La déclaration tome 3 : La renaissance
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du troisième tome d’une dystopie qui a marqué mon adolescence : La déclaration tome 3, La renaissance, de Gemma Malley.
Autant j’avais un très bon souvenir du tome 1, relu plusieurs fois depuis mes années collège, autant je me souvenais peu du 2 et carrément plus du 3 alors cette relecture ressemblait fortement à une première lecture. Et j’aime toujours autant cette trilogie ! Le propos est fort, les personnages attachants, les rebondissements présents. A lire absolument si c’est un genre littéraire que vous appréciez !
A noter que les trois tomes du roman ont récemment été réédités au format poche chez Le livre de poche jeunesse et sont donc trouvable à petit prix dans votre librairie favorite !
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question ainsi que les tomes précédents.
Retrouvez mes chroniques des tomes précédents :
Le résumé
Anna et Peter coulent des jours heureux en Écosse avec leur fille Molly et le jeune Ben. Pendant ce temps, à Londres, un événement affole la puissante société Pincent Pharma : une étrange épidémie ravage le pays, faisant des centaines et bientôt des milliers de victimes. L’avenir est incertain, la mort à nouveau une menace, et la pluie de Longévité semble impuissante face à ce fléau. Pincent Pharma a besoin d’un coupable : la Résistance est accusée d’avoir délibérément contaminé des lots de pilules et Peter, Anna et leurs amis du Réseau sont à nouveau traqués. Mais quelqu’un connaît la vérité. Parlera-t-il ou laissera-t-il la société se déchirer ?
~ Retour sur cette lecture ~
Le ressenti de Jude
Jude, qu’on avait découvert dans le tome précédent, prend encore plus de place dans ce troisième et dernier opus. En effet, si Peter se retrouve à l’arrière, caché à la campagne avec Anna et les enfants, Jude continue d’aider activement Paul et la Résistance et se trouve donc au cœur de l’action (même si pas assez à son goût).
Il ressent une certaine amertume envers son demi-frère, héros notoire de la résistance, et a l’impression de se cacher derrière son écran sans réaliser à quel point son travail est essentiel. On le voit ressasser tout ça, et on sent qu’à un moment où un autre, à cause de cette impression, il risque de faire une bêtise. Pour ça ou pour les beaux yeux de Sheïla qui n’a qu’une idée fixe en tête : retrouver ses parents…
Anna et les enfants
Dans La renaissance, Anna a enfin l’occasion de vivre la vie tranquille à laquelle elle aspire, retirée à la campagne avec Peter, son petit frère Ben et sa fille Molly. Seulement, les fantômes du passé continuent à la hanter et elle ne se sent pas pour autant en sécurité. Et surtout, elle voit bien que Peter supporte mal de ne plus être en première ligne de la résistance…
J’aime beaucoup la façon dont Anna évolue. On voit qu’elle n’a pas tout à fait dépassé son conditionnement de Surplus, ce qui semble logique après tout le temps passé à Grange Hall, mais qu’elle continue d’y travailler et surtout qu’elle est prête à tout pour Ben et Molly. Son attitude maternelle est hyper touchante, en plus de sonner juste.
L’histoire de Julia Sharpe
Julia Sharpe, c’est la dame qui aide Peter et Anna juste après leur évasion de Grange Hall en les cachant. Et cette femme nous permet d’avoir le point de vue d’une citoyenne lambda, n’appartenant ni à la Résistance ni aux sbires de Pincent : un choix intelligent de la part de l’autrice.
On voit Julia vivre sa vie, aller chez le coiffeur, faire ses courses… Et découvrir, un matin, l’existence du virus et le fait que les Autorités cachent des choses. Que les Disparus ne sont pas qu’une rumeur, que malgré la Longévité elle finira par mourir. J’ai aimé la façon dont Gemma Malley nous raconte les conflits internes de ce personnage si « normal », qui est amenée à réaliser que tout ne va pas si bien que ça dans la société dans laquelle elle vit.
La véritable identité de Paul
THE plot twist du livre, c’est tout de même d’apprendre que Paul n’est pas Paul mais Albert Fern, inventeur de la Longévité et beau-père de Richard Pincent dont ce dernier pensait être débarrassé. Ainsi, après un prologue nous mettant peu subtilement sur la piste, on suit les ennuis qui s’enchaînent pour Pincent (ça c’est chouette à voir) et le plan de Paul et Derek jusqu’à la révélation finale, aboutissant à une conclusion assez utopique sur une nouvelle génération qui survivrait et saurai s’adapter.
Si j’ai aimé la ligne narrative d’Albert Fern, je suis un peu plus mitigée quant à la conclusion de cette trilogie qui est un peu trop belle pour une dystopie dont le propos est aussi juste et original.
En conclusion
Je ne peux que recommander aux amateur.ices de dystopies l’excellente trilogie qu’est La déclaration, qui se démarque véritablement des piliers du genre. Un propos intéressant, une réflexion originale et des personnages bien ciselés pour un résultat au top !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?