La quête d’Ewilan tome 2 : Les frontières de glace
Hello ! Il était temps que je continue mes chroniques des romans de Pierre Bottero (surtout que comme je les relis en moyenne deux à trois fois par an je les ai plutôt bien en tête) et me voici donc avec celle du tome 2 de La quête d’Ewilan : Les frontières de glace.
Même si cette trilogie est celle que j’ai le moins appréciée parmi les romans de fantasy de Pierre Bottero, elle n’en reste pas moins géniale et j’aime toujours autant l’émotion de certaines scène ainsi que la plume fluide et poétique qui caractérise les écrits de mon auteur favori.
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le tome dont il est question ainsi que sur le tome précédent.
Vous pouvez découvrir ma chronique du tome 1, D’un monde à l’autre, garantie sans spoilers !
Le résumé
En Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles garantes de la paix. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, résolus avec les Ts’liches à tuer Ewilan, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lie d’amitié avec une marchombre aux pouvoirs fascinants, tandis qu’Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Mais pour prétendre délivrer les Sentinelles, elle devra d’abord percer le secret du Dragon.
~ Retour sur cette lecture ~
L’apogée de la quête
On pourrait croire que la quête d’Ewilan pour libérer les Figés et sauver Gwendalavir va s’étendre sur trois tomes mais que nenni : c’est au second que l’intrigue se résout tandis que le troisième est centré sur sa confrontation avec Eléa et la recherche de ses parents.
C’est un aspect que j’aime beaucoup dans cette saga car il lui donne un rythme particulier, surtout sur ce deuxième tome où l’action monte peu à peu jusqu’à un enchainement rapide des évènements à la toute fin.
En tout cas les chapitres se suivent sans qu’on ne les voit passer et Les frontières de glace se dévore, jusqu’à cette fin surprenante qui nous fait nous demander (du moins ça a été le cas à la première lecture) où Bottero va nous emmener dans le tome 3.
Des paysages incroyables
Ce second tome de La quête d’Ewilan rime avec aventure et voyage puisqu’on parcourt avec la petite troupe les différents paysages de Gwendalavir, de l’immense lac Chen à la merveilleuse ville de Al-Jeit en passant par l’Arche et les désertiques plateaux d’Astariul. Des décors aussi variés que surprenants puisque chacun comprend son lot de dangers, et qui raviront les lecteurs en quête d’aventure.
Camille s’affirme
Camille, déjà très mature, le devient encore davantage dans ce tome. Un passage qui m’a marquée dans mes nombreuses relectures, c’est celui où elle tient tête à Edwin à Al-Jeit alors qu’il souhaite la séparer de ses amis.
«– Je suis capricieuse ? siffla-t-elle. Vous êtes un dictateur ! Vous voulez que je m’en aille ? Je ne demande pas mieux. Allez donc ordonner aux Sentinelles de se réveiller et, si elles n’obéissent pas, peignez-les en bleu ! »
Pierre Bottero, La Quête d’Ewilan tome 2 : Les frontières de glace
Fanart réalisé par mes soins
Même si avec le recul le choix d’Edwin de s’entourer d’une équipe plus compétente semble être la meilleure option, elle nous déchire le cœur car cela revient à séparer la petite bande qu’ils forment tous. Avec le recul, d’un point de vue réaliste la décision finale qui découle de cet affrontement (partir seuls sans même se faire accompagner par la légion noire) me semble discutable…
Pour en revenir à Camille, je trouve qu’elle devient plus douce et hésite moins à montrer ses sentiments à Salim, à se lier avec tout le monde. J’ai aimé sa bienveillance et sa curiosité dans ce second tome.
Salim le meilleur
Au fil de mes relectures, je me rends compte que j’aime de plus en plus le personnage de Salim. Sous ses airs de plaisantin, il peut se montrer très fin et touchant. Il traverse aussi de son côté des épreuves (la fois où il tue le raïs, son acte héroïque face au Mercenaire en haut de la tour à Al-Jeit…) et on le voit grandir.
Sa déclaration d’amour à Ewilan est évidemment LE passage que je retiendrai de lui de ce tome, tout comme la fin qui est déchirante. J’aime le fait qu’il ait une facette bien plus émouvante dans ce tome qui lui va bien, et qui nous permet une nouvelle fois de profiter du meilleur des passages poétiques signés Pierre Bottero.
En conclusion
Un second tome plein d’action, de rebondissements et d’émotions qui est toujours plaisant à lire (et à relire !) : La quête d’Ewilan est une saga que je ne peux que recommander.
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Un commentaire
Toutant Decalf
Merci de m’avoir fait découvrir cette magnifique saga 😍