
Le manoir de Castlecatz tome 1 : L’automne des aspirants
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une saga de fantasy originale dont les protagonistes sont des chats : Le manoir de Castlecatz tome 1, L’automne des aspirants, d’Alain T. Puysségur.
Ce roman me faisait de l’œil depuis sa parution grand format car la couverture promettait le style de littérature jeunesse que j’adore : loufoque, colorée, pleine d’aventure mais aussi de leçons de vie et de personnages au top. La sortie en poche était donc l’occasion parfaite pour le découvrir. Autant vous le dire tout de suite : Le manoir de Castlecatz tient sa promesse !
Moi qui avais dévoré la saga La Guerre des clans au collège, ça m’a fait tout drôle de retrouver un roman du point de vue de félins. Cela dit, la ressemblance s’arrête ici puisque dans Le manoir de Castlecatz il n’est point question de chats sauvages et de clans mais de chats magiciens et d’une école de magie où l’on apprend à lancer des sorts, fabriquer des machines mi-mécanique mi-magiques et à maîtriser les plantes et leurs usages. Bref : un environnement qu’on ne peut qu’adorer !
Vous l’aurez compris, le premier tome de cette saga jeunesse est pour ma part un coup de cœur et si cette description vous intrigue alors je ne peux que vous encourager à vous lancer !
Le résumé
Kovhan rêve depuis toujours d’y entrer et de devenir Aspirant. Mais pour lui qui maîtrise si mal l’indispensable Maggocculture, triompher des épreuves d’admission n’est pas une tâche facile.
Il y a pourtant pire.
Une menace plane sur Castlecatz cet automne : des incidents magiques se multiplient, certains félins rapportent même avoir aperçu une horrible créature rôder dans les couloirs…
Heureusement, le jeune chat peut compter sur Bruyne, son amie gourmande et malicieuse, ainsi que sur Lexios et Serenya, toujours prêts à lui filer un coup de patte !
~ Retour sur cette lecture ~
Les chats et leurs habitudes félines
J’ai adoré la façon dont l’auteur pense son univers du point de vue des chats ! Entre toutes les petites machines qui les assistent et leurs descriptions qui nous font dire que notre chat adorerait (comme les braises-à-pattes, des sortes de radiateurs mobiles contre lesquels les chats viennent se frotter/s’allonger pour se réchauffer), on s’amuse de la créativité de l’auteur et on s’y croirait.
Ajouter à cela une codification des interactions sociales (il est très impoli de régurgiter une boule de poils, amical de mettre un petit coup de tête à un autre chat, enfantin mais réconfortant de patouner) et on obtient un côté immersif en plus d’être original !
Des mystères au manoir
Après un début intense marqué par les épreuves permettant d’intégrer le manoir, voilà Kovhan devenu Aspirant. Si le prologue plein de mystères et le début haut en couleurs laissait voir un univers au potentiel dingue, la suite est largement à la hauteur ! On assiste en parallèle de l’évolution des Aspirants aux bizarreries qui ne font que se multiplier au sein du manoir. Des oiseaux agressifs, des coussins vengeurs, d’étranges créatures tapies dans l’ombre… Bien sûr, on a quelques éléments sur le pourquoi du comment grâce au prologue mais c’est génial de voir les héros chercher et progresser !
J’ai aimé l’intrigue, qui vient démarrer un schéma plus grand que juste ce tome qui, je le suppose, va s’étendre sur l’ensemble de la saga. On a la bonne dose de mystère/frisson combinée au merveilleux qui donne un roman équilibré et plaisant à lire. De plus, il y a aussi des mystères sur les personnages en eux-mêmes (notamment les amis de Kovhan) qu’on ne demande qu’à percer !
Le thème du handicap
Non content d’écrire une bonne fantasy jeunesse, l’auteur vient ajouter une réflexion sur le handicap qui fait plaisir à lire, toute en bienveillance. En effet, on sait dès le début que Kovhan a fortement été découragé par ses proches de tenter d’entrer au Manoir de Castlecatz. On comprend que c’est lié à une particularité, mais laquelle ?
Entre Kovhan et Lexios, on a plusieurs représentations de formes différentes et d’impacts différents. L’auteur parle de jugement (le sien comme celui des autres) et d’être son propre détracteur. On découvre comment leurs particularités physiques respectives ont pu impacter leur vie, mais c’est également l’occasion pour Kovhan de rencontrer des chats qui croient en lui et en sa capacité à vivre ses rêves avec son handicap, et qui vont tout faire pour l’aider.
En conclusion
Un très bon premier tome pour la fantasy jeunesse prometteuse qu’est Le Manoir de Castlecatz. Drôle, pleine d’action et de quelques frissons, avec juste ce qu’il faut d’humour et une bonne louche d’originalité : un combo qu’on ne peut qu’adorer !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


Les invocations de Krystal Sutherland
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