Le mec parfait n’existe pas de Sophie Gonzales
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Le mec parfait n’existe pas de Sophie Gonzales

Merci aux éditions Pocket Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour la chronique d’une comédie romantique pour ados : Le mec parfait n’existe pas de Sophie Gonzales.

C’est le second roman de l’autrice que je lis après Perfect on paper et je dois avouer que celui-ci m’a nettement mois convaincue. Je n’ai pas du tout accroché à l’héroïne et j’ai trouvé le roman assez prévisible et cliché, même si il est amusant. On est donc sur une lecture en demi-teinte, avec un roman qui trouvera sûrement son public mais qui est loin de ce que j’attendais.

Je lui mets quand même une note correcte pour le côté queer (vive les lesbiennes !) toujours présent et chouette avec cette autrice, mais sur le reste je suis passée un peu à côté de ma lecture.

Petite parenthèse, je vous montre la couverture VO parce que je suis fan :

Le mec parfait n’existe pas de Sophie Gonzales - couverture VO

Le résumé

Ivy, seize ans, se retrouve seule à la maison pendant une semaine. En l’absence de ses parents, elle invite son meilleur ami, Henry, à regarder en boucle sa série de fantasy préférée qui met en scène le merveilleux Weston Razorbrook.

Lorsqu’elle se réveille le lendemain, elle trouve Weston à ses côtés, en chair et en os ! Comme dans ses fanfictions, il se prend pour son âme sœur et se pique de réaliser tous ses vœux.

Ivy se rend compte alors que la fiction est bien plus romantique que la vraie vie. Débordée par la situation, elle est obligée de faire appel à Henry et même à sa voisine et ancienne meilleure amie Mack.

Avec leur aide, Ivy va découvrir qu’à force de chercher la perfection, elle est peut-être passée à côté de ce qu’elle souhaite au fond de son cœur et pour de vrai…

~ Retour sur cette lecture ~

Un pitch qui partait bien

A la lecture du résumé, je m’attendais à un roman décalé qui emprunte à fond à l’univers des fanfictions, avec ses côtés positifs comme négatifs. Si Le mec parfait n’existe pas nous offre en partie cela, je trouve que le fait que certains personnages soient ultra terre à terre casse parfois le côté drôle de la situation.

Par contre, gros plus pour le Weston en mode fanfiction écrit par Ivy qui est drôle : tantôt amoureux transi aux déclarations romantiques too much, tantôt en mode ennemies-to-lovers (ce qui n’a définitivement rien de sexy dans la vraie vie), le roman se joue des clichés de nos tropes préférées avec brio et rappelle que les romans sont loiiiiiin de la vraie vie !

La dispute entre Mack et Ivy

Dans le premier chapitre, qui se déroule bien avant l’histoire, Ivy est raide dingue de Mack. Et dans le deuxième qui correspond au moment où l’histoire commence, Mack et Ivy sont ennemies. Alors comment elles en sont arrivées là ? Quelle est cette dispute épique dont la Ivy du présent parle ? C’est clairement l’un des sujets qui nous tient accrochés à notre lecture, alors qu’aux chapitres du présent où Ivy se débrouille avec Weston se superposent des chapitres du passé, suivant l’évolution de l’amitié entre Ivy et Mack jusqu’à sa triste fin.

Je trouve que les véritables sentiments d’Ivy et Mack sont hyper lisibles, ce qui rend le récit trop prévisible sur certains aspects. Pour autant, Je ne suis jamais contre un peu de représentation queer et la façon dont leur relation est présentée est assez réaliste donc j’ai apprécié.

Le mec parfait n’existe pas - fanart de Mack et Ivy

Illustration de la campagne de précommande anglaise, si vous connaissez l’artiste n’hésitez pas à laisser un commentaire !

Une héroïne irritante et autocentrée

Je disais dans l’introduction de cette chronique que le gros point noir de ma lecture a été que je n’ai pas accroché à l’héroïne : laissez-moi détailler un peu plus.

Ivy est fille unique, couvée par ses deux parents qui s’absentent en même temps pour la première fois (et sont terriblement inquiets de la laisser seule à la maison quelques jours). Elle est le centre de son petit univers personnel dans lequel gravitent ses parents, son meilleur ami Henry, le fandom de sa série préférée H-MAD et ses lecteurices de fanfictions. Elle rêve d’une romance (officiellement avec Weston, officieusement avec vous-devinez-qui) et lorsque le mec parfait de ses fanfictions se matérialise, tout tourne encore autour d’elle. Elle entraîne Henry et Mack dans sa galère mais refuse que Weston disparaisse, flattée d’être le centre de son attention (l’égo bonjour). Elle les mets dans des positions délicates, mais ne pense qu’à elle-même.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai eu beaucoup de mal avec Ivy. Elle est certes intéressante par ses défauts qui la rendent plus humaine, mais honnêtement j’avais surtout envie de la secouer durant tout le récit. J’attendais le déclic (en mode « oh ben tiens, l’univers entier ne tourne pas autour de ma petite personne ») sauf que je trouve qu’il arrive bien tard et manque un peu de mea culpa

En conclusion

Le mec parfait n’existe pas a été une lecture divertissante, mais pas la meilleure écrite par Sophie Gonzales selon moi. Cela dit, je suis maintenant curieuse de lire les autres romans d’elle que j’ai dans ma pile à lire !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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