Le royaume assassiné d’Alexandra Christo
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Le royaume assassiné d’Alexandra Christo

Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui je reviens sur l’un des romans les plus attendus cette année : Le royaume assassiné d’Alexandra Christo (To kill a kingdom) qui a été traduit en français.

Aussitôt reçu aussitôt lu, j’avais vraiment hâte de découvrir ce roman et c’est chose faite ! J’ai adoré cette réécriture originale et sanglante de la Petite Sirène. Un ennemies to lovers comme on l’aime, des personnages non manichéens (ma grande passion, vous le savez), de l’humour et des dilemmes, que demander de plus ? Un roman que je vous recommande et je reviens sur ses nombreux points forts dans cette chronique.

Le résumé

Lira est la sirène la plus dangereuse de l’océan. Elle a déjà pris le cœur de dix-sept princes qui sont tombés sous son charme. Mais un jour, tout bascule lorsqu’elle tue l’une de ses semblables. Pour la punir, sa mère la Reine des Mers transforme Lira en ce qu’elle déteste le plus : une humaine. Elle lui donne alors jusqu’au solstice d’hiver pour lui apporter le cœur du Prince Elian, ou bien elle restera sous cette forme pour l’éternité.

De son côté, le Prince considère l’océan comme sa vraie demeure, même s’il est l’héritier du plus grand des royaumes. Chasser les sirènes est sa raison d’être. Mais lorsqu’il sauve une jeune femme qui se noie, il est loin de se douter de sa vraie nature… Pour le remercier, elle lui promet de l’aider à trouver le moyen de détruire toutes les sirènes, mais peut-il vraiment lui faire confiance ?

~ Retour sur cette lecture ~

Des personnages non manichéens

J’ai adoré sincèrement Lira et Elian. Ils ont des qualités (ils sont tous les deux ultra badass entre autres) mais aussi des défauts et des failles. Ils cherchent à la fois à s’émanciper et à correspondre aux attentes de leurs parents. Ils sont des tueurs, persuadés d’avoir embrassé une cause juste.

J’ai aussi trouvé intéressant le fait qu’au cours du roman, Lira et Elian réalisent peu à peu qu’ils sont chacun le miroir de l’autre, et que malgré leurs différences ils se ressemblent énormément.

Bref, ils sont géniaux car très humains et réalistes et on n’arrive pas à savoir qui des deux est le méchant donc c’est encore mieux !

Les échanges entre les deux héros sont toujours tendus et croustillants, et leur rapprochement progressif n’en est que plus passionnant.

Le royaume assassiné d’Alexandra Christo (Fan art par @gabriella.bujdoso)

Fan art par @gabriella.bujdoso

« — Ce n’est pas bien d’être cynique.

— Ce n’est pas bien d’être pirate, réplique-t-elle.

— Tu dis cela comme si c’était une insulte.

— Considère que le moindre mot que je t’adresse est une insulte. »

Alexandra Christo, Le royaume assassiné

Des mensonges et des traîtres

Lira et Elian servent régulièrement à leur entourage des mensonges éhontées et se font trahir par ce même entourage. Pour cela, le roman contient de belles surprises et au moins deux plots twists hyper réussis au niveau de l’intrigue.

Tous ces secrets apportent une réelle addictivité au roman, on se demande quand la vérité éclatera au grand jour et surtout quels sont les bouleversements qu’elle apportera.

On a aussi des phases de réflexion, d’introspection de la part de Lira et Elian qui sont tour à tour les narrateurs du roman, mais elles ne le rallongent pas pour autant. Au contraire, elles donnent véritablement du sens à leurs actions et on comprend mieux la psychologie des personnages, j’aurais tendance à dire qu’elles sont nécessaires.

Un univers fabuleux

J’aurais vraiment adoré passé plus de temps dans l’univers de Le royaume assassiné et découvrir d’autres légendes des 100 royaumes, d’autres pouvoirs étranges de leurs monarques et d’autres villes originales.

Alexandra Christo nous laisse entrevoir dans ce roman un monde à la fois de merveilles et d’horreurs. Pour une cité faite d’or on découvre des sièrenes meurtrière. Là où dans un pays tout se monnaie en sentiments, dans un autre l’esclavage et la piraterie sont des valeurs fortes. Le mélange de faces sombres et lumineuses rend un univers beau et on aimerait beaucoup que l’auteure nous y ramène à l’occasion d’un autre roman !

Un roman pas si sanglant

Comme toujours avec DeSaxus, on a des trigger warning au début du roman qui avertissent sur le contenu, ici « violence, langage grossier, description explicite de blessures ». Alors je tenais à préciser pour les plus sensibles d’entre vous que Le royaume assassiné reste très soft (surtout à côté d’autres titres de la maison d’édition comme Nevernight). Il y a des cœurs arrachés mais ça un côté très Once Upon a Time et il n’y a pas grand-chose d’autre de sanglant, donc ne vous restreignez pas concernant cette lecture à cause de cela !

En conclusion

Un one-shot très bien écrit qui saura sans aucun doute charmer les amateurs de contes, de fantasy et de romance. Le royaume assassiné est un roman que je vous recommande totalement et qui à mon avis sera au pied de nombreux sapins cette année pour Noël !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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