Fan squad de C. S. Quill
Merci à Netgalley et Lizzie de m’avoir permis de lire ce titre.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une romance entre une star et une de ses fans : Fan squad de C. S. Quill.
J’étais curieuse de découvrir la plume de C. S. Quill qui fait l’unanimité en romance avec sa saga Campus drivers, donc lire Fan Squad en version audiobook était l’occasion idéale ! Malheureusement je n’ai pas accroché à l’histoire d’Elvis et Oxton. Si j’ai apprécié l’humour du récit, j’ai eu plus de mal avec les personnages et leur évolution ainsi que la trame de la romance, très clichée. Ce n’est donc pas une lecture coup de cœur pour moi, même si je relève évidemment quelques aspects sympathiques.
Je tiens également à le souligner : gros point positif pour les narrateurs de l’audio ! Si je n’ai pas aimé les personnages, j’ai aimé les acteurs qui lisaient le roman et leur interprétation du texte qui sonnait hyper juste !
Le résumé
Tout le monde ne rêve-t-il pas de rencontrer son idole ? Non, pas Elvis Calloway ! Pour elle, Oxton Briggs, le leader charismatique du groupe des Unfool, doit rester un fantasme, au risque que la réalité ne soit pas à la hauteur. Gérer l’image de la star sur les réseaux sociaux ? Pitié non ! Mais malgré tous ses efforts pour y échapper, c’est bien elle qui est désignée pour le suivre partout pendant des mois. Entre eux, ça commence mal, mais Elvis n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Si Oxton n’est pas du tout celui auquel elle s’attendait, elle n’est pas non plus celle qu’il imaginait.
~ Retour sur cette lecture ~
Une héroïne complètement timbrée
J’ai eu beaucoup de mal avec Elvis, l’héroïne de Fan squad, à qui je n’ai pas du tout réussi à m’attacher. Son passé triste a tout d’une facilité pour susciter de la sympathie chez les lecteurices (et j’admets que ça fonctionne), justifiant son attachement particulier aux Unfool et son comportement parfois étrange. Ajoutez à cela une préoccupation constante autour de son diabète (qu’on lui a ordonné de cacher) liée aux frais de santé américains et on a quelques facilités pour justifier qu’elle accepte le job, et créer une proximité forcée avec Oxton.
Ses réactions n’ont souvent aucun sens et sa voix intérieure (qu’elle a nommé Rita) omniprésente nous perd parfois. Le nombre de moments gênants qu’elle déclenche est incroyablement élevé et si certains sont drôles, j’ai trouvé la plupart d’entre eux juste cringe.
Une histoire basée sur le mensonge
Elvis a croisé la route des Unfool lorsqu’elle était plus jeune, moment où elle est devenue fan et n’apparaissait pas forcément sous son meilleur jour. Depuis, pas mal d’années se sont écoulées et elle travaille maintenant pour une agence de médias, en tant que community manager. Quelle n’est pas sa surprise de voir un nouveau client débarquer dans l’agence : le groupe Unfool au complet, qui a besoin des compétences d’une CM pour aider leur leader à se présenter sous son meilleur jour et se lancer dans le cinéma.
Elvis, bien que fan, ne tient pas particulièrement à bosser pour eux. Mais elle est tout de même convoquée pour se présenter au groupe et quand dans son stress elle feint le détachement complet, ils la choisissent pour le job ! La voilà incapable de refuser, puisqu’étant diabétique elle a besoin de son travail pour payer son insuline…
Elle découvre rapidement que le groupe évite a tout prix de s’entourer de fans pour leur travail, et doit donc continuer à faire semblant de ne pas les connaître pour garder son précieux job. Comme on le devine, le mensonge escalade rapidement, d’autant plus qu’elle se rapproche peu un peu d’un des membres du groupe…
Un héros caricatural
Oxton Briggs ne m’a clairement pas faite rêver. Entre son mépris affiché pour les groupies (et ce alors qu’elles sont son meilleur soutien) et son jugement immédiat d’Elvis, qu’il n’apprécie pas, on a du mal à l’apprécier. Il a même des côtés très red flag : tendance à la violence, possessivité…
Si j’ai apprécié ses prises de bec avec Elvis au début de leur collaboration forcée (principalement grâce à Elvis et sa jolie répartie ainsi que sa débrouillardise), j’ai eu un peu plus de mal avec les Oxton « amoureux » et les reproches qu’il a pu faire à Elvis à un certain point du roman. Il est bien autocentré, on a quelque peu envie de le secouer pour lui remettre les idées en place !
En conclusion
Fan squad est une romance sympa, bien qu’elle ne m’ait pas entièrement convaincue. Ayant le premier tome de Campus driver dans ma pile à lire, je laisserai tout de même une seconde chance à l’autrice avec cet autre roman très plébiscité et qui donne l’impression d’être plus original !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?