The last she de H.J. Nelson
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The last she de H.J. Nelson

Merci à Hachette romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du roman post-apocalyptique The last she de H.J. Nelson.

On part malheureusement sur une déception pour moi, pour des raisons que j’expliquerai dans la suite de cette chronique. Bien que les bases posées par le résumé soient prometteuses, le roman ne fait qu’effleurer certains thèmes et l’enchaînement d’action fait que les questions qu’on se pose restent sans réponse, du moins pour ce tome 1.

Le résumé

Seule femme à avoir résisté à un virus catastrophique, Ara n’a pas croisé d’être humain depuis des mois – pas depuis que son père a disparu. La pandémie a ravagé la société, le monde d’Ara est dévasté et hanté par les fantômes de son existence d’autrefois. De sa mère. De sa sœur.

Kaden et sa bande ont une règle : rester vigilants pour rester vivants. Quand les garçons surprennent Ara en train de les voler, ils sont furieux et déroutés. Voilà trois ans qu’ils n’ont pas vu de fille. Bien qu’il sache que la garder prisonnière est mal, Kaden se persuade qu’il le fait pour la protéger.

Tandis qu’il succombe à la beauté et à la détermination d’Ara, cette dernière est bien décidée à accomplir la mission que son père lui a donnée : remonter la piste et mettre un terme à l’épidémie. Même si cela suppose qu’elle abandonne ceux qu’elle en est venue à apprécier… y compris Kaden.

Alors que leur environnement ne cesse de s’effondrer, Ara et Kaden sont confrontés à un choix cornélien : être ensemble ou se contenter de survivre.

~ Retour sur cette lecture ~

L’enchaînement d’action

Dès le début, Ara rencontre une bande de garçons, ce qui va déclencher tout le reste de l’histoire. A partir de là, tout n’est plus que fuite, sauvetage et fuite à nouveau. Ara veut fuir seule et rejoindre son père, Kaden veut suivre Ara mais protéger Sam et Gabriel veut qu’Ara reste et l’aime. Bref, avec des intérêts aussi éloignés, on comprend que les personnages ne parviennent pas à s’accorder et que les actions s’enchaînent.

Le souci, c’est que le récit ne se pose jamais. Il y a une étrange pandémie mondiale qui a décimé une grande part de la population et touche également les animaux, sur laquelle le père d’Ara a l’air d’en savoir beaucoup, mais c’est tout. Pas d’approfondissement du contexte, du pourquoi. J’avoue avoir été très déçue par ce point car à mes yeux, l’explication de la catastrophe est un élément essentiel dans les romans de ce style.

Une impression de déjà-vu

Une rebelle qui se balade dans les ruines de notre société à la recherche d’un proche… En soi, le sujet est déjà pas mal vu dans la littérature Young Adult mais j’espérais que The last she apporterait sa propre originalité, un petit truc en plus.

Je suppose que la différence était censée se faire sur le trope de la dernière femme sur terre, mais j’avoue ne pas avoir été enthousiasmée par le traitement du sujet comme je l’expliquerai un peu plus tard dans la chronique. Elle aurait aussi pu se faire sur l’origine de la pandémie si on en avait su un peu plus, mais l’auteur a préféré garder ça pour le tome 2.

Si vous aimez les romans de ce style, d’un côté il est probable que The last she vous plaise et d’un autre, vous risquez aussi une impression de déjà-vu.

Le triangle amoureux

La romance et la façon dont elle est installée sont intéressantes, mais peu plausibles. Pour expliquer un peu mieux sans spoiler, disons que les intentions cachées des deux love interests de l’héroïne étaient bien pensées, mais que cette dernière change tellement vite d’avis qu’on croit tout de suite moins à ses sentiments.

Le trope de la dernière femme sur terre

Ma grande déception concernant ce roman, c’est qu’avec le nom The last she je pensais vraiment que l’idée de la dernière femme sur terre allait être exploitée à fond. Or, au début du roman Ara n’a pas l’air hyper au courant qu’elle est la dernière mais lorsqu’elle l’apprend, elle reste hyper calme par rapport à cette nouvelle.

ATTENTION : Le paragraphe suivant contient un spoiler sur le roman mais j’ai envie de l’évoquer pour expliquer un peu mieux mon avis sur cet aspect du roman. Si vous ne voulez pas être spoilé·e, je vous invite donc à sauter directement à la conclusion

Au-delà du comportement d’Ara et des personnes qu’elle est amenée à fréquenter tout au long du roman, le pire est qu’elle n’est absolument pas la dernière femme sur terre. Non seulement on découvre une fille dans le récit, mais la fin se termine sur la mention d’une cité ou il y en aurait encore d’autres. Bref, cet aspect était juste là pour pimenter ce premier tome et non l’élément principal de l’intrigue comme on pouvait le croire… Dommage !

En conclusion

J’aurais du mal à vous recommander cette lecture, ne l’ayant pas appréciée. Je vous invite par contre à vous faire votre propre avis sur le roman !

Et si vous cherchez un roman dans ce style :

  • Le trope de la dernière femme sur terre est exploité dans Eve of man
  • Le style de l’univers se retrouve dans Enclave ou Autremonde (qui sont assez violents, attention !)

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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