La tisseuse de mélodies tome 1
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La tisseuse de mélodies tome 1

Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome de La tisseuse de mélodies de Sarah Abassi, une fantasy basée sur la musique.

C’est une lecture assez mitigée pour ma part : si j’ai adoré le world-building et tout le travail autour de la musique comme élément de base de la magie, je ne me suis pas at tachée aux personnages et je n’ai pas été autant happée par l’intrigue que ce que j’aurais souhaité.

Ceci étant, j’ai vu ce roman être comparé à La passeuse de mots (coucou @booksofsarahs) et je souscris totalement à cette comparaison. Les deux m’ont fait un effet similaire surtout dans ma perception de l’action et de leurs héroïnes, je pense donc que si vous avez aimé la fameuse saga d’AJ Twice, La tisseuse de mélodies pourra vous plaire.

Le résumé

À Solvara, la musique possède un pouvoir redoutable ; une partition peut ensorceler, manipuler et parfois même tuer.

Comme quarante-neuf rares élues, Shona est une Tisseuse, une servante du dieu Sol. Cloîtrée dans l’Atrium, lieu saint, depuis l’enfance, elle tisse les Mélodies du Destin : l’avenir de chaque habitant du royaume. Lorsqu’elle entrevoit accidentellement son propre futur, dans lequel elle est à l’origine de la chute de Solvara, son existence bascule. Bientôt accusée d’être au cœur d’un complot qui vise à renverser le roi, Shona décide de fuir.

Contrainte de collaborer avec Alistair, un Musicien aristocrate dont le destin semble intimement lié au sien, la jeune femme n’aura d’autres choix que de démêler les notes de sa destinée avant que celle-ci ne s’accomplisse.

~ Retour sur cette lecture ~

L’univers de La tisseuse de mélodies

Le point fort du roman, c’est sans nul doute son système magique basé sur la musique. Les instruments peuvent être soit normaux, soit insufflés d’une vie propre grâce au travail des instrumentistes qui étirent leur âme pour la placer dans l’instrument. Les Musiciens ou Tisseuses de mélodies sont alors capables grâce à ces instruments spéciaux de tisser des sorts, en jouant des partitions particulières.

On sent la réflexion derrière ce système, auquel s’ajoutent les dons que peuvent recevoir les habitants des différents pays : c’est le cas pour Shona qui a reçu le don de Sol, celui de découvrir des fragments du destin des habitants du pays.

Ajoutez à cela le paysage politique élégamment esquissé, que ce soit concernant les luttes internes à Sovlara (quoique le martelage sur la place de la femme soit parfois un peu too much à mon goût, pas assez « show dont’ tell ») et entre les différents royaumes et on a un world-building vraiment intéressant.

Alistair et Shona, d’inconnus a alliés

Le roman nous fait découvrir tour à tour les points de vue d’Alistair et Shona, dont les vies sont bouleversées et qui vont devoir s’allier pour traverser les épreuves qui s’annoncent.

Si j’ai apprécié Alistair, dans son égoïsme plutôt réaliste du début et sa réactivité, j’ai eu plus de mal avec Shona. Elle est le produit de son éducation à l’Atrium, considérant les gens qui l’entourent comme de simples « Mortels » (terme plutôt péjoratif qu’elle utilise tout le récit) et ne remet jamais en questions les préceptes de celles qui l’ont élevée.

J’ai également eu du mal à croire en l’évolution de leur relation qui commence avec une méfiance réciproque (logique), mais dont le passage à une confiance voire de l’amour a été trop brusque à mon goût.

L’intrigue du roman

Ce premier tome de La tisseuse de mélodies présente une véritable escalade, partant de shona voulant prouver son innocence et menant jusqu’à des complots bien plus sombres découverts par les héros. On sent que c’est un début, que beaucoup de choses se joueront dans le (les ?) tomes suivants. L’autrice place des éléments qu’on devine être clés pour la suite, et de très belles révélations à la fin qui promettent une intrigue grandiose.

Là où j’ai un peu moins accroché, c’est que Shona rebondit d’un objectif à un autre sans se poser de question, et n’utilise pas toujours les ressources à sa disposition. Je ne veux pas spoiler mais pour rester vague, j’ai été surprise qu’elle ne contacte pas son père avant, ou qu’un personnage clé les aide autant sans raison forte. Il y a quelques éléments qui ne me convainquent pas totalement dans les choix des personnages et d’autres qui sont expliqués presque trop tardivement à mon goût.

En conclusion

La tisseuse de mélodies n’est pas un coup de cœur pour ma part, j’ai eu un peu de mal à accrocher au récit mais je pense tout de même que le roman saura trouver ses lecteurs. Avec une plume très contemplative et un world-building fort, il a certainement de bons arguments !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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