Les loups dorés de Roshani Chokshi
Merci aux éditions DeSaxus (label PAL) pour cet envoi.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une trilogie de fantasy basé sur le Paris de la Belle époque, sauce société secrète et magie : Les loups dorés de Roshani Chokshi.
Je sais que la trilogie Les loups dorés est souvent comparée à Six of crows (une de mes sagas préférées de tous les temps !) et je comprends l’idée, car on a pas mal d’éléments similaires : des jeunes qui s’allient pour monter un plan de dingue à la commande d’une instance supérieure, une bonne dose de magie et d’action…
J’ai beaucoup aimé cette lecture, même si je l’ai trouvé un cran en dessous de Six of crows notamment sur le travail des personnages. Les loups dorés reste néanmoins un coup de cœur et un très bon début pour une trilogie de fantasy que je continuerai sans nul doute ! Un joli mélange de fantasy et de fiction historique qui pourra plaire à de nombreux.ses lecteur.ices !
Le résumé
Paris 1889. Tous les regards sont tournés vers la Ville lumière où va se tenir l’Exposition Universelle. Caché parmi les merveilles technologiques et les créations artistiques exposées se trouve un objet d’une puissance inimaginable qui pourrait changer le cours de l’Histoire.
Contraint de récupérer l’artefact par le mystérieux Ordre de Babel, le chasseur de trésor Séverin Montagnet-Alarie se voit promettre une récompense qu’il n’aurait jamais imaginée : récupérer son héritage. Pour réussir son coup, il va s’entourer d’un groupe atypique : un historien, une brillante ingénieure, un rival aristocrate, un faussaire de génie et une danseuse-espionne.
Ensemble, ils vont explorer le cœur sombre et scintillant de Paris où le danger les attend. Séverin va se retrouver tiraillé entre son désir de vengeance contre ceux qui lui ont fait du tort et la peur de perdre ses proches – dont la femme qu’il aime – alors qu’il les entraîne dans une quête extrêmement périlleuse.
~ Retour sur cette lecture ~
Une bande de jeunes criminels
Séverin et ses amis résident à l’hôtel de ce dernier, l’Eden, où chacun a un poste des plus respectables : gérant, pâtissière, jardinier… Mais la nuit, cette petite bande s’adonne à un passe-temps plus incongru : voler des antiquités étant les propriétés de l’Ordre de Babel.
Objets magiques divers aux propriétés fascinantes, ils font la joie des héros du roman. Séverin récupère ce qu’il considère comme son dû, lui, l’héritier déchu d’une des maisons de l’Ordre. Tristan, qui donnerait sa vie pour Séverin, s’assure qu’ils sont en sureté. Enrique savoure sa passion pour l’histoire et s’illustre auprès d’un cercle qu’il souhaite impressionner. Laila avance dans sa quête d’un mystérieux roman. Zofia peut forger de merveilleuses créations et apprendre.
Fanart de Zofia par @nicoledeal
Les héros de Les loups dorés forment une bande soudée et attachante, un parfait exemple du trope de found family. J’ai adoré leur dynamique et leurs échanges, quoique j’aurais aimé que l’autrice approfondisse un peu plus leurs caractères et leurs personnalités.
Le coup de la société secrète
Fanart de Laila et Séverin par @m_maf_f
Quoi de mieux pour une petite fantasy historique que d’ajouter une société secrète qui contrôle les hautes sphères du monde (c’est tout l’intérêt d’une société secrète après tout !) et qui garde à l’œil les héros du roman ?
Si le fonctionnement de l’Ordre de Babel est aisé à saisir et la construction de cet aspect du récit plutôt basique, c’est l’aura très secrète qui émane de cette entité qui fascine le lecteur. On est curieux de savoir qui tient les commandes, de découvrir ce que l’Ordre peut bien cacher…
De façon générale, j’ai aimé ce world-building qui mêle des inspirations de la mythologie égyptienne, une magie qui verse dans le merveilleux et l’aspect historique de Paris au début des années 1800. Les idées autour des objets forgés sont ingénieuses et on se laisse surprendre par les créations de Tristan et Zofia, toujours plus inventifs.
Certains aspects prévisibles
Le seul point qui m’a vraiment embêtée dans Les loups dorés, c’est la façon dont en tant que lecteur.ice l’autrice nous donne les cartes très à l’avance pour comprendre ce qui se passe, bien avant les personnages. La plupart des grosses révélations du roman avaient un goût de « je le savais ! » plutôt que de « whaou, quelle surprise ! ». Ajoutez à cela que les plans supposés brillants de Séverin sont chouettes mais n’ont pas eux non plus cet effet épatant (Kaz Breeker me manque) et vous comprendrez que tout en étant une bonne lecture, Les loups dorés m’a laissée sur ma faim sur ce plan.
En conclusion
Un chouette premier tome et une belle découverte ! Les loups dorés comporte beaucoup de points forts et j’espère voir le world-building se complexifier ainsi que les plot twist devenir plus prenant dans les deux tomes suivants !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?