
La promesse d’Avalon tome 2 : Au-delà de l’éternité
Merci aux éditions Flammarion jeunesse pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique de la conclusion de la duologie La promesse d’Avalon de Lise Syven : Au-delà de l’éternité.
J’ai apprécié ce second tome plein d’actions et de surprises (et de romance !), même si je ne me suis pas attachée aux personnages autant que je l’aurais voulu. Je pense qu’il m’a manqué un peu plus d’explications et de détails, notamment sur les relations entre les différents personnages. En tout cas cette duologie inspirée des légendes arthuriennes (mais pas que !) fut une bonne lecture qui pourra plaire aux fans d’urban fantasy.
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que le tome précédent.
Pour retrouver ma chronique du tome 1, Une âme pour une âme, c’est par ici !
Le résumé
Poursuivie par la duchesse des Enfers et les anges du destin, Gwen sent que le combat final approche. Ses pouvoirs s’intensifient et son lien à Excalibur se renforce mais il lui faudra l’aide de Tristan pour affronter les puissances maléfiques qui la menacent. Depuis la bataille d’Avalon, le démon est tiraillé entre son désir de vengeance et sa passion dévorante pour Gwen. Alors que les tensions s’apaisent enfin, leurs sentiments deviennent plus ardents. La sorcière et le démon accepteront-ils de rompre le pacte qui les unit ?
~ Retour sur cette lecture ~
Une lecture enrichie
Avant de vous parler de l’intrigue ou des personnages de ce second tome, je voulais souligner quelques petites choses autour du travail d’édition du roman que je trouve très sympa !
Déjà, il commence par un résumé du tome 1 (ce qui est top quand on l’a lu il y a un moment et qu’on ne se souvient pas de tout !). En l’occurrence je me souvenais bien du tome précédent mais je sais que de nombreux.ses lecteur.ices apprécieront !
Ensuite, j’ai adoré le dossier à la fin qui récapitule en quelques pages les personnages de mythes que l’autrice a utilisés, avec une comparaison entre leur histoire d’origine et leur histoire dans La promesse d’Avalon. Je trouve que ce genre de bonus est génial, nous permettant à la fois d’apprendre des choses et de découvrir les inspirations de l’autrice. Et en plus il y a de petites illustrations, c’est vraiment au top !
Une histoire plus ancienne que ce que l’on pensait
Le lien entre Tristan et Gwen n’est finalement pas un hasard, mais la conclusion d’une histoire millénaire qui a connu un nouveau tournant à la naissance de Gwen, qui n’est autre que l’incarnation de Phèbe.
Déjà, je trouve ça génial que l’autrice ait conçu une intrigue beaucoup plus complexe que ne le laissait entendre le tome 1. J’aime beaucoup les romances sur fond de réincarnation et j’ai été agréablement surprise d’en trouver une dans Au-delà de l’éternité.
Ceci étant, j’avoue que j’aurais aimé plus d’émotion et de passion, que ce soit dans le passé ou dans le présent de Baël et Phèbe. Je comprends qu’il y a un côté volontaire (après tout, ce sont des dieux, ils n’éprouvent pas les même émotions que les humains) mais j’avoue que j’aurais aimé être plus touchée par eux.
Des dieux, des anges, des démons…
Baël comprend assez tôt dans le roman que Phèbe est revenue, réincarnée en Gwen. Une révélation forte qui donne un nouveau souffle à l’intrigue, et de nouveaux enjeux. En revanche, j’ai par moments été un peu perdue par les liens entre les différents personnages, et leur statut (dieux, anges, nymphes, démons, sorcières…). Je ne savais pas toujours qui était dans quel « camp » et j’aurais aimé plus de détail sur certaines relations (entre Uriel et Lucifer ou entre Phèbe et Astarté notamment) pour mieux me repérer dans les enjeux de cette guerre entre divinités.
Jeanne et Gwen
Le dernier point qui me laisse un petit peu sur ma faim avec ce second tome, c’est la relation entre Jeanne est Gwen. Maintenant que la mère de cette dernière est revenue (quoique pas dans le bon corps), je m’attendais à des explications mais aussi à des disputes, des confrontations, peut-être aussi des scènes de complicité… Au final je trouve que leur relation est survolée : Jeanne explique à sa fille comment elle a été conçue mais tout reste assez factuel et détaché. Après tous les efforts de Gwen dans le premier tome pour ramener sa mère et toute sa peine, je m’attendais à ce que sa mère joue un rôle plus important dans Au-delà de l’éternité…
En conclusion
Un sympathique second tome qui vient apporter du nouveau, tant en personnages qu’en enjeux et révélations, et conclut joliment la duologie La promesse d’Avalon. Une bonne lecture qui trouvera sans aucun doute ses lecteur.ices !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


Un été à New York d’Alex Aster
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