
La malédiction des os d’argent
Merci aux éditions J’ai lu pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du premier tome d’une duologie auquel je n’ai malheureusement pas accroché : La malédiction des os d’argent d’Alexandra Bracken.
Sur le papier, La malédiction des os d’argent avait pourtant tout pour me plaire : une réécriture épique des légendes Arthuriennes par l’autrice dont la plume m’avait déjà beaucoup plu dans Lore… Mais je n’ai pas autant accroché à celui-ci, pour lequel j’ai d’ailleurs eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire.
Comme d’habitude en cas de chronique négative, je vous invite évidemment à lire le roman de votre côté et à vous faire votre propre avis !
Le résumé
Née dépourvue de magie, Tamsin a passé son enfance mise à l’écart tandis que son frère adoptif Cabell et leur tuteur Nash partaient à la chasse aux reliques enchantées. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, elle décide d’aider son frère dans ses quêtes, au péril de sa vie.
Sept ans plus tard, une rumeur circule dans les souterrains magiques de Boston… Avant sa disparition, Nash aurait trouvé un puissant anneau issu de la légende arthurienne, capable de briser n’importe quelle malédiction. Toutes les communautés magiques de la ville veulent mettre la main dessus. C’est une aubaine pour Tamsin car elle seule peut retracer les derniers pas de son tuteur, et cet anneau permettrait de libérer Cabell d’une terrible malédiction dont il souffre depuis toujours. Mais sans magie, elle n’est pas de taille à affronter ses concurrents. Elle accepte alors l’aide d’un autre chasseur de reliques et d’une jeune sorcière.
De Boston à Avalon, ils plongent ensemble dans un monde de magie noire et découvrent un secret qui pourrait bien réveiller les fantômes du passé…
~ Retour sur cette lecture ~
Une héroïne antipathique
D’habitude, j’aime beaucoup les héroïnes morally grey qui ont de la profondeur et sont souvent complexes. Mais dans le cas de Tamsin, j’avoue qu’elle m’a plutôt laissée de marbre. Si je comprends son besoin de protéger son frère quoi qu’il en coûte, j’ai eu du mal avec sa façon de faire dont on réalise vite qu’elle étouffe Cabell.
Son pessimisme en toute situation est irritant, tout comme ses plaintes quant au fait de ne pas être dotée de vision suprême (bien que j’admire son cran quand il s’agit de régler ce problème !). Et sa façon de rejeter Neve dès le début ! Bien sûr, il y a des moments du récit où on compatit un peu plus, mais au global c’est une héroïne que j’ai eu beaucoup de mal à apprécier.
Direction Avalon
Si cette urban fantasy débute en Angleterre, très vite ses héros se retrouvent projetés sur l’île mythique… Tout ce qu’on peut espérer pour un roman inspiré des légendes Arthuriennes !
J’ai aimé la façon dont l’autrice s’approprie les mythes et les principaux protagonistes de celles-ci dans La malédiction des os d’argent. Je ne m’attendais pas forcément à un univers aussi sombre (quoique j’aurais dû après Lore mais j’avais oublié combien les histoires de cette autrice pouvaient être gore !). L’Avalon présenté dans le roman est mystérieux, glaçant, et c’est l’aspect du récit que je pense que j’ai préféré.
En revanche, une bonne connaissance des légendes permet je trouve de voir venir certains éléments du roman (qui sont par ailleurs assez prévisibles en général).
Des expressions étranges
Je dois dire que certains détails de traduction m’ont également totalement sortie de ma lecture (mais c’est hyper subjectif !). J’ai notamment buggué sur cette phrase :
« Je crois bien que je vais pleurer, lançai-je, serrant la Thermos contre mon cœur. »
Alexandra Bracke, La malédiction des os d’argent
D’après google (oui, je me suis sentie obligée de vérifier), on peut aussi bien dire « la » Thermos que « le » Thermos mais peso j’ai toujours entendu le mot genré au masculin (après je n’exclus pas que ce soit régional, en tout cas après sondage auprès de mes collègues tout le monde vers chez moi dit « le »).
De même, l’héroïne emploie de nombreuses fois l’expression « Vains dieux » qui vers chez moi (#vivelaYaute) est assez courante mais orthographie « Vin dieu ». Bref, c’est du détail mais ces petits choix de traduction m’ont complètement sortie de la lecture par moments.
En conclusion
Malgré un beau potentiel, je n’ai pas accroché au récit ni à l’héroïne de La malédiction des os d’argent. La plume de l’autrice m’a nettement moins séduite que dans les précédents romans que j’ai lus d’elle et je dois avouer que j’ai même hésité un moment à le DNF [Did not finish, à en abandonner la lecture]. Ce n’est donc pas forcément un roman que je vous recommanderai et pour ma part, je passerai mon tour sur le tome 2.
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?


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