Vampyria America tome 1 : Le tombeau des immortels
Merci à la Collection R pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du tant attendu nouveau roman dans l’univers de Vamypria : Vampyria America tome 1, Le tombeau des immortels, de Victor Dixen.
La nouvelle trilogie de l’auteur dans son univers vampirique et horrifique se centre cette fois sur l’Amérique, loin du Roy des Ténèbres mais toujours sous sa sombre influence. De nouveaux personnages, quelques anciens qui refont surface et une intrigue nouvelle dont on devienne qu’elle rejoindra le fil conducteur de celle de Jeanne : voilà ce que nous offre Victor Dixen.
J’ai adoré cette lecture, un véritable concentré de frissons et une prise d’otage épique dont le mécanisme n’est pas sans rappeler une histoire à la Insaisissables ou Ocean’s 11 avec cette machination qui ne se déroule pas comme prévu mais des héros prêts à tout pour aller jusqu’au bout.
Petit point sur l’ordre de lecture
Avant de commencer cette chronique à proprement parler, il me semble essentiel de répondre à une question que beaucoup se posent : faut-il avoir lu la première trilogie pour lire Vampyria America ?
La réponse selon moi est si possible, oui. En effet, Vampyria America fait suite chronologiquement à la première trilogie et on retrouve certains personnages emblématiques de celle-ci comme Rafael et Lord Sterling. De plus, Vampyria America spoile de ce fait certains éléments de Vampyria.
Maintenant, si vous n’avez pas lu l’histoire de Jeanne et que vous ne comptez pas la lire, vous pouvez tout à fait lire Vampyria America et comprendre ce qui se passe. Mais entre nous, je vous conseille vraiment de commencer par lire la première trilogie parce que 1) elle est très bien et 2) vous aurez vraiment toutes les cartes en mai pour profiter du Tombeau des immortels.
Le résumé
Les Amériques n’ont jamais obtenu l’indépendance.
Depuis trois siècles, les nobles vampyres de la Vieille Europe règnent sans partage sur le Nouveau Monde. Chaque année, treize jeunes mortels venus des Treize Colonies sont convoqués à New York et transmutés en immortels.
L’entrée dans la vie éternelle de ces « débutants » donne lieu à un bal prodigieux, célébration de sang à la gloire des seigneurs de la nuit.
La prise d’otages du siècle commence ce soir.
Ils sont six et ils se nomment les Desperados, parce que les suceurs de sang leur ont tout arraché.
Guidés par une mystérieuse sorcière, ils s’introduisent dans le bal pour tenter l’impossible : séquestrer les débutants et faire payer le pouvoir vampyrique.
De cette mission suicide au cœur de l’enfer dépend non seulement leur sort à tous les six, mais aussi celui des Amériques entières.
~ Retour sur cette lecture ~
Six héros à qui les vampyres ont tout pris
Contrairement à Vampyria qui se centrait sur Jeanne, Vampyria America est un roman choral qui raconte l’histoire de six héros, liés dans leur désespoir. On alterne les points de vue sans que ce soit frustrant, au contraire : on découvre à chaque fois les éléments qu’on a envie de connaître et dont on a besoin.
J’aime le fait que chacun remette en perspective sa propre douleur en découvrant celle des autres, ainsi que la façon dont on voit des liens se tisser entre eux tout au long de cette histoire. Chacun a également ses secrets, ses omissions qui vont être révélées et pimenter le récit, mettant sans cesse en danger la machination.
Huis clos et tension
Le plan est simple : s’enfermer dans l’imprenables Necropolis Palace avec les treize débutants en guise d’otage, afin de récupérer de force ce que les vampyres leur ont arraché en forçant la faculty à ployer.
On comprend donc rapidement que la majeure partie du roman se déroulera en huis clos, coincés dans les murs du fameux hôtel New-Yorkais. Entre ça et les imprévus qui vont jalonner cette prise d’otage, on peut affirmer sans souci que la tension est au rendez-vous durant les quelques 570 pages de ce premier volet de l’histoire des Desperados.
Horreur et frissons
L’univers vampyrique de Vampyria n’a pas fini de nous faire frissonner avec ses horreurs, et Victor Dixen révèle une nouvelle fois son inventivité dans Le tombeau des immortels. Vampyrs aux pouvoirs glaçants, nouvelles créatures sombres, moralité toujours plus douteuse des autorités et chasse aux sorcières… Tout est là pour nous faire trembler dans nos chaussettes.
Un peu de recyclage
Si j’ai absolument adoré ma lecture, il y a juste un petit détail que j’ai un peu moins aimé, c’est que Victor Dixen révèle rapidement une partie de ses cartes en racontant les intentions cachées d’un des personnages. Or, si le procédé est intéresant et bien maîtrisé, ça me laisse aussi l’impression d’une réutilisation des certaines idées qu’il avait déjà utilisé dans Phobos à travers le personnage de Serena McBee.
Mais bon, je chipote, d’autant plus que Vampyria America n’a rien d’autre en commun avec Phobos !
En conclusion
Une nouvelle trilogie qui promet d’être aussi excellente que la première, si ce n’est davantage. J’ai déjà mes chouchous (Waya et Rafael) et j’ai hâte de suivre la suite des aventures des Desperados !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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