée de trouver des fautes dans le roman, encore plus d’y découvrir un défaut d’impression (pendant un demi chapitre l’impression des pages était complètement décalée).
En conclusion
Une très bonne lecture, pleine de suspens et de rebondissements comme Joël Dicker sait si bien les écrire. Un plaisir de retrouver Marcus et ce style d’enquête après L’énigme de la chambre 622 qui m’avait un peu moins convaincue. Le rendez-vous est maintenant donné avec un tome 4 pour en savoir plus sur l’affaire Gaby Robbinson…
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?