Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir
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Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir

Merci aux éditions Audiolib de m’avoir permis d’écouter ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une saga de fantasy initialement parie chez Pocket Jeunesse et récemment reprise par Bigbang : Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir.

Pour ceux qui n’ont pas suivi cette histoire, Pocket Jeunesse avait traduit les trois premiers tomes d’Une braise sous la cendre (en grand format broché et en poche) et Bragelonne, avec leur label young adult Bigbang, a racheté les droits et sorti le 1 en relié (les tomes 2, 3 et 4 devraient suivre).

Le tome 1 (au format poche) était dans ma PAL depuis une petite éternité mais quand j’ai eu l’occasion de me lancer dans cette saga à l’occasion de la sortie de l’audiobook, je n’ai pas hésité à le lire de cette façon.

Sans surprise, on est sur un bon gros coup de cœur. Il faut dire qu’Une braise sous la cendre a tous les ingrédients qui vont bien : des personnages morally grey, des esclaves qui se révoltent, des épreuves, une école militaire, un désert, un brin de magie… De l’excellente fantasy comme on l’aime, à dévorer sans hésiter pour les fans de ce genre littéraire !

Le résumé

Dans un monde où l’armée a pris le pouvoir, l’obscurantisme domine, mais deux adolescents vont s’unir pour tenter de renverser ceux qui ont imposé ce règne de la force.

« Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »

Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.

~ Retour sur cette lecture ~

Laia, issue d’une famille érudite

Au début du roman, Laia n’est pas encore une esclave. Elle vit dans un quartier d’érudits avec son frère et ses grands-parents, craignant chaque jour une descente de la garde. Et un jour, le pire survient…

Laia se révèle peu à peu au cours du roman, montrant sa force, sa détermination et son intelligence qu’elle met au service d’un unique objectif : sauver son frère aîné. Son point de vue est également l’occasion d’exposer la cruauté de la commandante, les conditions de vie des érudits en général et des esclaves en particulier… Par contre j’avais deviné un élément essentiel de sa ligne narrative avant que le plot twist correspondant n’ait lieu, je dois dire que c’est celle qui m’a le moins surprise.

Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir

Artiste inconnu(e) – Si vous connaissez son nom laissez un commentaire !

Elias, Martial malgré lui

Elias est un martial, future Masque. Seulement, contrairement à ses pairs, il n’a pas été élevé par sa famille. Abandonné dans le désert, il a été recueilli par une tribu jusqu’à ce que les augures se pointent pour l’emmener à Blackcliff.

Il méprise les martiaux, la violence dont ils font preuve, l’horreur de Blackcliff. Il méprise les augures et leurs soi-disant pouvoirs, eux qui lui ont forcé la main pour participer aux épreuves qui désigneront le nouvel empereur.

Ce mépris en fait un personnage torturé, forcé au pire pour survivre aux épreuves tout en se haïssant pour chacun de ses actes. S’il est parfois un peu trop héroïque au vu de sa situation, j’ai aimé son humanité et ses réactions face aux dilemmes qu’il doit affronter.

Helen, l’incarnation du morally grey

Une braise sous la cendre - Fanart d'Helen par @taratjah

Fanart d’Helen par @taratjah

Si elle n’est pas l’héroïne de cette trilogie à l’opposé de Laia et Elias, Helen est tout de même l’un des personnages secondaires les plus importants… Et sans aucun doute celle que j’ai trouvé la plus intéressante !

Femme élevée seule dans un monde d’hommes, habituée à répondre au sexisme et à la mysoginie, voilà qu’elle se retrouve en course pour devenir impératrice. Elle n’a pas les mêmes limites qu’Elias, étant issue à 100% d’une grande famille martiale. Pas la même morale. J’ai été fascinée par ce personnage incroyablement réaliste, déchirée entre sa loyauté envers Elias et sa loyauté envers l’empire, les décisions bonnes ou mauvaises qu’elle prend par amour. C’est pour moi l’un des personnages les plus complexes et complets de ce premier tome. J’ai hâte de suivre son parcours et ses décisions dans la suite !

(Et puis évidemment, j’adore sa devise « ils me sous-estiment toujours » concernant ses pairs masculins, et je relate fort à certaines de ses punchlines anti-misogynes que je me garde sous le coude).

En conclusion

Une braise sous la cendre est un excellent premier tome, must-read pour les fans de fantasy young adult. Vous pouvez être certain.es que je continuerai cette saga (surtout maintenant que le quatrième et dernier tome va finalement être traduit) donc attendez-vous aux chroniques de la suite !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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