Elles et le feu d’Alice Doublier
Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.
Hello ! Aujourd’hui on part sur une chronique de fantasy en roman choral option personnages féminins forts avec Elles et le feu d’Alice Doublier.
J’ai bien aimé cette lecture, ce qui n’est pas surprenant puisqu’elle contient beaucoup d’ingrédients que j’apprécie : des thèmes forts (je reviendrai là-dessus dans la suite de ma chronique !), des personnages travaillés, des multiples points de vue et une belle touche de politique.
Alice Doublier signe un premier tome (de duologie ? saga ? En tout cas une suite est annoncée pour l’automne 2024 !) complet et réussi, tout en rebondissements. Si vous aimez la fantasy Young adult avec une dominante de romance et de politique façon intrigues de cour, nul doute que vous adorerez Elles et le feu !
Le résumé
Dans un monde qui vénère le Feu autant qu’il le craint, la traque des êtres maudits par les flammes a ramené la paix au sein des royaumes unifiés. Quand le prince du plus puissant royaume arrive en âge de se marier, les familles nobles y voient l’occasion d’accroître leur influence et de placer leur princesse sur le trône suprême.
Alyhia n’a qu’un objectif : ne pas être choisie. Car depuis l’enfance elle cache un périlleux secret. Elle peut propager le feu, et être découverte signerait son arrêt de mort.
Efia, au contraire, meurt d’envie d’être remarquée. Pour elle, cet événement est peut-être sa seule chance d’échapper à l’emprise de ses parents.
Sybil, héritière d’un royaume fragile, a quant à elle a besoin d’alliés si elle veut espérer demeurer libre.
Entre complots et manigances, la rencontre de ces trois jeunes femmes fait vaciller leur destin tout tracé. Et quand l’amour s’en mêle, c’est le continent entier qui risque de s’embraser.
~ Retour sur cette lecture ~
La compétition pour le prince
Le prince héritier, Hadrian, est désormais en âge de se marier. Les souverains de Primis invitent donc les souverains de leurs royaumes unifiés pour des festivités, ainsi que pour permettre à Hadian de se choisir une future épouse parmi les princesses.
Au vu du résumé et du début du roman, je m’attendais à une sorte de compétition façon La Sélection, Efia, Sybil et les autres se battant pour Hadrian. Au final, on réalise vite que ni Sybil, ni Efia ne sont intéressées par le prince pour elles-mêmes, et qu’Alyhia n’a pas franchement de rivale, que ce soit elles ou les autres princesses. Un peu étonnée donc, mais également contente que l’aspect politique devienne important dans les calculs de chacune pour leurs royaumes respectifs.
Trois héroïnes bien différentes
Alyhia, ma favorite
J’avais supposé que le roman choral contiendrait en part égales les points de vue des trois princesses, mais il se trouve que l’histoire d’Alyhia prend le pas sur celles des autres. La princesse du désert est fascinante : belle, instruite, déterminée, douée avec les armes mais également détentrice d’un pourvoir interdit (son fameux secret). Si j’ai été par moments agacée par son côté trop parfaite, l’évolution du récit la met dans une position difficile qui révèle ses défauts.
Sybil, la plus lisse
Comme je le disais plus haut, Alyhia prend beaucoup le pas sur les autres et nous n’avons donc que peu le point de vue de Sybil. En tant que future souveraine d’un royaume où les femmes dirigent et où le savoir est au cœur de tout, elle est très distante de la compétition et calculatrice.
Si j’ai aimé certains aspects du personnage, la naissance de la romance qui la concerne m’a un peu moins convaincue : ses pensées restent très lisses, presque clichées…
Efia, la plus nuancée
Efia ne découvre que la veille du départ la raison de son voyage à Primis. Envoyée par ses parents qui restent chez eux à cause de la grossesse de sa mère, ils ne croient pas en elle et pensent la voir revenir rapidement. En effet, Efia est une princesse timide et discrète, très émotive, pour qui se présenter à la cour de Primis et nouer de nouvelles connaissances est une épreuve.
J’ai adoré son évolution, ses erreurs autant que ses victoires et la complexité de son personnage qui est sans nul doute la plus réaliste des trois.
Les thèmes forts
A travers une fantasy très politique, Alice Doublier parle également de thèmes contemporains forts : agression sexuelle, viol, fausse couche… Le récit contient un côté fort et féministe qui m’a plu ! A travers les histoires des princesses (qui ne sont clairement pas toutes roses), l’autrice raconte également des traumatismes et la résilience de ces jeunes femmes si fortes.
En conclusion
Un bon premier tome, dont j’ai adoré l’aspect politique et les retournements de situation ! De la fantasy young adult qui se lit vite, à l’aspect féministe travaillé dont je compte lire la suite (en espérant des personnages encore plus approfondis !).
Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
Bullet Journal à thème : Bridgerton
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