Bal de givre à New York de Fabrice Colin
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Bal de givre à New York de Fabrice Colin

Hello ! Aujourd’hui je vous propose la chronique d’un roman lu (et adoré) il y a longtemps que j’ai redécouvert la semaine dernière : Bal de givre à New York de Fabrice Colin.

Bal de givre à New York se trouvait sur les étagères de la bibliothèque municipale de Grenoble il y a quelques années de cela, alors que je m’étais mis en devoir de lire absolument tout ce qui se trouvait dans la section jeunesse. Je l’avais donc dévoré, et jusqu’à avant ma relecture je me souvenais de l’impression étrange que dégage cette lecture, ainsi que de sa fin peu commune.

Et il y a peu, je l’ai croisé à nouveau, cette fois sur le stand des éditions Albin Michel au SLPJ. J’ai pensé que c’était l’occasion idéale et je l’ai donc acheté avec la ferme intention de le relire pour redécouvrir ce roman qui m’avait laissé un si bon souvenir, bien qu’étrange.

Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes que deux semaines après le salon et on peut donc considérer que l’objectif est atteint : il n’est pas resté longtemps sur mes étagères. Et je peux vous assurer que j’ai adoré cette relecture !

Cette chronique contient un seul spoiler dans le tout dernier paragraphe qui sera indiqué en rouge/majuscule/tous les warnings nécessaire, vous pouvez donc lire tout le reste sans inquiétude.

Le résumé

Anna Claramond ne se souvient plus de rien.

Seul son nom lui est familier. La ville autour d’elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l’héritier d’une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu’elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l’insaisissable Masque, un fugitif recherché.

Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu’elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?

~ Retour sur cette lecture ~

Un récit déstabilisant

Dès le début, on est plongés dans un décor parfaitement intriguant. Anna a perdu la mémoire et se réveille après avoir été renversée par une voiture, du moins c’est ce que lui explique le propriétaire de ladite voiture.

Jusqu’ici rien de si étonnant, même si notre curiosité est piquée. Il faut dire que le garçon en question à l’air beau et particulièrement intéressé par l’héroïne du roman. Mais ça ne s’arrête pas là : Anna rentre ensuite chez elle, presque en pilote automatique, et on commence à être franchement étonnés.

C’est que le New-York dans lequel se balade notre héroïne cache bien des secrets, à commencer par l’étrange demeure d’Anna qui détonne franchement dans le décor.

Et puis il y a ce soupçon de fantastique à travers son étrange majordome qui achève de nous convaincre que quelque chose ne tourne pas rond.

C’est délicieusement déstabilisant, un peu à la façon d’Alice au pays de merveilles car on se demande tout du long si on est sur un univers étrange ou si tout cela n’est pas qu’un rêve.

Le New-York d’Anna 

Ce que j’adore dans ce roman, c’est la façon dont il réinvente New York. Au cœur de l’hiver, dans une ambiance qu’on sent glaciale, il y a toutes ces petites touches de poésie inattendues, créations du père d’Anna, qui nous charment et nous fascinent.

Une question d’ambiance 

Une autre chose que je trouve forte avec ce roman, c’est la façon dont Fabrice Colin a créé une véritable ambiance qui contribue à rendre vivant le récit. On ressent le froid, la magie, on est interpellé par tous ces petits détails étranges. Le roman nous emporte et son univers décalé prend vie.

Une fin émouvante

ATTENTION : nous voilà au fameux paragraphe à spoiler, et pas des moindre parce que je vais carrément parler de comment le roman se termine, il est donc temps de faire demi-tour si vous ne l’avez pas encore lu !

Je me souvenais de la fin, quoi que ce ne soit pas étonnant tant elle est marquante. Enfin, je ne m’en souvenais… pas totalement. Je savais que Wynter était le méchant et le Masque le gentil, et qu’il s’agissait d’un rêve.

Mais j’avais complètement occulté le contexte dans lequel l’auteur a placé le roman et je me suis entièrement laissée surprendre. En comprenant, j’ai même lâché une petite larme.

La fin de Bal de givre à New York est à la fois épique et belle et j’aime toujours autant la façon dont l’auteur l’a construite. Elle constitue l’apogée du roman, et fait qu’on n’est pas prêt d’oublier cette lecture.

En conclusion 

Un roman étrange et intense que j’ai pris beaucoup de plaisir à relire et qui plaira à tous ceux qui aiment les lectures émouvantes et originales. Ne passez pas à côté de ce chef d’œuvre !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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