La déclaration tome 2 : La résistance
Merci à Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique du second tome d’une trilogie dystopique que j’adore : La déclaration tome 2, La résistance, de Gemma Malley.
J’ai découvert La déclaration au collège quand une amie m’a offert le tome 1 à mon anniversaire, en 5ème (coucou Suzanne si tu passes par là ❤) et j’avais rapidement enchainé sur les deux autres tomes qui avaient le bon goût d’être disponibles à la bibliothèque municipale. J’en gardais le souvenir d’une dystopie exceptionnelle de par son sujet et la façon dont elle le traite, unique en son genre. Il m’est arrivé depuis de relire le tome 1, mais pas les autres puisque je ne les avais pas.
Quand Le livre de poche jeunesse a commencé à republier la trilogie au format poche, j’étais enchantée ! J’en ai donc profité pour demander le second tome et le relire.
Je peux dire que le roman est tout à fait à la hauteur de mon souvenir. La résistance est un excellent second tome, partie d’une trilogie vraiment originale qui apporte un récit dystopique aussi glaçant qu’intéressant. Si c’est un genre que vous appréciez, c’est une trilogie à lire ABSOLUMENT.
Note : la dernière partie de cette chronique contient des spoilers, et sera indiquée en rouge. Le reste peut être lue sans inquiétude !
Le résumé
La mort n’existe plus.
Les hommes vivent à l’ère de la Longévité : pas de morts… mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances non plus. Peter et Anna ont un point commun: ils n’auraient jamais dû naître. Parce qu’une vie éternelle leur semble contre nature, parce que le système de la Longévité a gâché leur enfance, parce qu’il menace leurs rêves, ils ont décidé d’entrer en lutte. Pour sa suppression. Au sein du Réseau souterrain, la résistance s’organise: Peter a pour mission d’infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre névralgique du système, Pincent Pharma… dirigé par son grand-père, Richard Pincent. Un homme puissant et influent, bien décidé à faire plier les rebelles; une présence troublante pour Peter: quand les liens du sang s’en mêlent, tout se complique…
~ Retour sur cette lecture ~
Le propos de la trilogie
Vous l’aurez compris avec le résumé pour ceux qui ne sont pas encore familiers avec La déclaration : le thème de la trilogie est l’obsession des hommes de ne pas mourir. Cette dernière s’incarne dans une société où un médicament capable de la repousser a été inventée.
Avec la longévité, plus de maladies, plus de vieillissement… Ou presque ! Car la Longévité ne rend pas leur jeunesse aux personnes qui la prennent, le fabricant du médicament, Pincent Pharma, innove donc dans ce sens.
Après un premier tome dans lequel se posait la question de la surpopulation, à travers l’histoire d’Anna, dans ce second Gemma Malley continue d’explorer son univers avec un second tome plus près du personnage de Peter, qui se pose la question du rajeunissement à tout prix… Y compris au prix de toute morale humaine.
Surprises et manipulation
Même si je me souvenais du récit dans son ensemble et de son propos (plutôt bien d’ailleurs après près de 10 ans !), je me suis laissée surprendre par cette relecture. Les complots, les trahisons et les secrets sont au rendez-vous, et sauront fasciner les lecteurs même les plus exigeants.
L’évolution du personnage de Peter
Dans le premier tome, le lecteur découvrait une Anna endoctrinée depuis sa plus tendre enfance, qui était forcée à aller vers une réflexion et une remise en question de ce système qui la broyait.
Dans La résistance, même si on a toujours le point de vue d’Anna, on s’intéresse plus à celui de Peter. Et Gemma Malley propose une nouvelle fois un travail sur les personnages exceptionnel ! Peter, sûr de lui et des principes de la résistance, commence à douter et à percevoir le monde d’une façon moins manichéenne.
ATTENTION : à partir d’ici, cette chronique contient des spoilers sur le roman dont il est question !
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Anna tombe dans le panneau
Dans mon souvenir, le piège dans lequel tombe Anna avec Maria qui est en réalité une Rabatteuse m’avait semblé tordu, impossible à deviner. Avec le recul, il est tout de même un peu prévisible. Bien sûr, mes souvenirs de ma première lecture y sont sûrement pour quelque chose mais je réalise aussi que le récit est un peu plus grossier que dans mon souvenir sur ce point.
Jude, le demi-frère
J’avais complètement occulté cette partie du récit ! Du coup, j’ai été très emballée de (re) découvrir le personnage de Jude qui est des plus intéressants. Sa personnalité, son histoire, son questionnement moral sur sa propre vie et l’impact qu’elle a eu malgré lui sur celle de Peter en font un héros complexe.
En conclusion
La résistance est à la hauteur de mes souvenirs, le second tome entraînant et plein de surprise d’une dystopie exceptionnelle que je vais continuer à placer entre toutes les mains !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Note : le tome 3 arrive également en poche bientôt !