Celle que je cherchais de Cassandre Lambert
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Celle que je cherchais de Cassandre Lambert

Merci aux éditions Didier Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’un roman contemporain plein de réflexion et de romance : Celle que je cherchais de Cassandre Lambert.

Il n’est pas toujours aisé pour une auteurice de naviguer entre les genres et j’étais très curieuse depuis l’annonce de ce titre de voir comment Cassandre Lambert allait passer de la fantasy (pour laquelle elle est douée, cf mon avis sur sa duologie L’Antidote mortel) au contemporain.

Pour le coup, si j’ai apprécié cette lecture ce n’est pas non plus un coup de cœur. Je ne me suis pas attachée aux personnages comme je l’espérais et l’aspect souvent toxique de leur relation m’a fait grincer des dents, mais je vous détaille tout ça dans la suite de ma chronique. Et comme toujours, je vous invite à le lire pour que vous vous fassiez votre propre avis.

NOTE : le dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question. Il sera indiqué en rouge et vous pouvez lire tout le reste sans soucis !

Le résumé

Noah a 18 ans, un physique d’asperge et (absolument) aucune aptitude sociale. Alors, la rentrée à la fac de droit, il la sent mal : crouler sous les devoirs, galérer financièrement, boire des litres de café et ne pas réussir à s’intégrer, il n’envisage rien d’autre. Jusqu’à Armelle. Insaisissable, lunatique et fêtarde, elle est tout ce qu’il n’est pas. Sauf qu’il en tombe irrémédiablement amoureux…

~ Retour sur cette lecture ~

Un air de John Green

Durant ma lecture, j’aurais parié sur une très forte influence de John Green et m’étant renseignée après cela (parce que même si je l’aurais parié on sait jamais, c’est peut-être un hasard), je confirme donc cette hypothèse puisque l’autrice semble adorer ses écrits.

Celle que je cherchais porte effectivement la même patte, quelque part à mi-chemin entre La face cachée de Margo et Qui es-tu Alaska ? On retrouve le personnage féminin atypique et insaisissable, source de fantasme d’un personnage masculin plus anxieux et davantage ancré dans la réalité. Le déroulé du récit s’en rapproche également avec Noah qui se laisse entraîner par Armelle de la même façon que Miles par Alaska ou Quentin par Margo. Cependant, là où John Green me fait souvent rire avec ses personnages secondaires tout aussi atypiques et barrés, ici j’ai eu parfois l’impression que le message prenait le pas sur l’histoire, et que Noah qui se trouve être le narrateur subissait les évènements. Je me suis donc moins attachée à eux qu’aux personnages de John Green.

Le début de la vie étudiante

Je trouve génial que de plus en plus de romans sur le début de la vie étudiante et le départ de chez ses parents paraissent, car c’est une étape de vie importante et lire sur le sujet pour voir qu’on n’est pas les seul.es à avoir pleuré le premier soir ça peut faire du bien (surtout que pour en avoir déjà parlé avec mes potes d’études sup’, c’est assez universel finalement).

Donc 10/10 sur le sujet, surtout que les petites galères vécues par Noah sont racontées de façon très réalistes et ne viennent pas pour autant parasiter le fil directeur du récit.

Gros point positif également, puisqu’on en est dans les sujets bien traités, pour l’aspect féministe de Celle que je cherchais. Des listes lecture d’Armelle (j’en valide la moitié, l’autre moitié a été ajoutée d’office dans ma whishlist) aux actions du club des Roses et aux réflexions que ça suscite chez Noah, c’est un 10/10 également !

Une relation pas bien saine

Là où j’ai été un peu moins à l’aise avec l’histoire racontée dans Celle que je cherchais, c’est que la relation entre Noah et Armelle est loin d’être saine (et d’ailleurs tous ses amis le lui disent). Il se met à fumer à cause d’elle (what ?), va en soirée puis sèche les cours (wtf bis) et lui court littéralement après h24, ne vit plus que pour elle.

On comprend pourquoi Armelle est comme elle est, ses troubles mentaux ne l’aidant pas, mais elle admet elle-même par moments jouer avec lui. Et de son côté, Noah se plie en quatre pour lui plaire au point de délaisser ses amis (ce qui, vous l’avouerez, n’est pas bon signe) et se laisse entrainer volontiers dans sa spirale autodestructrice. En bref, une relation qui n’envoie pas du rêve et qui du coup m’a grandement déçue par sa fin (que je tairai parce que pas de spoilers).

ATTENTION : le paragraphe qui suit contient des spoilers sur le roman dont il est question. Si vous souhaitez les éviter, sautez directement à la conclusion !

La fin

Parlons-en de cette fin, parce que je suis passée totalement à côté. Elle fait presque trop « bisounours » pour moi et si j’apprécie généralement les histoires qui se finissent bien (c’est quand même plus sympa, surtout en romance), je l’ai ressentie comme quelque peu irréaliste. Entre le couple Noah et Armelle qui roule (chacun travaille sur lui-même, certes, mais pourquoi ce revirement soudain du côté d’Armelle ?) et la publication du roman de Noah (c’est top mais était-ce vraiment nécessaire ? Je ne pensais pas que cette ligne narrative allait avoir une fin autre qu’ouverte pour être honnête), il ne manque plus que le carrosse qui s’éloigne comme dans les vieux Disney avec la mention « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » qui ne cadre pas vraiment avec l’ambiance du reste du roman à mes yeux.

En conclusion

Celle que je cherchais est un premier roman contemporain intéressant aux thèmes importants et si je n’ai pas accroché autant que je l’aurais souhaité avec les personnages, je ne doute pas que d’autres lecteurs les adoreront !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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