Amari tome 1 : Amari et le Bureau des affaires surnaturelles
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Amari tome 1 : Amari et le Bureau des affaires surnaturelles

Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une nouvelle saga jeunesse de fantasy qui a beaucoup fait parler d’elle : Amari de B.B. Alston.

Pour vous donner un peu le contexte, j’ai reçu ce roman juste avant sa sortie mais à une endroit où je n’étais pas en mesure de le récupérer et du coup j’ai dû patienter presque deux mois avant de pouvoir le lire. Pendant les deux mois en question, plusieurs copines elles aussi blogueuses littéraires l’ont lu et on toutes eu un coup de cœur pour ce que certaines ont même qualifié de « nouveau Harry Potter ».

L’ayant enfin récupéré, j’avais donc de très hautes attentes… Qui ont été, je l’avoue, un peu déçue. Je n’ai pas apprécié le roman autant que je le pensais, même si c’était une bonne lecture. En fait, j’ai eu un peu l’impression de revivre ma lecture de la Passeuse de Mots tome 1 avec les mêmes défauts qui malgré de chouettes qualités m’éloignent du coup de cœur.

Le résumé

ÊTES-VOUS PRÊTS À REJOINDRE LE BUREAU DES AFFAIRES SURNATURELLES ? *

Les informations qui suivent sont confidentielles, car elles concernent un lieu abritant d’innombrables secrets. Quiconque lira ce dossier sans disposer des autorisations nécessaires s’exposera à de terribles représailles et pourra notamment :

être balancé dans un puits sans fond ;

être enfermé dans une boîte de conserve et envoyé dans l’espace ;

être livré en pâture à une créature sous-marine dont nous ne divulguerons pas le nom.

*Le Bureau ne saurait en aucun cas être tenu responsable d’éventuelles blessures magiques, peurs surnaturelles ou enlèvements extraterrestres.

Entrez à vos risques et périls.

~ Retour sur cette lecture ~

Un univers dense et loufoque

Le frère d’Amari a disparu, et dès le début du roman on comprend que cette disparition est la clé de l’intrigue. Suite à sa disparition, Amari reçoit une étrange mallette (d’où est d’ailleurs tiré le résumé que je vous ai mis juste au-dessus). Elle découvre alors le Bureau des affaires surnaturelles…

On peut dire que l’auteur, dans sa conception du Bureau des affaires surnaturelles, n’a pas manqué d’imagination. L’énergie m’a un peu rappelé les premiers Tara Duncan avec le Château vivant du Lancovit, ou la première visite du Chemin de Traverse dans Harry Potter. On est sur ce genre d’environnement à la fois magique, absurde et évident où les Yetis râlent contre la déforestation et où courir sur les murs avec des chaussures spéciales est normal.

Amari tome 1 : Amari et le Bureau des affaires surnaturelles

Malgré l’inédit de l’univers, B.B. Alston prend soin de le rendre accessible au lecteur avec une multitude d’éléments familiers aux lecteurs de fantasy, des choses qui sont déjà bien ancrées dans l’imaginaire collectif. Je pense par exemple à l’idée que les nains aient une cité souterraine, à l’utilisation de lieux mythiques comme l’Atlantide ou de personnages comme Merlin. J’ai aussi beaucoup aimé l’idée des ascenseurs qui se baladent dans tous les sens au sein du Bureau, très Charlie et la Chocolaterie.

Du ownvoice et du réalisme (yes !)

Fait encore trop rare dans la fantasy jeunesse : Amari est une héroïne de couleur. A travers ce roman, B.B. Alston écrit donc aussi sur les préjugés et les obstacles qu’Amari peut rencontrer, d’autant plus présents qu’elle vient d’un milieu défavorisé.

Parler de racisme, de préjugés et dénoncer l’inégalité des chances est une prise de parti qu’on ne peut que saluer et qui ajoute à Amari une dimension sérieuse supplémentaire qui manque à beaucoup de romans de fantasy jeunesse.

Les maladresses d’un premier tome

Malgré une bonne lecture et un univers très prometteur, ils y a quelques aspects du roman qui font que ce n’est malheureusement pas pour moi un coup de cœur. Certaines tiennent des maladresses assez classique d’un premier tome et d’autres sont plus générale (mais aussi très subjectif).

Déjà, il y a quelques petites incohérences. Par exemple, à la page 87, Elsie (un des personnages secondaires) explique à Amari que ses deux parents sont morts. Elle évoquera d’ailleurs cela plusieurs autres fois, ainsi que l’existence d’un tuteur et pourtant à la page 311 on peut la voir expliquer à Amari que sa mère n’aime pas qu’elle traine dans certains quartiers en ville… Le genre de petite erreur qui n’a pas d’impact majeur sur le récit mais qui fait tout de même tiquer.

Ensuite, l’enchaînement des actions est presque trop rapide. Amari passe d’une découverte à une autre sans que le lecteur n’ait forcément le temps de réaliser ce qui se passe ou d’analyser les retombées des actions précédentes. L’ensemble fait presque « fouillis ».

Enfin, l’intrigue générale est presque trop facile. Le retournement de situation final n’a pas grand-chose de surprenant, la trame générale est assez classique pour de la fantasy et j’avoue que j’aurais bien aimé quelque chose de plus complexe.

En conclusion

Un joli premier roman magique et entraînant qui comprend cependant quelques maladresses. Sans que ce soit un coup de cœur, c’est une bonne lecture qui pose les bases d’une saga qui promet d’être intéressante !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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