La chronique des Bridgerton tome 8 : Grégory
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique de l’histoire du dernier des enfants Bridgeton par l’indétrônable Julia Quinn : Grégory.
C’est toujours un plaisir de se replonger dans les amours de la fratrie Bridgerton et l’histoire de Grégory ne fait pas exception à la règle : la romance est adorable et pétillante comme on les aime.
J’ai sincèrement apprécié ce huitième tome, d’autant que l’auteure s’éloigne du schéma qu’elle avait adopté dans la plupart des tomes précédents pour plus d’action, de drama et de suspens. En fait, je pense que c’est ce que je vais retenir de ce tome : il était « plus » tout.
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que les tomes précédents
Pour retrouver les chroniques des tomes précédents c’est par ici :
Le résumé
Gregory Bridgerton a toujours cru au grand amour. Il sait que sa future épouse l’attend quelque part, que leur amour est prédestiné. Le jour où il rencontre lady Hermione Watson, il pense, transporté de bonheur : « C’est elle ! » Hélas, lady Hermione aime ailleurs, lui révèle sa meilleure amie, Lucinda Abernathy, une jeune personne qui, bien que fort spirituelle, n’a pas l’éblouissante beauté d’Hermione. Gregory a cependant besoin de son aide s’il veut gagner le cœur de sa dulcinée.
~ Retour sur cette lecture ~
L’incipit in medias res
Julia Quinn rompt avec ses habitudes dès le début du roman au moyen d’un incipit in medias res particulièrement réussi. Grégory qui remonte en courant la rue pour aller interrompre un mariage : du drama et de la romance dès les premières lignes.
Je dois dire que j’ai adoré ce changement, d’autant que l’effet est génial : on revient ensuite en arrière et on passe donc une bonne partie du tome à se demander comment il en est arrivé là… Et surtout qui est la jeune fille dont il a interrompu le mariage.
Kate la marieuse
Dans ce huitième tome, on retrouve avec plaisir quelques membres de la famille Bridgerton et Kate est du nombre. J’ai adoré la revoir, d’autant plus qu’elle semble décidée à jouer les marieuses durant la partie de campagne qu’elle organise. On retrouve son humour mais aussi son pragmatisme et je trouve ça chouette qu’elle soit présente à plus d’un moment clé de la première partie du roman.
Gregory cherche l’amour
Après les belles histoires vécues par ses frères et sœurs, Grégory est convaincu que l’amour de sa vie l’attend quelque part (même s’il ne sait pas encore quand et où). Et suite à une discussion un peu houleuse avec Anthony, il réalise que le « quand » devrait arriver au plus rapidement, dans l’idéal.
Je trouve qu’il rappelle un peu Bénédict dans son état d’esprit, tout en ayant une histoire vraiment différente. En tout cas, ce tome vient confirmer à mes yeux que les aventures des garçons Bridgerton sont globalement meilleures que celles des filles.
On pourrait résumer les tomes précédents à un schéma à base de rencontre, amour réciproque, péripéties qui aboutissent sur une situation compromettante menant les personnages directement à l’autel.
Ici Grégory rompt avec le schéma avec une intrigue de type rencontre, crush sur la mauvaise fille, déception, réalise qu’il est amoureux d’une autre, interruption d’un mariage et multiples péripéties. J’ai aimé le fait qu’il tombe amoureux de la mauvaise personne, que son ego soit blessé par le rejet : bref, qu’il n’ait pas qu’à claquer des doigts pour se trouver une femme.
Lucy, dans l’ombre d’Hermione
Lucy est amusante et spontanée. Je trouve super qu’elle ne soit pas celle que tout le monde convoite (elle me rappelle un peu Pénélope en cela). On sent une pointe d’auto-persuasion lorsqu’elle affirme à multiples reprises que ça ne la gêne pas d’être dans l’ombre de sa meilleure amie, mais force est de constater qu’elle est fidèle et bienveillante.
J’ai aimé la relation qu’elle construit peu à peu avec Grégory, leur complicité et la façon dont il l’aide à se mettre en avant, à penser à elle-même.
La complicité Grégory/ Hyacinthe
J’ai apprécié le fait que ce tome 8 mette en avant la complicité qui unit les deux plus jeunes Bridgerton. A leur comportement, on voit vraiment qu’ils ont grandi ensemble et que chacun est prêt à tout pour l’autre. Hyacinthe se montre toujours aussi décalée et autoritaire dans ses quelques interventions, et c’est un vrai plaisir de la retrouver.
En conclusion
Un huitième tome tout à fait réussi ! Je ne sais pas si la série Netflix ira aussi loin dans l’adaptation mais je croise les doigts car j’aimerais beaucoup voir tout ça à l’écran. Voilà qui conclut à merveille les aventures des enfants Bridgerton (puisque le dernier tome se déroule 9 ans plus tard et est centré sur leur mère) en beauté !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Seven deadly thorns d’Amber Hamilton
Légendes et lattes de Travis Baldree
Vous aimerez aussi
Caraval tome 2 : Legendary
29 novembre 2019
Un hiver à pile ou face de Kara McDowell
12 novembre 2021
2 commentaires
Ping :
Ping :