La cité des Sang-Pur tome 1 : D’ombre et de poussière
Hello ! Aujourd’hui je reviens vers vous pour la chronique d’un roman qui me tient vraiment à cœur : La cité des Sang-Pur, celui de mon amie Lucille Chaponnay dont j’ai d’ailleurs illustré la campagne Ulule.
Alors non, cette chronique ne sera certainement pas objective à 100%… Mais c’est plutôt positif ! Parce que j’avais clairement de trèèès hautes attentes pour le roman de Lucille, d’autant plus que j’avais déjà eu une sorte de teasing en rencontrant les personnages. Et quand j’ai vu qu’elle l’avait dédié à Pierre Bottero… Disons que j’étais au max de l’attente, je voulais au moins un roman qui puisse finir dans mon top 10 de tous les temps !
La cité des Sang-Pur a su se révéler à la hauteur de mes attentes, pour tout vous dire je trouve qu’on lit rarement des livres de fantasy en français de ce niveau (ou alors c’est juste moi qui suis nulle pour choisir mes lectures XD ). En tout cas je vous recommande très fortement celui-ci et on revient sur le pourquoi plus en détail dans cette chronique.
Le résumé
Imwin, capitale d’Ermera, est surnommée la Cité des Sang-Pur en référence aux mages qui la gouvernent. Grâce à leurs pouvoirs, ils règnent sans partage sur deux castes inférieures, les Privilégiés et les Poussières.
Suite à l’assassinat de ses parents, Senia, une Poussière, se voit propulsée dans le monde des Privilégiés où elle fera la connaissance de la jeune Miodanscelle Fet’Melek.
Malgré sa condition inférieure, elle devra protéger son amie et évoluer dans un univers qui la rejette. L’arrivée d’un Ombre, ces Sang-Pur espions du Conseil des Douze, va compliquer sa mission. Entre meurtres et enquêtes, Senia parviendra-t-elle à défendre ceux qu’elle aime ?
~ Retour sur cette lecture ~
Les personnages…
J’ai sincèrement apprécié Senia, plus que je ne l’aurai cru. J’ai aimé sa détermination, sa loyauté et son côté badass. Et son pouvoir est tellement intéressant ! Je trouve cette idée originale, rien que pour ça le roman vaut le détour ! Idem pour le très secret Ackis sur lequel j’ai hâte d’en savoir plus et je sens que ce sera le cas dans le second tome.
Par contre, j’avoue avoir eu plus de mal avec Miodanscelle. Pas dans la façon dont elle est construite, car elle est bien décrite et fascinante mais pour le côté très lunatique de ce personnage qui fait souvent preuve d’égoïsme et me tapait sur les nerfs. Mais (parce qu’il y a un mais !) j’ai par contre apprécié son évolution.
…et leur évolution
Pour continuer sur Miodanscelle, je trouve que c’est le personnage qui a probablement la ligne narrative la plus complexe, car c’est finalement autour d’elle que se noue la majeure partie de l’intrigue. Si la jolie demoiselle est au début très superficielle, les évènements la force à se révéler et je suis par contre tombée amoureuse de la fille badass qui prend peu à peu sa place. J’ai vraiment hâte de savoir ce que le second tome lui réserve !
Senia quant à elle a une évolution intéressante sur la durée. On la rencontre toute petite, tentant de survivre dans les bas-fonds de la ville, et on la voit grandir (même si une ellipse évite le roman d’être trop long) jusqu’à l’héroïne badass (décidément il y en a partout dans ce roman !) de la fin.
Fan art de Miodanscelle réalisé par mes soins
L’enquête
Si l’univers de fantasy enrobe le tout, c’est bien une enquête plutôt policière qui est au cœur de La cité des Sang-Pur. Accompagnés de Senia, on découvre petit à petit les meurtres qui s’enchainent et on essaie de comprendre ce qui peut bien les relier.
Le rythme est nickel et l’intrigue au top, mais je regrette un peu le fait que l’auteure ait laissé aussi peu d’indices pour permettre au lecteur de comprendre ce qui se passait. J’aurais aimé avoir une chance de découvrir le fin mot de cette histoire sans subir les évènements comme Senia…
L’univers
La hiérarchie de la société dans La cité des Sang-Pur n’était pas sans me rappeler Red Queen : on retrouve le principe d’une élite dotée de pouvoirs surnaturels qui contrôle une population qui elle n’en a pas… Et une héroïne qui malgré sa basse extraction possède un don !
Mais la ressemblance s’arrête là. Le système politique d’Emera est plus complexe (et plus passionnant aussi d’ailleurs). On sent le travail et la réflexion derrière l’univers et je trouve que l’auteure nous fait aussi particulièrement bien ressentir les émotions de Senia et la façon dont elle se perçoit et perçoit les autres. On comprend combien en tant que Poussière elle a été conditionnée pour penser qu’elle ne valait rien. A l’inverse, on voit aussi combien Miodanscelle est privilégiée et on voit très bien qu’elle n’en a pas conscience. On a donc les bonnes bases d’un univers dystopique inégalitaire et prêt à exploser…
En conclusion
J’espère vous avoir convaincu(e) de lire le petit bijou qu’est ce roman. L’univers comme l’intrigue sont bien pensés et la plume est fluide : on accroche facilement à la fois au style et au récit. Sur ce je vous laisse, et je m’en vais de ce pas lire le second tome !
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Vous pouvez aussi retrouver ma chronique du tome 2 : D’ombre et de sang !
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