Sikander et la vengeance des dieux
Merci aux éditions Bayard Jeunesse pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une saga jeunesse dans la veine de Percy Jackson : Sikander Aziz tome 1, Sikander et la vengeance des dieux, de Sarwat Chadda.
Il existe un label chez Disney Hyperion (éditeur anglais) nommé Rick Riordan presents qui rassemble des romans jeunesse mettant en lumière différentes cultures et mythologies de la même façon que Percy Jackson l’a fait pour la mythologie grecque, avec des auteurs issus de ces mêmes cultures. Un label que je surveille donc quand j’ai appris que Sikander Aziz (qui en fait partie) allait être traduit en français, évidemment que je l’ai lu !
Et ce fut une très bonne lecture ! C’est dynamique, plein d’action et de rebondissements en plus d’apporter de nombreux éléments culturels. Si je devais le comparer à l’œuvre de Riordan, je le rapprocherai davantage des Chroniques des Kane que des Percy Jackson dans la dynamique et le style du récit, mais en tout cas c’est un roman jeunesse comme je les aime !
Le résumé
Depuis le décès de son frère Mo, Sikander aide comme il peut ses parents dans le restaurant familial. Mais tout bascule lorsque le terrifiant Nergal, dieu des enfers, fait irruption et accuse Mo d’avoir volé un précieux trésor d’Irak. Si celui-ci ne lui est pas rendu, Nergal décimera la ville de New York …
Accompagné de la courageuse Bélet, une nouvelle camarade de classe particulièrement douée en arts martiaux, Sikander doit combattre des démons pour innocenter son frère et sauver sa ville.
~ Retour sur cette lecture ~
Vous irez bien manger Chez Mo ?
Chez Mo, c’est le restaurant des parents de Sikander. Ouvert toute la journée à une clientèle disparate, il sert à toute heure de délicieuses pitas avec une sauce maison épicée connue de tous le quartier.
Dès les premières pages, on devine l’attachement de Sikander à cet endroit. Il aime aider au restaurant, il aime faire plaisir à sa clientèle, discuter avec les habitués. En quelques pages, l’auteur nous donne un aperçu précis et émouvant de ce que ce restaurant peut représenter pour lui ou ses parents.
Et puis tout part en vrille. L’arrivée de dieux en ville, la destruction du restaurant par l’un d’entre eux et l’hospitalisation des parents de Sikander annonce le début d’une pagaille sans nom dans tout New York, et d’une aventure épique pour notre jeune héros en herbe…
De l’action et des rebondissements
Des quartiers huppés où vit Bélet aux docks où Sikander et elle vont mener l’enquête, en passant par l’hôpital, Central Park ou encore Little Egypt… Cette aventure vous fera visiter New York à toute vitesse, supplément tour en char, lion ailés et arme assoiffée de sang (un petit côté flèche du bosquet de Dodone pour ceux qui ont lu Les travaux d’Apollon).
Nergal, le Dieu de la Peste et de la Pourriture, pense que le frère de Sikander a pris quelque chose qu’il recherche. Sikander lui-même ne sait pas ce que Mo a pu prendre à un dieu, mais avec l’aide d’une déesse et de sa fille, il doit le comprendre vite pour pouvoir sauver ses parents (et la ville aussi tant qu’à faire). Car Nergal est prêt à tout pour l’obtenir, semant le chaos dans toute la ville…
La culture mésopotamienne
J’ai adoré découvrir un aperçu de la mythologie mésopotamienne à travers les aventure de Sikander. On croise plusieurs dieux, découvre des lieux emblématiques et on en apprend plus sur des personnages dont on avait tous déjà entendu parler, comme le héros Gilgamesh.
Sarwat Chadda s’approprie les mythes pour les réutiliser à la sauce moderne, mettant en scène des Lamassu qui se déguisent en chats ou des voitures qui se transforment en chars, sur fond de New York actuel. Le mélange est parfaitement réussi et on apprécie d’apprendre des choses tout en se laissant transporter par cette aventure étonnante !
Bonus : le clin d’œil à Percy Jackson
Dans ma lecture de Sikander et la vengeance des dieux, j’ai relevé un clin d’œil particulier à Percy Jackson qui m’a bien fait rire, j’avais envie de le partager avec vous ! A noter que dans l’extrait, les héros parlent d’un cimeterre :
« Il ne pourrait pas se transformer en quelque chose de plus petit ? Un truc qui rentre dans une poche ? Je sais pas, moi, un stylo ou un truc comme ça ?
– Ah, ça, ce serait pratique commente Bélet en riant. »
Sarwat Chadda – Sikander et la vengeance des dieux
En conclusion
Un excellent roman jeunesse qui, bien qu’étant un premier tome, peut aisément se lire comme un one shot. Aventure, humour et culture sont au rendez-vous dans l’histoire de Sikander et je ne doute pas que de nombreux.ses jeunes lecteur.ices adoreront découvrir tout ça !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?