Mémoires de la forêt tome 2 : Les carnets de Cornélius Renard
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Mémoires de la forêt tome 2 : Les carnets de Cornélius Renard

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du second tome d’une saga jeunesse que j’adoré : Mémoires de la forêt tome 2 de Mickaël Brun-Arnaud et illustré par Sanoe, Les carnets de Cornélius Renard.

Comme dans le tome précédent, la douceur des illustrations de Sanoe se mêle à merveille avec la belle histoire racontée par Mickaël Brun-Arnaud pour parler de sujets compliqués avec des mots simples et poétiques.

J’ai tout simplement adoré Les carnets de Cornélius Renard ! Plongée dans le passé, personnages queer, injustices mais également gourmandises et ode à l’écriture sont au programme. C’est un plaisir de découvrir cette suite aux couleurs de l’automne et les recettes en bonus à la fin sont un pur délice ! Que demander de plus ?

ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que le tome précédent.

Pour retrouver ma chronique du tome 1 (sans spoilers !) c’est par ici !

Le résumé

Les festivités d’automne débuteront bientôt à Bellécorce. La forêt prend des airs de fête et tout le monde s’y prépare. Mais, chez Archibald Renard, arrive soudain un visiteur qui risque bien de gâcher les réjouissances : Célestin Loup prétend, documents à l’appui, être le véritable propriétaire de la librairie, qui aurait appartenu à son grand-père.

Expulsé de ce lieu qui est toute sa vie, Archibald doit faire la vérité sur cette histoire. Accompagné de son neveu Bartholomé, il part en quête des carnets que son propre grand-père, Cornélius, désormais incapable de s’exprimer par lui-même, a confié à une mystérieuse société secrète. Et celle-ci semble déterminée à s’assurer que le renard est digne des souvenirs de son ancêtre…

~ Retours sur cette lecture ~

L’injustice brulante du début

Comme le raconte le résumé, Archibald se voit expulsé de sa librairie par un Loup qui possède effectivement le titre de propriété. Mickaël Brun-Arnaud nous fait ressentir ce sentiment d’injustice qui accable Archibald, et dans le même temps ce doute qui le pousse à se demander si Célestin n’est pas honnête et si son grand-père n’a pas fait quelque chose de mal.

Avec l’aide de son neveu Bartholomé, lui aussi grand lecteur et amateur d’enquêtes, Archibald se lance alors en quête des carnets de son grand-père qui relatent sa vie, et qui expliqueront peut-être pourquoi sa chère librairie est la propriété de la famille Loup…

Des souvenirs et de la douceur

Malgré un début accablant, on se déride vite : chaque rencontre avec l’une des auteurices de la Confrérie des Plumes est l’occasion d’aventures, d’énigmes et de délicieux encas. Et, pomme alors, quelles révélations ! Chacun raconte quelques bribes de l’histoire de Cornélius à Archibald et Batholomé avant de livrer le carnet qui lui a été confié par le vieux renard, juste avant son orage de cerveau.

Comme dans le tome 1 lorsqu’Archibald et Ferdinand étaient à la recherche de Maude, on découvre des animaux attachants et originaux qui viennent remplir de vitalité et de douceur le récit. Les carnets de Cornélius Renard est la digne suite du tome précédent ! Du chat pirate craignant l’eau au hibou écrivain de polar en passant par la propre grand-mère d’Archibald et femme de Cornélius, tous nous apprennent sur le vieux renard autant que sur eux-mêmes.

La véritable histoire de Cornélius Renard

Que dire du contenu des fameux Carnets de Cornélius Renard ? Un passé sombre avec des parents disparus et un jeune renardeau livré à lui-même, puis les doux moments alors que les Loup le recueillent et enfin l’ouverture de la librairie de Bellécorce par Cornélius Renard ainsi que Mirabelle et Ambroise Loup : on peut dire que c’est une vie bien remplie.

Et puis vient enfin le drama, l’explication au titre de propriété qui a permis à Célestin Loup de déloger Archibald. Les fiançailles de Mirabelle et Cornélius, la déclaration d’amour enflammée d’Ambroise à Cornélius, la mort de Mirabelle, les parents Loup qui séparent définitivement Ambroise et Cornélius… Tout s’enchaîne dans la dernière lettre qui achève de nous briser le cœur.

Le talent de Mickaël Brun-Arnaud, qui parvient à parler de personnages Queer, d’injustice et d’amour à travers des animaux et avec tant de justesse dans un livre destiné à la jeunesse est indéniable.

Une patte tendue

Ce qui achève de faire du tome 2 de Mémoires de la forêt un merveilleux coup de cœur, c’est cette fin si belle qui appelle à la bienveillance. Archibald propose à Célestin de gérer ensemble la librairie de leurs ancêtres, une patte tendue en signe de trêve que le Loup a la sagesse de saisir. J’aime le fait que l’histoire se finisse bien non seulement pour Archibald, le héros de l’histoire, mais également pour Célestin qui ne faisait qu’utiliser les moyens à sa disposition pour réaliser son rêve. Une conclusion parfaite qui permet de mettre de côté les rancœurs du passé…

En conclusion

Mickaël Brun-Arnaud a encore frappé avec un second tome largement à la hauteur du premier. Les carnets de Cornélius Renard vous ramèneront à nouveau dans le passé à travers un drame émouvant qui a autrefois secoué Bellécorce, à la création de la fameuse librairie qu’on aime tous.

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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