Love on the brain d’Ali Hazelwood

Merci à Netgalley et Audiolib de m’avoir permis d’écouter ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour une romance drôle et mims à la NASA (parce que pourquoi pas d’abord ?) : Love on the brain d’Ali Hazelwood.

J’avais lu à propos de ce roman qu’il est très proche du précédent de l’autrice (The love hypothesis) mais tout aussi génial. Et il faut croire que je rejoins l’avis général ! Ali Hazelwood ne se renouvèle pas des masses dans le sens où la dynamique du récit et plusieurs ressorts narratifs sont similaires (grumpy x sunshine, le côté rivaux qui finalement ne le sont pas, le méchant qui veut voler le travail de la gentille scientifique, la personnalité de Levi qui est trèèèèès proche de celle d’Adam…).

Cela dit, sur les quelques différences je préfère Love on the brain à The love hypothesis ! Peut-être parce que le sujet d’un projet d’ingénierie avec de l’informatique me parle plus que les recherches sur le cancer du pancréas, ou parce que Levi est quand même plus intéressant qu’Adam. En tout cas je valide cette romance drôle et sans prise de tête !

NOTE : Le dernier paragraphe de cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que The love hypothesis. Il sera indiqué en rouge et vous pouvez lire tout le reste sans risquer de spoilers !

Le résumé

Oui, c’était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu’il m’apprécie, et n’en avais aucune intention. Toutefois, s’il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non – à l’évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine…

Eh bien. Je n’avais d’autre choix que le haïr en retour.

Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ?

Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle.

Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son cœur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?

~ Retour sur cette lecture ~

Que ferait Marie Curie ?

Bee est ultra fan de Marie Curie et on savoure toutes les petites anecdotes qu’elle connait sur elle et qu’elle nous livre tout au long du récit. J’ai adoré cet aspect fun et culturel, c’est original de fangirler à ce point sur une scientifique !

Mais son compte twitter @QueferaitMarie, c’est le must ! J’aime le côté féministe et engagé qu’elle peut avoir, ses longues discussions avec @Junkiversitaire (dont on devine bien avant elle l’identité… Qu’elle est longue à la détente sur ce coup-là !).

Pitié, supprimez les scènes de sexe

Celle de The love hypothesis était bancale et… là c’est pas franchement mieux. Un petit peu quand même (plus de consentement) mais je ne vois toujours pas l’intérêt de savoir précisément qui met quoi où, une petite ellipse et ça suffit !

Et le cliché du gars qui en a une grosse persiste (pourquoi ? quel est l’intérêt ?), à mon grand désespoir, ce qui entraîne un maxxxxx de gênance. Je vous avoue que j’ai lu la première scène explicite en diagonale et que j’ai carrément sauté la deuxième, n’ayant aucune raison de m’infliger ça.

ATTENTION : A partir d’ici, cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que The love hypothesis. Si vous n’avez pas lu le roman, vous pouvez aller directement à la conclusion

La ressemblance de trop

En vrai, les similitudes entre les relations de Bee et Levi et Adam et Olive ne me gênaient pas trop, mais il y a ce point commun qui à mes yeux gâche un peu la surprise du récit et le plot twist final. Dans The love hypothesis, on a le personnage de Tom, grand blond avenant et sympathique, qui se révèle être un escroc ravi de s’approprier le travail d’Olive et de la harceler sexuellement, dont Adam va la défendre dans un final explosif.

Donc quand j’ai vu Guy débarquer au début de Love on the brain, grand blond avenant et sympathique, je me suis dit « oh oh, à tous les coups lui il va mal tourner ». Et puis zut, sa duplicité se révèle être le plot twist final et le fait qu’Adam la sauve de ce dingue constitue le final explosif.

Alors oui, je suis un peu déçue qu’Ali Hazelwood ne se soit pas plus renouvelée sur ce point, d’autant que du coup quand on a lu The love hypothesis on voit venir de loin cet aspect de Love on the brain…

En conclusion

Malgré des scènes explicites qui auraient mieux fait d’être virées (à mon humble avis) et une forte ressemblance avec le roman précédent de l’autrice, j’ai adoré Love on the brain et je ne peux que le recommander aux amateur.ice.s de romances pour son humour et son intrigue sympa !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?