Ma vie avec les Walter boys

Merci à Hachette romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour un roman idéal pour l’été : Ma vie chez les Walter boys de Ali Novak.

J’ai apprécié cette lecture fraîche et pleine de dramas, même si quelques points m’ont légèrement moins plu. En tout cas si vous avez aimé les Did I mention ? et autres romances compliquées à base de famille recomposée, vous avez votre prochaine lecture !

Je précise qu’il s’agit d’un premier tome (j’étais persuadée du contraire en le lisant), un tome 2 a été annoncé par l’auteure même si nous n’avons pas encore de date.

Le résumé

À la suite de l’accident de voiture de sa famille, Jackie, seize ans, voit sa vie basculer. Fini pour elle la vie mondaine à New York : elle doit dire au revoir à son penthouse et partir direction le Colorado, où une vieille amie de sa mère l’accueille. Confrontée à un tout nouveau style de vie au sein d’un ranch, Jackie doit à présent s’intégrer à la fratrie des Walter. Entre mauvais tours et taquineries, elle apprend peu à peu à apprivoiser sa nouvelle famille. Pourtant, quand ses yeux se posent sur Cole, l’un des onze enfants Walter, son cœur vacille…

~ Retour sur cette lecture ~

La tribu Walter

Dès la rencontre, assez explosive il faut le dire, de Jackie avec les enfants Walter, on sait qu’elle va en voir de toutes les couleurs. Mais on a aussi un aperçu immédiat des liens entre les membres de leur petite tribu, de la façon dont ils s’entendent et se soutiennent au quotidien.

On adore découvrir leur maison et son fonctionnement, les petites habitudes de chacun, les canulars et les moments de partage. Ces derniers se multiplient dans le roman, alors qu’ils se décident petit à petit à adopter Jackie. Je pense entre autres à une jolie scène familiale de bagarre sous la pluie, à une partie de cache cache déjanté ou à des après-midis passés à jouer à Mario Kart qui donnent un aspect estival et feel-good au roman.

Une bonne dose de clichés

Pour moi, c’est l’un des deux points quelque peu frustrants du roman. En effet, Ma vie avec les Walter boys cumule un bon nombre des clichés de la romance Young-Adult. Entre le bad boy qui a vécu un évènement traumatisant et qui va trouver de l’aide dans le personnage de l’héroïne, le gamer geek, l’acteur timide et la fille qui imite ses frères pour mieux s’intégrer, on est pas mal. Ajoutez à cela une héroïne physiquement parfaite (sinon c’est pas drôle), bienveillante, bonne élève (bah oui, faudrait quand même pas qu’elle ait des défauts) ayant vécu un trauma et vous voyez le tableau.

En soi, tous ces clichés n’empêchent pas d’apprécier la lecture mais je trouve qu’en nuançant davantage ses personnages, l’auteure aurait énormément fait gagner en intérêt au récit. 

Une romance improbable

Ma vie avec les Walter Boys est, comme le laisse entendre le résumé, avant tout une romance. Dès sa rencontre avec les enfants Walter, Jackie est immédiatement attirée par Cole (l’un des plus âgés, et surtout le plus beau d’après les descriptions); Mais Cole est un tombeur qui enchaîne les filles (les clichés, vous vous souvenez ?) et Jackie va se rapprocher d’un autre garçon, ce qui entraîne pas mal de péripéties. Je ne veux pas trop vous en dire sur cet autre love interest pour ne pas spolier mais j’avoue l’avoir préféré à Cole.

Le triangle amoureux qui se crée est absolument improbable mais parvient à rendre le roman addictif et surprenant. On adhère à l’histoire, et on est curieux·se de savoir ce qu’il va se passer…

Quelques incohérences

En plus des clichés, il se trouve que le roman présente pas mal de petites incohérences. Un exemple qui m’a un peu gênée Parker qui croit devoir se comporter comme ses frères et a besoin d’une conversation avec Jackie pour le comprendre. Au vu du personnage qu’est sa mère, c’est irréaliste qu’elle n’ait pas déjà pris le temps d’avoir cette conversation avec sa fille. 

En fait, à plus d’une reprise j’ai eu l’impression que l’auteur dédaignait les autres personnages et ignorait les traits qu’elle-même leur a donnés dans le but de mettre Jackie en permanence au centre des événements. On peut aussi citer l’origine de la tension entre Alex et Cole : pourquoi n’ont-ils jamais eu une conversation au sujet de Marie avant l’arrivée de Jackie ? C’est juste improbable ! 

Bien sûr ces quelques incohérences n’empêchent pas d’apprécier le récit mais je les trouve un peu frustrantes.

En conclusion

Une romance chouette qui se lit très bien et est super addictive, malgré quelques défauts. Idéale pour les fans de triangles amoureux et de situations improbables, quiproquos en tous genres et canulars incessants : je ne doute pas que vous trouverez votre bonheur auprès des Walter boys !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?