La trilogie des gemmes tome 3 : Vert émeraude
Hello ! Je me rends compte que je n’ai pas chroniqué beaucoup de romans de Kerstin Gier et c’est une chose sur laquelle il faut que je me rattrape. Alors c’est parti avec le troisième tome de La trilogie des gemmes (la saga de Rouge Rubis) : Vert émeraude.
Ce troisième tome est dans la droite ligne des précédents : tout aussi drôle, plein de voyages dans le temps et sans grandes ambitions en terme de littérature. On passe un très bon moment, la résolution de l’intrigue est top et l’histoire d’amour mignonne.
ATTENTION : cet article contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que sur les tomes précédents.
Le résumé
Gwendolyn a-t-elle jamais été une lycéenne comme les autres ?
Pour son premier vrai chagrin d’amour, en tout cas, elle aimerait bien faire comme toutes ses copines : pleurer des heures au téléphone et se gaver de chocolats.
Mais pas question, les Veilleurs du temps ont besoin d’elle.
Pire, c’est avec Gideon lui-même, celui qui lui a brisé le cœur, qu’elle doit repartir en plein XVIIIe siècle, affronter un drôle de comte, soi-disant immortel.
Plus question de pleurer, il faut agir !
~ Retour sur cette (re)(re)(…)lecture ~
La situation initiale
Pour vous rafraîchir la mémoire, au début de ce troisième tome Gwendolyn a le cœur brisé : Gideon a fait semblant de l’aimer pour la contrôler, selon les désirs du Comte de Villiers. Ce qui est bien évidemment une technique peu efficace.
Bref, après un rapide chapitre d’auto complainte, l’histoire peut commencer. D’autant plus que beaucoup de choses sont restées en suspens à la fin du second tome : le fameux mystère du Cavalier vert (même s’il est en partie résolu), la raison de la fuite de Lucie et Paul, ce qui adviendra à la fermeture du cercle… Donc un début qui promet.
La romance Gideon/Gwendolyn
Au-delà de l’intrigue sur les voyages dans le temps, la trilogie des Gemmes est centrée sur l’histoire d’amour entre ces deux-là. Qui au début du roman est effectivement mal en point.
Pour moi, il était évident dès le premier tome qu’ils finiraient ensemble et après le magnifique plot twist du second tome, j’attendais donc l’auteure au tournant sur la résolution de cette partie de l’intrigue. Je suis ravie de sa gestion de cette partie de l’histoire !
Déjà, il y a ce léger suspens de savoir s’ils vont vraiment se réconcilier, d’autant plus que le comportement de Giedon prête vraiment à confusion. Ensuite, Gwen meurt, ça le fait paniquer et finalement tout est bien qui finit bien. Je l’avoue : la mort (même temporaire) de Gwendolyn, je ne l’avais pas du tout vue venir. J’étais carrément surprise et c’était le plot twist qu’il fallait pour réintroduire la romance sans que ce soit trop bateau.
Après cela, le roman aurait pu verser dans le rose-bonbon-un-peu-culcul… mais c’était sans compter la présence d’un certain démon qui transforme tout ça avec une touche d’humour !
« – Ce matin-là, exceptionnellement, les deux princes charmants si amoureusement attendus avaient laissé leur cheval blanc à l’écurie pour prendre le métro, déclama Xemerius d’une voix onctueuse. A leur vue, les yeux des deux princesses se mirent à briller, et quand la charge d’hormones juvéniles accumulées se déversa de part et d’autre sous forme de petits bécots gênés et de sourires débiles, le démon super futé et d’une beauté inégalée ne put malheureusement s’empêcher de vomir dans une corbeille à papier. ».
Le dénouement de l’intrigue
Sur ce point-là, j’avoue être un peu plus critique. Mais ça ne ternit en rien mon avis sur cette trilogie que j’adore pour toutes ses qualités comme sa légèreté et son humour !
Les voyages dans le temps sont le sujet même de la trilogie des gemmes. Dans Rouge rubis et Bleu saphir, ils sont présents mais l’histoire n’est pas encore trop emmêlée comme c’est le cas dans Vert émeraude. Ici, toutes les lignes se rejoignent et il y a un beau mélange entre le passé, le passé où on est allé dans le passé et le passé où on ira dans le futur mais qui est le passé pour les personnages du passé. (Désolée pour ceux à qui j’ai collé un mal de tête).
Pour faire simple, Kerstin Gier se base sur les règles les plus connues de la mythologie des voyages dans le temps : si tu changes quelque chose dans le passé alors cela a un impact sur l’avenir (et donc ton présent) et si tu t’es déjà croisé dans le passé alors l’évènement doit se réaliser de ton autre point de vue. Partant de là on savait depuis le premier tome que Gwendolyn devait embrasser Gideon dans à un bal se déroulant dans le bâtiment de son école, dans le passé.
L’imbroglio passé/présent/futur est bien géré par l’auteure qui y a clairement réfléchit avant de se lancer. Cela-dit, j’avoue que j’aurais préféré une intrigue un peu plus complexe avec plus encore de mélange entre les différentes lignes temporelles, même si je comprends tout à fait que Kerstin Gier ait voulu garder ça plus simple et clair.
Des fêtes et des belles robes
Parce que c’est aussi une chose que j’aime dans la Trilogie des gemmes : ce côté un peu superficiel avec les problèmes d’adolescente de Gwendolyn, les belles robes de Madame Rossini et les chamailleries avec Charlotte.
Dans ce troisième tome j’ai été servie et j’en suis ravie. Entre la fête épique de Cynthia, les robes de bal de Gwen et Charlotte qui se met en tête que sa cousine cache un chronographe (vrai…), il y a de l’animation sur ce plan !
« J’allais me retourner vers lui, mais à cet instant je vis Charlotte. Ou quelqu’un qui aurait pu être Charlotte si ce quelqu’un n’avait pas était debout sur une table, en train de balancer à tue-tête dans le micro Paparazzi de Lady Gaga.
– Oh, mon Dieu, murmura Gideon en se tenant au chambranle de la porte.
– « Ready for those flashing lights », chantait Charlotte.
J’en perdis la parole. Une foule de groupies en délire entouraient la table, car Charlotte ne chantait pas si mal.
Gordon se mêla tout de suite aux fans et hurla:
– A poil ! A poil ! »
En conclusion
Vert émeraude conclut parfaitement cette jolie trilogie sans prise de tête qui nous transporte par sauts dans une autre époque et nous fait vivre une jolie histoire remplie de mystère, d’amour et d’humour. Une saga que je recommande à deux cent pour cent !
2 commentaires
Alix
Pourquoi vert émeraude se termine sur un épilogue du 14 janvier 1919 s’il n’aura pas de suite cela reste decevant
Lisly Mariann
Je pense que l’auteur a voulu montrer que Gideon et Gwen finissent heureux et profitent de leurs voyages dans le temps pour le reste de leur vie ensemble 😊
En tout cas vu que tous les problèmes sont résolus, je ne vois pas trop ce que pourrait apporter une suite 🤔