3 raisons de lire Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour parler du nouveau roman d’une de mes autrices francophones favorites : Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été de Clara Héraut.
Je ne présente plus Clara Héraut, lauréate de la seconde édition du concours Nos Futurs et talentueuse écrivaine dont les deux précédents romans ont été pour moi d’immenses coups de cœur. Evidemment que j’attendais Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été avec une grande impatience, et sans surprise c’est à nouveau un immense coup de cœur !
La plume, l’histoire, les personnages, le décor… Tout est absolument parfait et l’autrice livre un nouveau récit beau et émouvant, pour lequel je n’aurais jamais assez de superlatifs. Ma meilleure lecture de 2024 à ce jour, qui finira à coup sûr au minimum dans mon top 10 !
Le résumé
Comme chaque année, Léna et Phoebe passent les vacances d’été sur la côte basque. Léna ne rêve que de surf et de faire la fête sur la plage, tandis que Phoebe peine à reprendre son souffle après une première année de fac compliquée. Les deux sœurs ne se parlent presque plus et leur famille est au bord de l’implosion.
Mais cet été, il y a Inaya, cette fille qui bouleverse toutes les certitudes de Léna. Il y a aussi Isaac, le premier amour de Phoebe à qui elle a brisé le cœur l’été dernier. Il y a surtout ces choses que les deux sœurs ne se sont jamais dites.
~ 3 raisons de lire Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été ~
1 – Parce qu’il est parfait pour l’été
Si Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été est un contemporain avec des thèmes assez triste, ce n’en est pas moins une histoire de plage et d’été qui nous met dans l’ambiance ! Direction la côte Basque pour faire le plein de soleil et de surf aux côtés des deux sœurs.
J’ai aimé le goût de vacances du roman, celui à la fois joyeux (c’est l’été, on fait la fête !) et amer (alors que la fin des vacances se rapproche) qui sonne incroyablement juste. Bref, à ajouter ABSOLUMENT à votre liste de lectures d’été de cette année !
Et puis même dans cette famille qui ne va pas où chacun se cantonne à un rôle dans l’éternelle répétition d’une dispute (Léna et sa mère qui se disputent, Phoebe qui se fait toute petite, leur père qui temporise mais s’arrange pour avoir le beau rôle), il y a la grand-mère. Celle qui sent les failles chez ses petites filles, qui les pousse à sortir de leur coquille. La première à demander sincèrement à Phoebe si elle va bien, à défendre Léna face à leur mère. Un personnage plein d’empathie qui apporte un peu de joie au milieu de cet été compliqué.
2 – Pour les émotions (et pleurer un peu)
Clara Héraut a ce talent incroyable pour transmettre des émotions brutes à travers sa plume. C’était le cas dans Nos plus belles années, mais également dans l’Effet boule de neige qui sous sa romance de Noël cachait des thèmes plus profonde, et ça l’est à nouveau dans Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été. Vous ne pourrez qu’être touché.e par Léna et Phoebe, qui se cherchent et rencontrent chacune des problèmes qu’elles vont devoir affronter durant l’été.
Tout au long du récit, la tension émotionnelle monte : Phoebe qui n’arrive pas à dire qu’elle ne va pas bien, Léna qui rejette en bloc ses sentiments pour Inaya pour une tonne de mauvaises raisons… J’ai pleuré (et pas qu’un peu) alors que les deux sœurs mettent enfin des mots sur ce qui les rongent, à la fin du récit.
3 – Parce qu’on est tou.tes un peu Phoebe et Lena
Phoebe a traversé une année difficile, malgré son classement impressionnant au sein de la fac de droit il est clair qu’elle ne s’y plaît pas. Mais sa sœur inquiète tellement ses parents qu’elle préfère subir, se faire toute petite et ne pas les décevoir ou risquer de les inquiéter elle aussi. A travers elle, Clara Héraut parle de dépression anxieuse et de pression, ainsi que d’angoisse de ne pas savoir ce qu’on veut faire vraiment.
Toujours concernant Phoebe, je me suis tellement retrouvée dans tous ces petits éléments qui font d’elle une grande sœur : laisser son téléphone sur son quand Léna sort, la couvrir auprès de ses parents, la défendre quand elle n’est pas là… Même si leur relation est brisée par une année de non-dits, elle garde ces détails qui la rendent crédible et touchante.
Le sujet de la pression des parents qui se projettent à travers leurs enfants, comme le fait la mère de Phoebe à travers elle, est aussi hyper bien amené. On sent qu’au-delà de vouloir la réussite de sa fille, sa mère vit à travers elle ce qu’elle-même n’a pas pu avoir. Ce n’est absolument pas sain et Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été le souligne bien !
Et puis il y a Léna, l’électron libre. Léna qui se cherche et qui veut profiter, faire la fête. Léna qui, empêtrée dans ses propres soucis, n’est pas capable de voir que sa sœur va mal et réagit sans cesse avec colère et hargne. A travers elle, vous retrouverez des thèmes comme l’homophobie intériorisée qui est amené de façon triste et déchirante, qui m’a brisé le cœur tous le roman. Enorme coup de cœur pour Inaya également, pour sa bienveillance envers Léna et son comportement hyper sain !
En conclusion
J’espère vous avoir donné envie de vous plonger dans Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été ! Et d’ailleurs, si vous n’avez pas encore laissé leur chance aux deux romans précédents de Clara Héraut, sachez qu’ils sont tout aussi bons ! Définitivement l’une de mes autrices favorites, dont chaque roman est un immense coup de cœur ❤
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?