We used to be magic de Bea Ingalls
Par titre

We used to be magic de Bea Ingalls

Merci aux éditions Hachette Romans pour l’envoi de ce roman.

Hello ! Aujourd’hui on se retrouve pour une romance contemporaine (décidément je les enchaîne en ce début d’année) avec la chronique de We used to be magic de Bea Ingalls.

J’aime beaucoup les couvertures illustrées comme celle-ci et le résumé promettait une romance mignonne à New York option richesse et paillettes avec tout de même des sujets sérieux en fond, donc j’y suis allée sans trop d’hésitation !

C’est au final une lecture chouette et sans prise de tête, mais qui ne fait qu’effleurer certains sujets que j’aurais pensés plus approfondis. Donc sympathique si vous aimez les romances Young adult contemporaines, mais pas celle qui m’aura le plus marquée en 2025 !

Le résumé

Audrey, mannequin débutante, découvre pour la première fois les lumières étourdissantes de New York. Ezra, quant à lui, revient d’un séjour d’études à l’étranger avec le nez et le cœur brisés.

Tout les sépare, et pourtant, quand ils se rencontrent par le plus grand des hasards lors d’un diner mondain, leur connexion est instantanée. Très vite, ils partagent leurs doutes et leurs rêves, au point d’en oublier leurs peines.

Cette étincelle magique entre eux suffira-t-elle, lorsqu’Audrey sera confrontée aux aspects les plus sombres de l’industrie de la mode et que le passé d’Ezra semblera impossible à oublier ?

~ Retour sur cette lecture ~

Ezra et sa famille

On commence le récit du point de vue d’Ezra qui se rend à la fête de fiançailles de sa grande sœur, Maggie. Ce premier chapitre nous permet de voir combien ses relations familiales sont tendues, surtout avec son père et pas mal avec Maggie.

Ezra se cherche encore et sa famille a du mal à l’accepter, aimerait le voir travailler plutôt que traîner chez lui. Ils l’encouragent dans ce qu’ils croient être ses centres d’intérêt (la photo notamment), mais le font de façon maladroite ce qui le brusque.

La famille est un sujet récurent de ce côté dans le roman et je dois dire que j’ai eu plus d’une fois envie de secouer Ezra, surtout quand il se comporte mal avec Caroline (son autre sœur) qui fait tout pour l’aider. Le côté « fils à papa » m’a clairement empêchée de le plaindre, même si on compatit avec certains aspects de sa situation. On voit que ses proches ne sont pas toujours au top, mais lui aussi est loin de l’être et c’est bien de le voir évoluer sur ce point dans le roman.

Audrey débute dans le mannequinat

Du côté d’Audrey, le sujet principal est le monde du mannequinat avec plusieurs thèmes forts autour du surmenage et des violences sexistes et sexuelles. Audrey et sa colloc’, Marika, vivent à 1000 à l’heure entre la fashion week, les collaborations avec les marques, les rendez-vous, les shootings… Elles sont quasi tout le temps affamées et épuisées mais aiment de tout leur cœur leur métier, avec les opportunités qu’il offre. J’ai découvert quelques aspects du métier qui m’étaient inconnus (les comp cards, l’appartement loué par l’agence et partagé par les mannequins) et l’immersion est intéressante de ce côté !

Si le surmenage est pointé, c’est le sujet des VSS dont le traitement m’a le plus agréablement surprise. Sans spoiler, Audrey va subir une agression qu’elle va choisir d’ignorer (dans l’idée que si elle ne lui accorde pas d’importance, alors ça n’en a pas). Néanmoins, Ezra et Marika vont sentir le changement dans son comportement et, avec beaucoup de bienveillance, chercher à l’amener à se confier.

S’ils font des erreurs, j’ai trouvé la réaction d’Ezra au top puisqu’il cherche à comprendre puis à protéger Audrey du mieux qu’il peut. De son côté, Audrey est ultra courageuse. J’ai aimé suivre son cheminement, ses doutes, les pensées que la société lui impose et la réalisation progressive de ce qui lui est arrivé, que ce n’est pas normal. Et il y a également un autre personnage qui m’a surprise (en bien !) de ce côté de l’histoire en soutenant à fond Audrey, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ce que je trouve très beau.

Le sujet de l’alcoolisme

Ezra a un sérieux problème avec l’alcool et même Audrey a un rapport vraiment pas sain à la boisson. Le sujet est abordé, surtout que plusieurs personnes font des remarques à Ezra et que lui-même est conscient d’avoir un souci de ce côté. Si le problème est pointé pour Ezra, ce n’est pas le cas pour Audrey (qui se saoule pourtant volontairement) et je pense qu’un TW sur le sujet de l’alcoolisme n’aurait pas été de trop, ainsi qu’éventuellement des numéros/contacts d’aide à la fin ? (valable aussi pour le sujet de agressions sexuelles mentionnées au-dessus d’ailleurs !).

En conclusion

Une romance avec des thèmes intéressants mais que j’aurais aimé voir un peu moins survolés. We used to be magic pourra plaire aux fans de romance Young adult, mais ne me laisser pas de mon côté un souvenir impérissable !

Vous avez lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?

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