Deep water de Sarah Epstein
Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui, on se retrouve pour ma chronique de Deep water de Sarah Epstein qui est un coup de cœur assez inattendu.
Alors ma lecture de ce roman c’est une épopée à elle toute seule. Je vous explique : le programme de la maison d’édition nous a été envoyé très tôt (début décembre si je ne dis pas de bêtises) et à ce moment-là j’avais complètement été hypée par le résumé et la couverture qui sont top. Et puis janvier arrive, je viens de terminer mes lectures de Les longueurs et Le sanctuaire d’Emona et je reçois Deep water. Ayant tout juste enchaîné deux lectures assez sombres, j’ai tout sauf envie de lire un thriller et en relisant le communiqué de presse je découvre que le roman se termine sur « une découverte macabre » ce qui me donne encore moins envie, puisque je commence à flipper un peu.
Mais bon, malgré le fait que je ne sois pas dans le mood je me décide à le lire. Et là, excellente surprise : je me laisse entièrement absorber par cette lecture au point qu’elle a duré moins de 24h. Je l’ai tout simplement dévoré, et c’est un coup de cœur !
Le résumé
Avant la tempête
Sept amis. Mason, Chloé, Henry, Tom, Raf, Rina et Sabeen se sont trouvés. Ils se savent liés à jamais et ne se cachent rien. Leurs vies ne sont pas toujours faciles mais ils restent ensemble, malgré les épreuves.
Lorsqu’une nuit, l’orage éclate.
Maintenant
Henry a disparu. Fugue ? Enlèvement ? Meurtre ?
Tout le monde le cherche, tout le monde se méfie, tout le monde est suspect.
Chacun a des secrets à protéger. Coûte que coûte…
Que s’est-il passé la nuit de la tempête ?
~ Retour sur cette lecture ~
Une enquête passionnante
Alternant sans cesse entre passé et présent, on suit Chloé qui enquête sur la disparition de son ami Henry et l’histoire de chacun des membres de la petite bande le fameux soir de l’orage. Les découvertes surprenantes s’enchaînent et on ne peut rapidement plus lâcher le roman : il nous faut la suite, on veut comprendre ce qu’il s’est passé durant cette tempête.
Sarah Epstein joue admirablement avec le lecteur en nous suggérant sans cesse une nouvelle piste, un nouveau coupable, et je dois dire que le dénouement final m’a totalement surprise.
Un thriller « soft »
Je me méfie souvent des romans étiquette « thrillers » car, les gens qui me lisent souvent le savent, je suis assez peureuse et je peux facilement ne pas dormir après en avoir lu un. Tenant à la qualité de mon sommeil, je me tiens donc généralement loin de tout ce qui peut s’apparenter à ce genre… Sauf quand il s’agit de thrillers jeunesse dont les résumés me plaisent, car ils sont généralement plus légers.
Maintenant que je l’ai lu, je suis donc en mesure de préciser que pour ceux qui comme moi n’aiment pas trop se faire peur, Deep water est tout à fait accessible. Il n’y a aucune description de scène de crime, cadavre ou autre, rien d’explicite. Que du psychologique et encore, je vous rassure, on est loin des serial killers.
Une bande d’amis d’enfance
Là où le thriller est très fort, c’est que toute l’histoire tourne autour d’une bande d’amis, dont l’un est disparu. Or, à travers les yeux attentifs de Chloé, on se rend très vite compte que tout le monde ment par rapport à ce qu’il a réellement fait la nuit de la tempête, pour une tonne de raisons.
Sarah Epstein nous décrit avec force de détails la petite bande, leur passé, comment ils en sont arrivés à se mentir les uns aux autres. On comprend donc très vite combien ils étaient proches, mais aussi qu’il y a eu quelque chose avant la disparition d’Henry qui les a éloignés. Un second mystère qui contribue grandement à rendre le roman addictif : en plus de la disparition d’Henry, on aimerait aussi comprendre ce qui s’est passé lors du fameux nouvel an ou la bande a éclaté en morceaux, pourquoi certains refusent de s’adresser la parole.
Enfin, c’est ce qui rend la dimension psychologique si forte : ils se connaissent tous et ont du mal à accepter que l’un d’eux pourrait être impliqué dans la disparition d’Henry (bon, sauf Chloé qui s’est trouvé un coupable et refuse de lâcher l’affaire, une ténacité qu’on ne peut que saluer).
En conclusion
Deep water est une histoire extrêmement prenante que je ne m’attendais pas à adorer à ce point. Si vous aimez les histoires dans le style de La vérité sur l’affaire Harry Quebert par exemple il faut absolument que vous lisiez celui-ci !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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