L’ascension de Camelot tome 1 : La duperie de Guenièvre
Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman
Hello ! Aujourd’hui je vous retrouve pour un plongeon dans les légendes arthuriennes à travers le premier tome de la trilogie L’ascension de Camelot : La duperie de Guenièvre de Kiersten White.
Bon, autant commencer tout de suite par le passage désagréable mais obligatoire. Vous savez peut-être que la maison d’édition De Saxus a eu quelques problèmes dans ses traductions. J’avais déjà chroniqué La cité de laiton et Le royaume assassiné qui étaient touchés, mais ce n’étaient pour ces titres que des ratés épars.
Là… Je vais être honnête, j’ai eu énormément de mal à lire le début du roman. Entre des problèmes de concordance des temps, les notes de traductions qui se glissent dans le texte et les endroits où la VO est transparente car traduite façon Google trad, c’était difficile.
Donc je ne vais pas m’étendre là-dessus mais la traduction est plus que ratée et handicapante dans la lecture. J’espère simplement que si la suite paraît aussi on aura le droit à une réimpression du premier tome corrigé.
Maintenant que c’est dit, je vais écrire le reste de cette chronique en mettant ça de côté, comme si j’avais lu le roman en VO, parce qu’il a une intrigue intéressante et plein de belles qualités et qu’il mérite d’être lu.
Le résumé
La princesse Guenièvre arrive à Camelot pour épouser le charismatique Roi Arthur, mais elle n’est pas celle qu’elle prétend être. Son vrai nom et sa véritable identité sont un secret.
La magie a été interdite dans le royaume et le sorcier Merlin qui en a été banni a trouvé un moyen de protéger le roi : faire de Guenièvre sa femme… et sa protectrice contre ceux qui veulent voir la ville du jeune souverain tomber.
Pour sauver la vie d’Arthur, sa nouvelle épouse va devoir naviguer dans une cour où les anciennes valeurs qui s’opposent au changement côtoient de nouvelles voix qui se battent pour un monde meilleur.
Mais au cœur de la forêt et dans les sombres profondeurs des lacs, la plus terrible des menaces attend pour récupérer ce qui lui est dû… Les chevaliers d’Arthur croient qu’ils sont assez forts pour faire face à n’importe quel danger, mais Guenièvre sait qu’il faudra bien plus que des épées pour garder Camelot libre.
~ Retour sur cette lecture ~
La légende Arthurienne
J’ai apprécié la façon dont Kiersten White s’est approprié les légendes Arthuriennes. Tous les éléments centraux de l’histoire (les circonstances de la naissance d’Arthur, la prise de Camelot, l’arrivée du christianisme face à la magie et les liens entre les chevaliers).
C’est très bien fait puisque le lecteur qui connaît déjà ces légendes retrouve facilement ses marques (garanti sans « c’est n’importe quoi ça ! », on sent la recherche et la cohérence). Quant à ceux qui n’ont lu que peu de romans sur le sujet, pas d’inquiétudes, tout est clairement expliqué !
Artiste : Jordan Grimmer
Le mystère autour de Guenièvre
Dans La duperie de Guenièvre, Guenièvre n’est… Et bien, ce n’est pas vraiment Guenièvre. On est donc face à une héroïne qui doit dissimuler sa véritable identité à tout son entourage, telle une espionne envoyée par Merlin.
Mais ce qui est vraiment incroyable dans cette histoire, c’est que même le lecteur n’arrive pas à connaître le véritable nom de Guenièvre. Notre héroïne est un mystère tout au long du roman, la seule chose que nous savons sur elle est qu’elle a été élevée par Merlin. Pire encore, elle a très peu de souvenirs et on sent qu’il y a quelque chose à découvrir là derrière, sur sa véritable identité. Si je devais prendre un pari, je dirais qu’elle n’est pas juste quelqu’un de random ajouté par l’autrice mais plutôt un personnage connu des légendes arthuriennes, ce qui donnerai dans les tomes à venir un plot twist des plus incroyables… mais je m’éloigne du sujet !
En tout cas, il est indéniable que le mystère est présent, par Guenièvre mais aussi à travers le chevalier Patchwork ou encore Mordred, et encore plus indéniable que l’autrice maîtrise à merveille son intrigue.
La fin
Encore un mot sur une partie un peu particulière du roman (mais sans spoilers, promis !). J’ai trouvé la fin du roman (je dirais que ça correspond au dernier cinquième du livre à peu près) beaucoup plus passionnante que tout ce qui avait pu se passer avant.
Pourquoi ? De multiples raisons : plus d’action, une héroïne qui s’affirme, des retournements de situations et surtout un aspect plus sombre où il est davantage question de l’attrait du pouvoir et de l’aspect dangereux de la magie.
Tout ça pour dire que le rythme est visiblement donné pour les tomes suivants, que je lirais à coup sûr et qui promettent d’être passionnants.
En conclusion
La duperie de Guenièvre est un très bon roman dont la lecture est malheureusement freinée par de gros ratés de traduction mais qui n’en est pas moins bien écrit et intriguant. Idéale pour les fans de romans médiévaux et de magie, ou plus particulièrement ce qui apprécient les légendes autour du roi Arthur !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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